« Ça donne envie de revenir », lancent plusieurs supporters à la fin du match. Et comment pourrait-il en être autrement après un tel thriller de 50 minutes ? Même privés de victoire, les 11 354 spectateurs de la LDLC Arena de Décines – nouveau record du club à domicile – se souviendront à vie du scénario d’anthologie de cette inauguration, où l’ASVEL et le Bayern ont chacun eu « plusieurs fois le match gagné et plusieurs fois le match perdu », selon le coach bavarois Pablo Laso.
David Lighty, Leandro Bolmaro, Paris Lee, Timothé Luwawu-Cabarrot… Tous ont cru ramener la victoire à leurs partenaires sont un shoot clutch avant que cela ne tourne en faveur des Munichois sur une double prolongation folle. Il y a eu l’égalisation de Nick Weiler-Babb au bout de la première et le retour au score, par deux fois, du héros Sylvain Francisco, avant le coup de grâce de Niels Giffey depuis la ligne faisant suite à une faute offensive de Joffrey Lauvergne… qui ne passe toujours pas auprès de Gianmarco Pozzecco.
« C’était un événement incroyable. Jouer devant 12 000 personnes qui criaient pour nous, c’était fou. C’est une salle signe de la NBA. Tout était presque parfait, des deux côtés… Mais il y a quelque chose que je ne comprendrai jamais… Laissez-les jouer ! Laissez les joueurs décider du sort du match. Un coup de sifflet comme celui-ci à deux secondes de la fin, je ne peux pas comprendre ! », s’est fendu le coach villeurbannais en conférence de presse, fier malgré tout que l’ASVEL lui donne l’opportunité d’être un acteur majeur du « futur du club qui démarre ».