MVP de l’Euro U16 en 2017, dans le cinq all-star cet été au championnat du monde U17, Killian Hayes (1,96m, 17 ans) est un espoir mondial du basket. Le Choletais est attendu cette saison comme une révélation de la Jeep Elite.
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Comment s’est passé votre été ?
C’était un bon été. J’étais avec l’Equipe de France U17 et on a réussi à atteindre tous les objectifs du coach. C’est-à-dire dépasser les quarts de finale du mondial et ramener une médaille. Mais battre les Américains c’était un peu plus dur… (sourire) (NDLR: défaite 52-95).
Et le NBA Global Camp de Trévise ?
C’est la deuxième fois que j’y participais. Cette année j’ai pu y aller avec mes gars Théo Maledon et Malcolm Cazalon. C’est intéressant, mais ces événements la sont toujours spéciaux parce que les joueurs ne font pas vraiment ce qu’ils font habituellement sur un terrain. Tout le monde veut se faire voir donc des pivots vont prendre des tirs à trois points, par exemple. Mais c’était une bonne expérience et pour notre part on a réussi à se montrer.
C’était votre priorité de signer professionnel avec Cholet ?
Avant de partir en Equipe de France, j’ai observé avec attention toutes les propositions et j’ai eu une réunion avec le General Manager du club et le coach Regis Boissié. Il m’a expliqué le style de joueurs qu’il voulait, le style de jeu qu’il voulait développer qui est similaire à celui des Espoirs. J’étais déjà à l’aise dans ce style de jeu et ça m’a aidé à prendre ma décision.
Quelles autres propositions aviez-vous ?
Les plus intéressantes, celles qu’on a étudié avec beaucoup d’attention c’est Ludwisbourg, en Allemagne, et Vienne avec le coach Mike Brown.
Votre père DeRon est toujours aussi présent auprès de vous ?
Oui il est toujours là. Maintenant, il n’est plus dans le club mais il est toujours là. Il regarde mes entraînements et j’ai toujours mes entraînements individuels avec lui.
Que vous apporte-t-il dans votre formation ?
Il me permet de garder les pieds sur terre. On parle toujours de tout et n’importe quoi. Sur le terrain il va m’aider à acquérir des gestes techniques. On travaille beaucoup sur la répétition pour que je sois confiant dans ce que je fais.
Quel est votre rapport avec les Etats-Unis ?
Toute ma famille du côté de mon père est américaine. J’y vais tous les étés ce qui me permet de les voir régulièrement. Il y avait un autre basketteur dans la famille. Mon oncle jouait au basket mais il s’est blessé au genou avant d’aller à la fac et il n’a pas pu continuer. Sinon, j’ai la double nationalité et je suis parfaitement bilingue.
Avez-vous déjà été tenté par la High School ou la NCAA ?
Oui quand j’étais en minime. J’étais intéressé par une High School aux Etats-Unis, mais mon père a dit que c’était mieux pour moi de rester en Europe. Mon jeu me permettait plus de me démarquer en Europe alors qu’aux Etats-Unis des joueurs comme moi il n’y a que ça.
Pour revenir à Cholet, comment s’est passé votre première saison en Jeep Elite ?
J’aurais aimé jouer plus parce que je me sentais prêt. Même si je loupais l’entraînement du matin à cause des cours, je montrais des trucs très intéressants aux entraînements donc j’aurais aimé passer plus de temps sur le terrain. Je crois d’ailleurs que sur la fin de saison j’ai vraiment montré que j’aurais dû jouer tout au long de l’année. Mais ce n’est pas grave.
Cette saison votre rôle devrait être différent ?
Complètement. Je vais plus jouer et c’est aussi pour ça que j’ai choisi de rester. En même temps, c’est comme partout, si on s’entraîne bien on joue.
Avez-vous senti la différence entre jouer avec les espoirs et les adultes ?
J’ai senti que le jeu était plus mature. Il a très vite fallu que je sois mature parce que je faisais beaucoup de pertes de balle avec les espoirs en début de saison. Au fur et à mesure de la saison ce chiffre a baissé et je crois que c’est grâce aux entraînements des pros. J’ai appris à garder mon calme sur le terrain, ralentir le jeu.
Des joueurs vous ont-ils pris sous leur aile l’année dernière ?
David Michineau. J’étais tout le temps avec lui et Abdoulaye Ndoye, on parlait beaucoup.
Avez-vous eu l’impression de progresser dans le championnat Espoirs ?
Notre équipe a dominé toute l’année donc j’ai surtout progressé grâce au temps passé avec les pros à l’entraînement. L’entraînement des pros m’a aidé à me faciliter les choses en Espoirs. Presque toute l’équipe s’entraînait avec les pros donc quand on jouait le week-end c’était plus simple.
« Mon point fort c’est tout ce qui est jeu de transition, un contre un. Je suis très à l’aise là-dedans »
Selon vous, quel est votre vrai poste de jeu ?
Je suis un combo, 1-2. J’aime bien avoir la balle dans les mains, mais je sais aussi courir sans la balle et faire ce que fait un poste 2. Cette année je vais être utilisé en poste 1 et quand il y aura Tywain McKee je jouerai en 2. Lui aussi n’aime pas toujours monter la balle donc on pourra alterner selon les possessions.
Quels joueurs sont des exemples pour vous ?
Dans le style de jeu, je dirais Manu Ginobili dans sa créativité et ses appuis. J’aime aussi James Harden. Tout le monde sait qu’il score mais j’aime sa lecture de jeu, tout ce qui est sorti d’écran, pick and roll. Il est très bon dans ça.
Vous regardez beaucoup de basket NBA et Euroleague ?
Je regarde surtout les highlights. Il faudrait vraiment que je commence à regarder les matchs en entier pour pouvoir étudier le jeu.
Quels sont vos points forts et les axes que vous devez travailler ?
Mon point fort c’est tout ce qui est jeu de transition, un contre un. Je suis très à l’aise là-dedans. J’ai aussi développer un tir après dribble et j’aime beaucoup faire ça. Par contre je dois vraiment travailler sur le catch and shoot. Ça rentre, mais je ne suis pas très à l’aise avec ça.
Quel serait votre plan de carrière idéal ?
Je souhaiterais être drafté haut en 2020. Ensuite, je ne veux pas être un role player, je veux direct faire mes marques pour m’imposer. Je voudrais être All Star. Il y aussi 2024 (NDLR: les Jeux Olympiques à Paris)… J’ai encore le temps d’y réfléchir. C’est loin, mais il va falloir y penser vite.
Vous lisez et regardez tous les reportages qui vous concernent ?
On me montre tout ça. Mais je regarde surtout les scouting reports pour voir ce que j’ai à améliorer.
Quels sont vos centres d’intérêt en dehors du basket ?
La musique, le rap particulièrement. Je passe beaucoup de temps sur YouTube. Je viens de m’acheter une PS4 donc maintenant je joue beaucoup à GTA et NBA 2K.
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Comment s’est passé votre été ?
C’était un bon été. J’étais avec l’Equipe de France U17 et on a réussi à atteindre tous les objectifs du coach. C’est-à-dire dépasser les quarts de finale du mondial et ramener une médaille. Mais battre les Américains c’était un peu plus dur… (sourire) (NDLR: défaite 52-95).
Comment s’est passé le NBA Global Camp de Trévise ?
C’est la deuxième fois que j’y participais. Cette année j’ai pu y aller avec mes gars Théo Maledon et Malcolm Cazalon. C’est intéressant, mais ces événements la sont toujours spéciaux parce que les joueurs ne font pas vraiment ce qu’ils font habituellement sur un terrain. Tout le monde veut se faire voir donc des pivots vont prendre des tirs à trois points, par exemple. Mais c’était une bonne expérience et pour notre part on a réussi à se montrer.
C’était votre priorité de signer professionnel avec Cholet ?
Avant de partir en Equipe de France, j’ai observé avec attention toutes les propositions et j’ai eu une réunion avec le General Manager du club et le coach Regis Boissié. Il m’a expliqué le style de joueurs qu’il voulait, le style de jeu qu’il voulait développer qui est similaire à celui des Espoirs. J’étais déjà à l’aise dans ce style de jeu et ça m’a aidé à prendre ma décision.
Quelles autres propositions aviez-vous ?
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Photos: FIBA et LNB
Photo : FIBA