Après 13 saisons à la JL Bourg, Frédéric Sarre, 62 ans, prend sa retraite. Un hommage va lui être rendu à l'occasion de la venue de Gravelines, ce samedi après-midi.
« J’ai commencé en 1983 à Limoges, cela fait maintenant 40 ans que je suis investi dans le basket. J’ai sacrifié beaucoup de choses d’un point de vue familial. Il est temps de passer du temps avec mon épouse. Je pense aussi que la JL Bourg est structurée d’une manière qui lui permettra de continuer à évoluer. C’est bien qu’il y ait du sang neuf, d’autres choses. J’aime le basket et j’aime la JL. Mais c’était le moment de penser un peu plus à moi et à ma famille » commente t-il dans les pages du Progrès.
Frédéric Sarre a été assistant coach à Limoges dans la deuxième moitié des années 80 -c'était novateur à l'époque- puis il est passé par Nancy, Pau, Antibes, Limoges (de nouveau), Rueil, Pau (de nouveau), Bourg, Gravelines, Strasbourg, Limoges (encore) et de nouveau Bourg. Comme coach puis directeur sportif.
« Il a fallu construire ce poste qui n’existait pas, même si Jean-Luc Tissot s’occupait un peu des opérations basket. Un poste qui devait coller à la JL car il est très variable dans les missions d’un club à l’autre. Dans ce club, c’était facile car les dirigeants et les gens hors terrain regardent dans la même direction que le sportif. C’est-à-dire : quelle direction devons-nous prendre pour continuer à évoluer ? En plus de cela nous sommes très liés. Fabrice Pacquelet et le président ont développé l’image du club pour remplir les caisses. Et moi, j’ai dépensé beaucoup d’argent pour construire les équipes et améliorer la structuration sportive. De temps en temps, j’aurais voulu que ça aille plus vite (sourire). Mais le sportif est toujours revenu à la hauteur du hors terrain. Et nous avons créé une image JL. Avant d’emménager à Ekinox, seuls les initiés étaient capables de situer Bourg sur la carte du basket. Aujourd’hui, tout le basket français sait où la ville se situe et une grande partie du basket européen aussi. Le club continuera à avoir un coup d’avance. »
Photo : JL Bourg