David Holston (Dijon) : "Je dois montrer l'exemple aux plus jeunes"

JDA Dijon - BCM Gravelines-Dunkerque. Ce soir (18h30), le match de la rédemption pour les Dijonnais et leur meneur phare David Holston ?

Le BCM en est à 5 défaites en autant de matches. La JDA est à peine moins souffrante avec 4 échecs durant cette période. Parmi les points faibles constatés depuis la rentrée chez celle-ci, la réussite à trois-points. Seulement 27,9%. Seuls Strasbourg et Le Portel ont fait pire. Interrogé par le Bien Public, David Holston répond à ce propos :

« J’essaie aussi de comprendre comment c’est possible. En préparation, on mettait ces shoots extérieurs. Là après une, deux défaites, on est sans doute un peu plus tendu quand il y a un shoot ouvert. Car quand tu commences à rater, il y a des pensées parasites qui te viennent sur le tir suivant, et tu changes un peu ta mécanique. On doit continuer à travailler dur, et reconstruire notre confiance. Quel que soit son âge, on doit toujours répéter ses gammes, bosser sur son shoot, et je dois montrer l’exemple aux plus jeunes. »

Les chiffres de David Holston lui-même sont en chute libre : 29 % contre 42,9 % la saison dernière. D'ailleurs son évaluation a fondu considérablement passant de 15,5 à 8,8. Souvent, le lutin américain est handicapé rapidement par les fautes.

« Je ne comprends pas. Presque chaque match cette saison, j’ai deux fautes dans la première période, et je dois aller m’asseoir jusqu’à la 2^e mi-temps. Je ne peux pas être agressif comme j’aimerais l’être. Peut-être que je parle trop, je dois me réfréner, mais je suis tellement compétiteur, tellement dans le match. Jonathan (Rousselle) me dit souvent : ‘‘ne fait pas de fautes évitables, car on a besoin de toi’’. Je pense quand même que certaines sont vraiment sévères […] Je dois être plus intelligent, être plus sur le terrain et aider l’équipe. »

David Holston va devoir faire taire les mauvaises langues qui disent qu'à 37 ans il arrive en bout de course.

Photo : Jacques Cormarèche