1 victoire en 7 journées. Poitiers est bon dernier de Pro B. Eric Pinaud, le vice-président du PB en charge du sportif, fait le point dans La Nouvelle République.
Vendredi, les Poitevins n'ont pas amélioré leur situation avec une large défaite face à Angers, l'équipequi les précède au classement (99-81). Pas brillant pour une équipe qui dispose de la 6e masse salariale du championnat.
« On n'est pas à l'endroit où on aimerait être, pas du tout en ligne avec nos objectifs, c'est-à-dire le maintien, reconnaît forcément Eric Pinaud. Il faudra entre douze et quatre succès pour rester en Pro B. Voilà pourquoi il faut vite enclencher une dynamique positive. Ce n'est pas satisfaisant, au niveau du contenu comme du résultat. Je n'ai pas envie de parler d'inquiétude. Mais nous sommes conscients de notre situation qui aspire nécessairement à s'interroger. Comment faire mieux ? Comment arriver à aller à ces victoires dont nous avons besoin chercher ? Nous sommes dans une vraie réflexion pour savoir comment améliorer tout ce qui ne marche pas aujourd'hui. »
Le staff de dirigeants n'a visiblement pas encore la clé du ou des problèmes.
« On se pose toutes les questions. Concernant toutes les options. Il faut prendre en compte les notions budgétaires. En tant que dirigeants, je parle aussi au nom des présidents (Sébastien Guérin, le président et Philippe Lachaume, le vice-président), de réfléchir aux meilleures solutions pour que l'équipe, au sens large, fonctionne mieux. On ne s'interdit rien. »
Dans ce type de situation, l'entraîneur, en l'occurence Andy Thornton-Jones, est toujours dans le collimateur.
« Toutes les réflexions sont sur la table. Dire aujourd'hui qu'une option est plus privilégiée qu'une autre, ce n'est pas vrai. Mais on s'interroge à tous les niveaux. Cela ne veut pas dire que l'on va trancher maintenant. Mais le match de vendredi prochain contre Orléans sera déterminant. »
Photo : PB86
