C'est à la fin du match mais surtout pendant que Nicolas Lang a pris soin de faire payer à Léo Cavalière sa punchline provocatrice.
"Pour aimer Limoges, il faut y être né ou aimer la porcelaine". Autant dire que cette phrase prononcée par Léo Cavalière en amont de la venue du CSP en Alsace n'a pas été appréciée dans le Limousin. Elle a valu à son auteur un déferlement de critiques -le mot est faible. En tant qu'ancien joueur palois, Léo Cavalière savait qu'il toucherait un point sensible chez ses adversaires. Seulement, la méthode n'est pas forcément la bonne...
Nicolas Lang... L'Alsacien... a bien entendu le message et il a démontré que l'air de Limoges lui réussit très bien. En 31 minutes, il a marqué 21 points à 5/7 à trois-points et rajouté 8 rebonds. Le CSP a dominé la SIG, 80-87. Et devant les micros, il a ensuite répondu verbalement à l'attaque frontale de l'ailier de la SIG.
"J'aime la porcelaine. Je ne suis pas né à Limoges mais je m'y sens très bien. Je ne sais pas pourquoi il (Cavalière) veut sortir une punchline à chaque fois qu'on vient jouer. A chaque fois. Tu fais ça quand t'es Michael Jordan et que tu mets 45 points derrière."
"Je m’attendais à un match costaud de Limoges et de Nico. Ils ont fait leur travail, mais nous, nous n’avons pas répondu présents avec la même intensité, surtout les deux premiers quart-temps qui étaient un cauchemar pour nous en termes d’énergie. L’équipe que nous avons besoin c’est celle que nous avons vu durant le 3ème quart-temps. Jouer un seul quart-temps sur quatre, c’est pour des équipes comme Monaco, l’ASVEL ou Bourg. Eux ils peuvent, nous on ne peut pas !"
Le commentaire est d'Hugo Invernizzi, un Alsacien, ancien du CSP, et qui s'était bien gardé d'être dans la provoc.
Photo : Nicolas Lang (Tuan Nguyen)