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Interview Lahaou Konaté : « À Nanterre, Pascal Donnadieu m’exploite très bien »

En stage de préparation avec l’Equipe de France avant le match contre la République Tchèque cet après-midi à 18h, Lahaou Konaté (1,96m, 27 ans) a répondu à nos questions après l’entraînement matinal de mercredi. L’homme à tout faire de Nanterre 92 s’exprime sur son expérience avec les Bleus et sur l

En stage de préparation avec l’Equipe de France avant le match contre la République Tchèque cet après-midi à 18h, Lahaou Konaté (1,96m, 27 ans) a répondu à nos questions après l’entraînement matinal de mercredi. L’homme à tout faire de Nanterre 92 s’exprime sur son expérience avec les Bleus et sur le début de saison avec le club des Hauts-de-Seine.

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Vous retrouvez donc une nouvelle fois l’Equipe de France, ça commence à être une habitude.

Une habitude je n’irai pas jusque-là encore… En tout cas, c’est un plaisir d’être là, c’est toujours un plaisir d’être appelé, de faire partie d’une fenêtre internationale. On a une mission, c’est de qualifier l’équipe pour la coupe du Monde.

Il y a toujours des absents et de la fatigue. On peut penser que votre rôle sera un peu plus important encore ?

C’est possible… A voir aussi avec les choix du coach. J’espère pouvoir apporter à ce groupe ce qu’il a besoin et donc réussir ma mission. De toute façon, moi je suis là pour une mission !

N’est-ce pas trop frustrant de venir pour les qualifications et de savoir que pour la compétition finale il a des chances que finalement vous ne soyez pas sélectionné ?

Non, pas du tout. Je prends ce qu’il y a à prendre, je ne suis pas la pour me plaindre. Je sais que c’est une opportunité pour moi de porter le maillot tricolore. C’est plus une fierté qu’autre chose. On verra ce qui se passera à la coupe du Monde, mais dans tous les cas je serai très content de voir ce groupe défendre les couleurs de la France.

Vous êtes beaucoup utilisé depuis le début de saison, comment vous sentez-vous ?

Ça va bien. C’est vrai que j’ai beaucoup été utilisé jusqu’à maintenant, mais j’essaye de faire en sorte de bien récupérer, mais ce n’est pas toujours facile. On engrange beaucoup de fatigue, surtout dans cette période. C’est une période souvent compliquée pour les sportifs. À part ça, mentalement je vais bien donc c’est cool.

Vous ne cessez de progresser, vous êtes une pièce maitresse de Nanterre cette saison, comment voyez-vous la suite de ta carrière ?

Franchement je ne sais pas du tout. Pour l’instant je n’y pense pas… Je suis focalisé sur ma saison, sur le fait de performer pour rendre mon équipe meilleure et essayé de rester dans le top 4 de Jeep Elite. Ce serait déjà énorme. J’essaye de ne pas penser trop loin.

En début de saison vous avez même dépanné à la mène, où est-ce que vous vous sentez le mieux sur le terrain ?

Ah très bonne question ! Je me sens très bien à l’aile, en poste 2/3. Je suis vraiment à l’aise dans ce poste là. Je sais que je peux dépanner au poste 1 comme en début de saison et l’année dernière j’ai même dépanner au poste 4 (sourire) ! Je peux donner un coup de main au poste 1, mais ce n’est pas vraiment ma zone de confort, mais j’aime bien être dans ce rôle parce que j’aime bien faire jouer l’équipe. Dépanner au poste 1 ça me dérange pas mais mon poste de prédilection c’est le 2/3.

Avant vous étiez considéré comme un fort défenseur et petit à petit vous avez su développer une capacité à être aussi bon des deux côtés du terrain. Il y a eu un déclic particulier ?

C’est à force de travail. Je savais aussi que j’avais des capacités offensives très honorables donc je savais que tôt ou tard j’allais avoir ma chance. J’ai continué à bosser pour progresser et je pense que tant que tu essayes de surpasser tes limites et que tu essayes de travailler au maximum ça paye. J’ai la chance à Nanterre de pouvoir m’exprimer avec Pascal Donnadieu qui m’exploite très bien et avec mes coéquipiers qui me mettent bien en valeur.

Vous êtes le meilleur joueur de la deuxième équipe du championnat, même s’il est encore tôt et qu’il peut se passer beaucoup de choses, est-ce que vous pensez aussi aux récompenses personnelles ?

Ce n’est pas du tout mon truc ! Je n’y pense même pas. Finir MVP c’est tellement loin, la saison est tellement longue, il peut se passer tellement de choses… Je n’ai jamais eu de récompense individuelle sauf le titre de MVP du match des champions en 2017. J’avais terminé deuxième au vote de meilleure progression de Pro B. Je ne porte pas d’attention à ce genre de récompense. Je vis au jour le jour, je suis juste heureux de pouvoir faire de ce sport mon métier. Tout le reste, c’est du bonus.

Avec une seule défaite sur les six derniers matchs de championnat, pensez-vous que l’équipe a trouvé son rythme ?

Franchement oui. On a récupéré tout le monde, on a un bon rythme, on a de vrais bon gars. Tout le monde est très motivé, les gars sont très impliqués. On s’entend aussi très bien en dehors du terrain donc ça aide vachement. J’espère qu’on va continuer sur cette lancée et continuer à progresser en écoutant les consignes du coach pour pouvoir avancer sereinement jusqu’à la fin de saison.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

A Nanterre c’est très simple. On veut participer à la Leaders Cup, essayer d’aller le plus loin possible en Coupe de France et faire les playoffs, tout simplement. On verra ce qui se passera parce qu’une saison c’est très, très long. L’année dernière on voyait Monaco tout beau et finalement c’est Le Mans qui termine champion. On sait que tout est possible dans notre championnat.

Que pensez-vous de votre nouveau surnom « Black Jesus » ?

Je déteste ce surnom… Je n’aime pas trop, ça fait un peu caricatura. A la base c’est juste un petit délire avec mes coéquipiers et puis c’est sorti dans les journaux donc je n’ai pas trop kiffé. Ça me met plus mal à l’aise qu’autre chose. Dans l’équipe, entre nous c’est marrant, mais je n’aime pas qu’on m’appelle comme ça. Je préfère qu’on m’appelle Lahaou (sourire).

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Vous retrouvez donc une nouvelle fois l’Equipe de France, ça commence à être une habitude.

Une habitude je n’irai pas jusque-là encore… En tout cas, c’est un plaisir d’être là, c’est toujours un plaisir d’être appelé, de faire partie d’une fenêtre internationale. On a une mission, c’est de qualifier l’équipe pour la coupe du Monde.

Il y a toujours des absents et de la fatigue. On peut penser que votre rôle sera un peu plus important encore ?

C’est possible… A voir aussi avec les choix du coach. J’espère pouvoir apporter à ce groupe ce qu’il a besoin et donc réussir ma mission. De toute façon, moi je suis là pour une mission !

N’est-ce pas trop frustrant de venir pour les qualifications et de savoir que pour la compétition finale il a des chances que finalement vous ne soyez pas sélectionné ?

Non, pas du tout. Je prends ce qu’il y a à prendre, je ne suis pas la pour me plaindre. Je sais que c’est une opportunité pour moi de porter le maillot tricolore. C’est plus une fierté qu’autre chose. On verra ce qui se passera à la coupe du Monde, mais dans tous les cas je serai très content de voir ce groupe défendre les couleurs de la France.[/arm_restrict_content]

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Photo : Bellenger/IS/FFBB

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