Personne n’est venu gagner à Gentilly cette saison, et cela n’a rien d’une surprise. Monaco et Paris, le leader et son dauphin, se sont déjà cassés les dents dans l’antre des Nancéiens et Nanterre a subi le même sort ce dimanche. L’équipe de Pascal Donnadieu a shooté globalement à 41 % quand le SLUC était porté par son public, avec en prime une grosse adresse (11/24 à 3-points) et une domination intérieure sans partage, à l’image de ses… 17 rebonds offensifs !
« C’est un symbole de la domination et de l’agressivité qu’on subit à l’extérieur. C’est un problème récurrent chez nous », analyse le coach nanterrien. “Depuis le début de saison, on est en souffrance au niveau du rebond, même à domicile. On était dans l’à peu près dès le départ avec une remise en jeu où on ne sait pas ce qu’on fait, ça a continué tout le match où on a été dominés dans tous les compartiments du jeu. Et encore, avec les petits jeunes à la fin, on a à peu près sauvé les meubles. Perdre de 20 points, j’estime que c’est presque flatteur. On aurait pu en prendre encore plus ». L’international français Benjamin Sene acquiesce : « Avec autant de secondes chances données à l’équipe adverse, on n’a jamais pu exister. Ils étaient au-dessus de nous ce soir. Deux tons en dessous, c’est même gentil aujourd’hui… »
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