Guide Betclic Élite 2022-23 – Roanne : resserrer la défense

Après une saison où elle a assuré son maintien sans forcer, la Chorale de Roanne vise ouvertement plus haut. Elle a réussi à ramener des JFL de premier plan et s’est construit une équipe a priori plus complémentaire que la saison dernière, davantage basée sur la défense.

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Soulagement et frustration, voilà comment résumer le dernier exercice de la Chorale de Roanne. Les Ligériens avaient réalisé un excellent début de saison, avant de terminer sur 3 victoires en 13 matches, une série qui a contraint les hommes de Jean-Denys Choulet à regarder derrière plutôt que devant jusqu’à la fin. Ce fut malgré tout la saison la plus aboutie depuis près de dix ans en première division, et les voyants sont au vert pour tenter de viser un peu plus haut, tandis que le club, champion de France en 2007, répète ouvertement son ambition de retrouver une Coupe d’Europe dans un futur proche.

Les talons d’Achille de la saison dernière : l’apport des joueurs formés localement (JFL), qui ne totalisaient, à quatre, que 11,6 points de moyenne, soit moins de 15 % du scoring de l’équipe, et la défense (88,9 points encaissés, la moins bonne du championnat). Deux points faibles a priori corrigés cet été avec, entre autres, les signatures de joueurs tricolores confirmés. Surtout Yannis Morin et Maxime Roos, deux membres du Team France capables de porter leur équipe défensivement, et courtisés de longue date par Jean-Denys Choulet. Mais aussi Kadri Moendadze, un défenseur reconnu en Pro B qui revient tenter sa chance dans l’Elite.

Un effectif majoritairement renouvelé mais des cadres prolongés

Renathan Ona Embo, doublure à la mène, et Arthur Bruyas, revenu de prêt dans un rôle de 10e homme, sont également dans le groupe. On compte ainsi cinq joueurs locaux et autant de joueurs étrangers, ce qui devrait permettre au club de se réajuster facilement en cas de coup dur. Même renouvelé de 70 %, l’effectif garde une ossature semblable à la saison précédente puisque la Chorale a fait les efforts nécessaires pour conserver deux de ses titulaires : Ronald March, par ailleurs promu capitaine après le départ de Clément Cavallo, et JaKeenan Gant, qui a signé un bail de deux ans.

Elle a remplacé le lutin Loren Jackson, diable offensif mais piètre défenseur, par le plus expérimenté Stefan Moody, que le coach ligérien considère comme un Paris Lee bis, et le shooteur Johnny Berhanemeskel par un autre sniper, Kyle Foster, meilleur tireur derrière l’arc de NCAA la saison passée. Il faut ajouter le pari Silvio De Sousa, fils de l’ancien Limougeaud Jean-Jacques Conceiçao, remplaçant à fort potentiel de Boubacar Touré – qui a fait jouer sa clause de départ – dont le principal fait d’armes est d’avoir brandi un tabouret au cours d’une bagarre lors d’un match. Mais JD Choulet « préfère un garçon de caractère qu’un mouton ».

Plus athlétique, plus défensif

Une équipe complémentaire, sans trentenaire, mais avec des cadres dans la force de l’âge, qui ont tous une expérience du haut niveau. Avec toujours une hiérarchie assez affirmée, et certainement un bien meilleur banc que la saison dernière. Et des joueurs plus longs, moins lourds, plus athlétiques, ce qui devrait permettre de corriger le tir en défense, comme en présaison. « Être dans le top 5 des meilleures attaques du championnat, c’est bien, mais ce qui m’intéressait également, c’est d’être dans le top 8 au niveau des défenses. Si on y arrive, on ne sera pas loin du top 8 en Betclic Élite », a prévenu Jean-Denys Choulet.

Le coach et son premier assistant Guillaume Quintard pourront compter sur un staff renforcé de l’arrivée de l’ancienne internationale Émilie Duvivier, en tant que deuxième assistante en charge notamment de la vidéo. Dans les bureaux, notons par ailleurs les débuts d’une direction générale à deux têtes avec la promotion du nouveau DG opérationnel Bertrand Rodamel, qui accompagnera le DG relations institutionnelles, Nicolas Reveret. Vous l’aurez compris, la Chorale n’officiera pas cette année en soliste.

Les résultats des cinq dernières saisons

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : JaKeenan Gant (prolongation, 2024), Ronald March (prolongation, 2023), Renathan Ona Embo (2023), Arthur Bruyas (retour de prêt, 2023), Jean-Denys Choulet (coach, prolongation, 2024)
Arrivées : Yannis Morin (Strasbourg, 2023), Kadri Moendadze (Aix-Maurienne/Pro B, 2023), Maxime Roos (Bourg, 2023), Silvio De Sousa (Roanne, 2023), Stefan Moody (Ermis Agias/Grèce, 2023), Kyle Foster (Howard University/NCAA, 2023)
Départs : Clément Cavallo (Boulazac/Pro B), Louis Cassier (Boulazac/Pro B), Louis Marnette (Saint-Quentin/Pro B), Boubacar Touré (Tofas Bursa/Turquie), Johnny Berhanemeskel (BC Budivelnyk/Ukraine), Juvonte Reddic (Elitzur Kiryat/Israël), Loren Jackson (KK SC Derby/Monténégro)

Effectif

Meneurs : Stefan Moody (1,78 m, 28 ans), Renathan Ona Embo (1,86 m, 23 ans)
Arrières : Kyle Foster (1,96 m, 25 ans), Kadri Moendadze (1,91 m, 29 ans)
Ailiers : Ronald March (1,96 m, 29 ans), Arthur Bruyas (1,96 m, 22 ans)
Ailier-forts : JaKeenan Gant (2,03 m, 26 ans), Maxime Roos (2,02 m, 27 ans)
Pivots : Yannis Morin (2,08 m, 29 ans), Silvio De Sousa (2,06 m, 24 ans)

Staff sportif

Coach : Jean-Denys Choulet (63 ans)
Assistants : Guillaume Quintard (47 ans), Emilie Duvivier (38 ans)

Front office

Président : Emmanuel Brochot (54 ans)
Directeur général opérationnel : Bertrand Rodamel (51 ans)
Directeur général relations institutionnelles : Nicolas Reveret (39 ans)

Salle : Halle André-Vacheresse (4 989 places)

Les joueurs

Stefan Moody
Né le 6 octobre 1993 (28 ans) – 1,78 m – poste 1 – Américain

Stats Grèce : 16,1 points à 43,6 % aux tirs (dont 36,3 % à trois-points), 4,8 passes, 3,1 rebonds et 1,6 interception pour 16,1 d’évaluation en 32 minutes (16 matches)

Cinquième meilleur marqueur de NCAA en 2016 (23,6 points, 38 % à 3-points) avec l’université d’Ole Miss, l’ancienne fac d’Aaron Harper, Stefan Moody parcourt le monde depuis six ans (Turquie, Grèce, VTB League, Hongrie et même Corée du Sud). Revenu en Grèce à Larissa l’été dernier, il a porté l’Ermis Agias en playoffs où il a donné du fil à retordre au Panathinaïkos en demi-finale. Il était le 3e marqueur, 6e passeur et 4e intercepteur du championnat. Meneur athlétique, fort défenseur, il arrive dans la fleur de l’âge, dans une équipe qui vivra sur son style de jeu. Remplace Loren Jackson, mais ressemble davantage à un Paris Lee selon coach Choulet. Vainqueur du concours de dunks du championnat grec en 2018. Porte le numéro 42, toujours un atout dans la Loire. A côtoyé JaKeenan Gant au collège. Grand amateur de pâtes.

https://www.youtube.com/watch?v=RzCAuLzB3bw

Renathan Ona-Embo
Né le 20 octobre 1998 (23 ans) – 1,86 m – poste 1 – Français

Stats Betclic Elite : 2,5 points à 36,5 % aux tirs (dont 24,4 % à trois-points), 1,2 passe, 0,9 rebond et 0,5 interception pour 3,0 d’évaluation en 11 minutes (34 matches)

Arrivé à la Chorale en janvier 2021 afin de remplacer Mathis Keita, « Ray » Ona Embo n’a pas encore pleinement convaincu sur les parquets de l’élite. Lui qui, après un cursus de quatre ans à Tulane en NCAA de 2016 à 2020, sous les ordres de l’ancien coach NBA Mike Dunleavy, avait connu une courte expérience en Serbie, à Vrsac, en 2020. Le petit frère de Carl apporte certes son intensité défensive dans la rotation mais doit encore passer un cap dans l’organisation du jeu, et l’adresse extérieure, s’il veut gagner en responsabilités. Formé à Marne-la-Vallée. S’est entraîné aux Etats-Unis cet été. En fin de contrat à l’été 2023.

Kadri Moendadze
Né le 23 janvier 1994 (28 ans) – 1,91 m – poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 13,4 points à 41,6 % aux tirs (dont 35,7 % à trois-points), 4,4 rebonds, 1,1 passe, 1,5 interception contre pour 12,5 d’évaluation en 30 minutes (33 matches)

Le seul Mahorais du basket professionnel français. Formé à Cholet – où il a côtoyé Yannis Morin -, Kadri Moendadze a essentiellement évolué en Pro B jusqu’à présent, à Boulogne-sur-Mer, Orléans, et Aix-Maurienne ces deux dernières années. Un excellent défenseur qui a, en plus, réalisé une très bonne campagne offensive la saison dernière, affichant ses meilleurs pourcentages en carrière. De quoi lui permettre de retenter légitimement une quatrième saison dans l’élite, où ce désormais père de trois enfants ne s’était pas imposé en début de carrière.

Kyle Foster
Né le 11 mars 1998 (24 ans) – 1,97 m – poste 2-3 – Américain

Stats NCAA : 15,8 points à 45,2 % aux tirs (dont 45,9 % à trois-points), 4,1 rebonds, 1,4 passe, 1 interception pour 14,8 d’évaluation en 29 minutes (29 matches)

Un tueur au visage d’ange, selon Ron March. Un sniper hors pair qui a déjà fait de sacrés pointes en prépa. La saison dernière, il était tout simplement le joueur le plus adroit à trois-points de toute la NCAA, shootant à 46 % avec un volume important (8 tentatives de moyenne). Il a passé ses cinq dernières années dans la petite fac d’Howard, à Washington, et fut repéré par le staff choralien lors de la Summer League de Las Vegas, qu’il a joué sous le maillot des Detroit Pistons. Natif d’Hampton (Virginie), comme son idole Allen Iverson. Ne joue pas aux jeux vidéos mais passe beaucoup de temps sur Netflix. Rêve de ramener un nouveau titre à la Chorale de Roanne, après la Mincidélice Cup (ex Ain Star Game) en présaison.

Arthur Bruyas
Né le 9 octobre 2000 (21 ans) – 1,98 m – poste 3-2 – Français

Stats Pro B : 7,0 points à 41,8 % aux tirs (dont 35,3 % à trois-points), 2,5 rebonds, 1,6 passe et 0,5 interception pour 6,5 d’évaluation en 18 minutes (29 matches)

Jeune mais déjà relativement expérimenté. Lancé à quelques reprises dans le cinq majeur de la Chorale de Roanne en 2020-21, Arthur Bruyas s’est servi de ses expériences en Pro B à Saint-Chamond et Saint-Vallier pour revenir dans son club formateur avec le plein de confiance. D’autant que le natif de Saint-Etienne a gagné cet été la médaille d’or aux Jeux Méditerranéens avec l’équipe de France U23 de 3×3. Derrière Kyle Foster sur le poste 2 ou Ronald March sur le poste 3, il aura un coup à jouer, s’il répond aux attentes de Jean-Denys Choulet. Son physique est un vrai atout pour développer un jeu complet et polyvalent, basé tant sur le rebond que la défense. Son grand-père, Antoine, est un ancien international français (12 sélections dans les années 1960).

Ronald March
Né le 24 juillet 1993 (29 ans) – 1,96 m – poste 3 – Américain

Stats Betclic Elite : 15,1 points à 45,1 % aux tirs (dont 29,9 % à trois-points), 4,6 rebonds, 3,4 passes, 1,9 interception pour 14,9 d’évaluation en 31 minutes (34 matches)

L’Américain enchaîne une troisième année consécutive à la Chorale, et a été promu capitaine suite au départ de Clément Cavallo. Son parcours est pourtant loin d’être linéaire : de la NAIA, trois programmes différents, un début de carrière à 37 points de moyenne en Inde, des passages au Luxembourg et en Suisse. Cet ailier complet, athlétique et spectaculaire pourrait devenir l’un des tous meilleurs éléments de Betclic Elite s’il parvient à ajouter un tir extérieur plus fiable à son arsenal. Repéré initialement à l’échelon inférieur à Aix-Maurienne en 2019-20. Passionné par le cinéma, cet ancien étudiant en journalisme aimerait réaliser des longs métrages ou des documentaires à l’issue de sa carrière.

Maxime Roos
Né le 23 mars 1995 (27 ans) – 2,02 m – poste 4-3 – Français

Stats Betclic Elite : 5,5 points à 52,2 % aux tirs (dont 44,3 % à trois-points), 1,9 rebond, 0,3 passe et 0,8 contre pour 6,5 d’évaluation en 17 minutes (31 matches)
Stats Eurocup : 4,4 points à 50,0 % aux tirs (dont 36,4 % à trois-points), 2,3 rebonds, 0,4 passe et 0,8 contre pour 6,1 d’évaluation en 15 minutes (18 matches)

Après avoir passé l’intégralité de sa carrière aux Metropolitans, le bondissant Maxime Roos a pris son envol à Bourg la saison dernière, quelques mois après avoir connu ses deux premières sélections en équipe de France pendant les fenêtres internationales. Tout ne s’est pas passé comme prévu : l’ailier s’est certes affirmé comme l’un des dix meilleurs shooteurs derrière l’arc du championnat, mais ne s’est pas épanoui sous les ordres de Laurent Legname. Libéré de son contrat à l’intersaison, le natif de Clamart a rebondi à Roanne, où il aurait déjà pu signer un an plus tôt. Et où le couteau suisse espère développer un peu plus ses qualités offensives, lui qui est un excellent défenseur, et qui dispose d’un vrai sens du contre.

JaKeenan Gant
Né le 6 mai 1996 (26 ans) – 2,03 m – poste 4 – Américain

Stats Betclic Elite : 11,6 points à 47,7 % aux tirs (dont 32,9 % à trois-points), 4,1 rebonds, 0,8 passe, 1,1 interception pour 11,9 d’évaluation en 28 minutes (34 matches)

Après deux premières saisons professionnelles partagées entre la G-League, la ligue d’été canadienne et la Corée du Sud, JaKeenan Gant a montré toute l’étendue de son talent à la Chorale la saison dernière. Ce poste 4 mobile, impactant des deux côtés du terrain, sait tout faire. Il dispose d’un grand potentiel qui n’a pas été pleinement révélé, raison pour laquelle JD Choulet lui a proposé une prolongation de deux ans. Un cursus NCAA partagé entre les universités du Missouri et de Louisiane. Pas passé si loin d’une expérience NBA après une Summer League avec les Pacers. Pisté par la JL Bourg à l’intersaison. Tellement fan des Simpsons qu’il en a un tatouage sur le mollet. Sa famille arrivera en octobre, un gros plus pour son adaptation.

Yannis Morin
Né le 31 août 1993 (29 ans) – 2,08 m – poste 5-4 – Français

Stats Betclic Elite : 8,8 points à 50,8 % aux tirs, 5,2 rebonds, 1,8 passe et 0,8 interception pour 10,8 d’évaluation en 21 minutes (28 matches)
Stats BCL : 8,8 points à 43,2 % aux tirs (dont 36,4 % à trois-points), 4,2 rebonds, 0,7 passe, 0,9 interception pour 6,9 d’évaluation en 20 minutes (12 matches)

Ses performances étincelantes lors des quarts de finale de playoffs contre Monaco ont rappelé que Yannis Morin était l’un des meilleurs pivots du championnat quand il est en pleine possession de ses moyens (15,7 points, 5,7 rebonds, 3,3 contres et 1,0 interception pour 21,3 d’évaluation sur 3 matches). Le Martiniquais, All Star en 2018 et 2021, a connu de nombreuses blessures dans sa carrière, y compris lors de ses deux dernières saisons à Strasbourg (orteil, genou, cheville), et a préféré opter pour le projet choralien où il sera l’une des pièces centrales plutôt que d’honorer une dernière année de contrat à la SIG, où il n’était pas assez responsabilisé à son goût. Formé à l’INSEP et à Cholet, passé par la Pro B à Denain et Le Havre, puis la G-League, mais aussi Le Mans, Nanterre et Châlons-Reims. A travaillé cet été avec son ami Rudy Gobert.

Silvio de Sousa
Né le 7 octobre 1998 (23 ans) – 2,06 m – poste 5 – Angolais (Cotonou)

Stats NCAA : 11 points à 57,4 % aux tirs (dont 26,3 % à trois-points), 6,9 rebonds, 0,9 passe et 1,0 contre pour 14,7 d’évaluation en 20 minutes (28 matches)

Fils de l’ancien Limougeaud Jean-Jacques Conceiçao, légende du basket angolais, Silvio de Sousa a fait l’intégralité de son cursus aux Etats-Unis, où il est arrivé à l’âge de 14 ans. Son parcours universitaire dans l’excellente université de Kansas a été entaché d’une suspension pour avoir brandi un tabouret au cours d’une bagarre lors d’un match. Revenu au jeu avec la fac de Chattanooga, le jeune international – qui a intégré la sélection à 18 ans, participant notamment au TQO des JO de Rio en 2016 – a l’avantage d’être un pivot Cotonou. Un monstre athlétique, très puissant, capable de changer le cours d’un match selon ses partenaires, qui peut aussi s’écarter pour shooter, ce qui laisse une possibilité de l’associer à Yannis Morin. Un beau potentiel, et un gros caractère.

https://www.youtube.com/watch?v=RzCAuLzB3bw

Le coach

Jean-Denys Choulet
Né le 16 octobre 1958 (63 ans) – Français

Le doyen des coaches de Betclic Élite. Caractériel, cette grande gueule du championnat est connue pour développer un jeu attrayant, et souvent offensif. Et reconnue pour dénicher de véritables talents, en France mais aussi et surtout à l’étranger. Le double champion de France (Roanne en 2007 et Chalon-sur-Saône en 2017) a prolongé jusqu’en 2024, et entame donc sa 14e année dans la Loire, son avant-dernière saison en tant que coach. Passé par le Liban, le Cameroun ou encore Gravelines, l’ancien entraîneur des féminines de Mulhouse possède une maison à quelques kilomètres de Roanne.

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Soulagement et frustration, voilà comment résumer le dernier exercice de la Chorale de Roanne. Les Ligériens avaient réalisé un excellent début de saison, avant de terminer sur 3 victoires en 13 matches, une série qui a contraint les hommes de Jean-Denys Choulet à regarder derrière plutôt que devant jusqu’à la fin. Ce fut malgré tout la saison la plus aboutie depuis près de dix ans, et les voyants sont au vert pour tenter de viser un peu plus haut, tandis que le club, champion de France en 2007, répète ouvertement son ambition de retrouver une Coupe d’Europe dans un futur proche.

Les talons d’Achille de la saison dernière : l’apport des joueurs formés localement (JFL), qui ne totalisaient, à quatre, que 11,6 points de moyenne, soit moins de 15 % du scoring de l’équipe, et la défense (88,9 points encaissés, la moins bonne du championnat). Deux points faibles a priori corrigés cet été avec, entre autres, les signatures de joueurs tricolores confirmés. Surtout Yannis Morin et Maxime Roos, deux membres du Team France capables de porter leur équipe défensivement, et courtisés de longue date par Jean-Denys Choulet…

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Photo : Jean-Denys Choulet (Roanne)