La thématique sociale de la saison de Ligue Féminine est la sensibilisation à la maladie de l’endométriose.
« C'est une maladie qui touche plus de 190 millions de femmes dans le monde. Il faut encore entre 7 ans et 10 ans pour la diagnostiquer. C'est une des premières causes d'infertilité. Aujourd'hui il n’y a aucun traitement curatif. Plus on en parle et moins la maladie est tabou,» a souligné lors du media day de la LFB, Cécile Togni-Purtschet, présidente d’Info-Endométriose, aux représentantes des 12 clubs, qui sont des jeunes femmes avant d’être des basketteuses.
La ligue féminine a demandé à la Lyonnaise Sandrine Gruda de venir témoigner de son combat contre la maladie.
« Il existe plusieurs niveaux d’endométriose. J’ai la forme la plus légère, la plus vivable de l’endométriose parce que je n'ai de douleurs que lors de mes règles mais des femmes ont des douleurs 30 jours sur 30. Bien sûr j'ai un suivi gynécologie et au niveau des aliments. J’ai un régime anti-inflammatoire plutôt basique donc sans gluten sans lactose, parfois sans sucre sans viande, en fonction des états de crise. Je gère plutôt bien. Pour l’instant, je n’ai raté aucun match et aucun entraînement à cause de ça. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et c’est pour cela qu’on est là pour en parler haut et fort. »
Le soutien de la Ligue Féminine de Basket à cette cause se matérialisera notamment par l’EndoTour LFB dont chaque club accueillera une étape au cours de la saison lors d’un de ses matchs à domicile.
Voir le site Info-Endométriose.fr
Photo : Jade Avet L'Oiseau
