Pau a pris un coup de bambou avec sa défaite au Palais face à Blois, samedi (80-83). Voici l'Elan Béarnais bon dernier avec le même total de victoires (8) que Fos et Nancy et un programme à venir peu comestible.
Cela commence ce soir par un déplacement à Nanterre, qui est aussi dans une position délicate au classement avec juste une victoire de plus, puis le clasico samedi à Limoges, et la réception du leader Monaco. On a connu mieux pour se refaire la cerise.
« Oui, et ça fait peur, convient le coach Eric Bartecheky à La République des Pyrénées. C’est là qu’on en revient à l’énorme déception de samedi. On sait très bien qu’à l’extérieur on n’a pas fait preuve de beaucoup de consistance et de sang-froid jusque-là. Aller gagner Nanterre après une victoire, ce n’est pas simple, à Limoges qui vient de battre Monaco, non plus. Ça fait peur de se dire qu’on est déjà à trois défaites de suite et que ça peut encore enchaîner. Maintenant, si la peur de vivre peut nous amener un sentiment de révolte, je prends tout de suite. »
Giovan Oniangue veut se montrer optimiste :
« Enchaîner si vite, c’est finalement pas plus mal. C’est dur, très dur, mais Nancy a perdu, Fos a perdu, on est encore trois équipes à huit victoires, deux à neuf, ce n’est rien. Il reste dix matches, il va falloir se battre jusqu’au bout, rien n’est encore joué. A nous d’aller faire un coup à Nanterre qui est aussi dans une situation difficile. Ce sera la guerre jusqu’au bout pour défendre le club. On doit tous se mettre en mode commando en défense. »
Photo : Tuan Nguyen
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