Après deux ans en tant que coach associé auprès de T.J. Parker à l’ASVEL, Freddy Fauthoux (49 ans) a repris du service à Bourg-en-Bresse en tant que numéro un, un poste qui lui « manquait » et qui lui réussit bien, avec cinq victoires pour une seule défaite depuis le début de la saison.
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C’est un personnage du basket français. Frédéric, alias Freddy, Fauthoux a fait le choix de Bourg-en-Bresse à l’intersaison pour succéder à Laurent Legname. Après le début de saison prometteur de son équipe, Petitou a accepté de converser avec Basket Europe à propos de son départ de l’ASVEL, de la construction de son groupe à la Jeu, de la situation de l’Elan Béarnais mais aussi de la progression de sa fille, Marine, après sa très belle Coupe du monde en Australie avec l’équipe de France. Entretien.
Après cinq ans à Levallois, vous avez fait le choix de rejoindre l’ASVEL en 2020 comme coach « associé ». Dans les faits, considériez-vous que vous étiez coach associé ou coach assistant ?
« Coach associé, clairement. Dans le fonctionnement au sein du staff, les rôles étaient bien clairs et définis. La collaboration était telle qu’on me l’avait expliqué au départ, il n’y a pas eu de surprise. Quand Tony (Parker) m’a appelé pour devenir coach associé, c’était pour moi une opportunité de voir autre chose, d’être au contact de joueurs internationaux – moi qui l’ai été il y a quelques années (rires) -, de savoir comment ils vivaient leur quotidien, etc. Et à titre personnel, d’apprendre sur le plan tactique et manageurial des meilleurs coaches européens en Euroleague. Mes cinq ans à Levallois étaient déjà une superbe expérience, celle de l’ASVEL l’a aussi été. Le tout a été plutôt bénéfique. »
Quelles étaient vos liens avec T.J. Parker ?
« Nous étions souvent ensemble toute la journée pour préparer les entraînements, les stratégies de match, pour avoir une vision un petit peu plus globale. T.J. avait de la pression, plus que moi puisque j’étais en retrait, comme tout le monde l’a bien vu, et on essayait d’avoir ensemble cette analyse un peu plus sereine par rapport au management des joueurs. »
Y avait-il plutôt un manque ou une frustration de ne pas être le coach numéro 1 ?
« Ce n’était pas une frustration, pas du tout, car je savais en signant là-bas quel allait être mon rôle, j’avais demandé à Tony (Parker) de bien le définir. C’était plutôt un manque, et c’est ce que j’ai dit à Tony quand je suis reparti car je voulais revoler de mes propres ailes, si on peut dire ça comme ça. L’opportunité de venir à Bourg-en-Bresse est venue assez vite et elle était très belle car c’était l’occasion de rebondir dans un club ambitieux, un club qui voulait gagner des matches, comme moi. On sait qu’il n’y a pas beaucoup de places dans le milieu donc une place dans un club bien structuré, sain et qui veut avancer, c’est une belle opportunité. Tout s’est très bien goupillé. »
« En tant qu’entraîneur, on a souvent des certitudes et c’est parfois dur d’en bouger. On ne va pas se mentir, ces deux ans m’ont aussi permis d’être en recul et d’observer avec un autre oeil »
Que vous ont apporté ces deux saisons à l’ASVEL, tant sur le plan tactique avec l’Euroleague notamment que sur le plan humain ?
« Il y a d’abord un aspect de management : comment le coaching staff compose avec un groupe entre 12 et 15 joueurs, voire davantage avec les jeunes, comment on utilise certains grands joueurs, comment on fait tourner, quel discours adopter, comment on gère les entraînements au milieu. Quand on n’est pas dedans, même si l’on observe, on ne peut pas le comprendre dans le détail. Ça m’a aussi permis de côtoyer des joueurs de plus près, notamment Vincent Poirier, Thomas Heurtel quand il est venu à l’ASVEL, etc. Sur le plan tactique, ça m’a aussi permis d’étudier le jeu plus en profondeur. Même si on regarde les matches à la télé, ça nous permet de scouter les différences défenses que proposent les uns et les autres, comment s’articulent les joueurs autour… Ça donne des idées, ça fait progresser. En tant qu’entraîneur, on a souvent des certitudes et c’est parfois dur d’en bouger. On ne va pas se mentir, ces deux ans m’ont aussi permis d’être en recul et d’observer avec un autre oeil. »
Quand vous étiez à Villeurbanne, avez-vous reconnu l’Euroleague par rapport à l’époque où vous étiez joueur à Pau ?
« C’est dur de faire un parallèle (rires). Tout a évolué, tout simplement. Le jeu n’est plus du tout le même, tout est beaucoup plus physique et athlétique. Il y a des préparateurs physiques, il faut prendre bien plus soin des joueurs. Il y a surtout beaucoup plus de matches qu’avant. Aujourd’hui, c’est un vrai championnat à part entière alors qu’auparavant, il fallait sortir des poules, on ne jouait pas forcément toutes les équipes chaque année… Toutes les équipes ont pratiquement 14-15 joueurs. A l’époque, nous étions 10 (sourire). Plus globalement, tous les clubs se sont structurés. Tout a évolué. Si je prends l’exemple de l’Elan Béarnais, à mon époque, nous étions déjà un club structuré, au niveau des autres. Mais tout ça a évolué vers d’autres sphères depuis. Un certain nombre d’équipes comme Barcelone ou Madrid font tous leurs voyages en avion privé par exemple. C’est quand même quelque chose d’intéressant pour la récupération, même si toutes les équipes ne le font pas, et l’ASVEL n’est pas non plus décroché par rapport à tout ça d’ailleurs. »
« L’Elan Béarnais est bien sûr mon club de coeur – tout le monde le sait -, et je suis bien sûr inquiet pour eux parce que la dette à rembourser est conséquente »
Vous auriez pu signer à Pau à l’intersaison, François Lamy a-t-il finalement joué un rôle déterminant dans votre venue à Bourg ?
« Disons que François Lamy (consultant) et Fred Sarre (directeur sportif) ont joué un rôle, sans négliger non plus les discussions que j’ai eu avec le président Julien Desbottes. Le choix de Bourg n’est pas lié à Pau, j’ai accepté la proposition de la JL car c’est tout simplement le meilleur projet qu’on m’a présenté. D’autant que j’avais eu écho ce qui se passait à l’Elan et que, même quand ils m’ont appelé, j’avais déjà mon idée en tête que ça allait être dur d’y aller. J’ai bien écouté leur projet et discuté avec quelques personnes pour savoir s’il pouvait réellement tenir la corde, mais j’ai vite compris que ceux qui avait racheté initialement le club ne l’aimaient pas et n’étaient pas très intéressés par l’héritage de l’Elan Béarnais. Ça m’a attristé et je savais que je n’avais rien à faire à cet instant à Pau tout en sachant que dans le même temps, les personnes qui m’ont proposé le projet de Bourg-en-Bresse sont des personnes en qui j’ai une énorme confiance. »
Au-delà de votre position, la situation de l’Elan Béarnais vous inquiète-t-elle ?
« En tant qu’ancien joueur de l’Elan Béarnais, parce que c’est bien sûr mon club de coeur – tout le monde le sait -, je suis bien sûr inquiet pour eux parce que la dette à rembourser est conséquente. J’en parlais le weekend dernier (NDLR : victoire de Bourg sur Pau 92 à 77) avec le coach Eric Bartecheky, qui était plutôt confiant pour se renforcer d’un joueur. Et deux jours plus tard, la ligue refuse. Forcément, le club est sur un fil tendu et ça se ressent sur le plan sportif, la preuve avec ce groupe à seulement 8 rotations, et même si c’est une superbe opportunité pour les 2-3 jeunes de qualité qui sont avec eux, ce n’est jamais une assurance tout risque en début de saison. Il y a de la qualité mais la saison est longue et on verra comment ils arrivent à négocier tout ça. Cela risque d’être tendu jusqu’à la fin. »
D’un point de vue personnel, quelle émotion cela vous a procuré de gagner avec Bourg contre l’Elan Béarnais le weekend dernier ?
« Beaucoup de bien (rires). Ce sont des matches que l’on coche dès qu’on a le calendrier en début de saison, comme ceux de Limoges par ailleurs, et pour d’autres raisons. Mais je ne me vois pas perdre contre l’Elan Béarnais, c’est une certitude ! Même si je les aime beaucoup, j’ai trop envie de les battre à chaque fois parce que c’est l’histoire qui est comme ça (sourire). »
« À Bourg, le gros du travail a été de remettre en confiance certains joueurs parce qu’on sentait bien qu’il y avait encore quelques traumatismes de la saison passée »
N’avez-vous pas été étonné que Laurent Legname n’arrive pas à imprimer sa patte à Bourg la saison dernière ?
« Comme je l’ai déjà dit, je me garde bien de juger ce qui s’est passé car je n’étais pas à l’intérieur, je ne connais pas les histoires des uns qui sont là, des autres qui n’y sont plus. Chacun a sa version des faits, et moi je ne fais qu’écouter, je ne peux pas juger en étant à l’extérieur. C’est difficile d’en faire une analyse. Ce que je peux dire en ce qui me concerne, c’est que le début de saison a été un petit peu compliqué dans un sens où le gros du travail a été de remettre en confiance certains joueurs, de créer un groupe, de créer des liens parce qu’on sentait bien qu’il y avait encore quelques traumatismes de la saison passée. »
Depuis votre arrivée, et encore après la victoire en Eurocup contre Cluj-Napoca mercredi, vous n’avez de cesse de rappeler vouloir « redonner confiance » à vos joueurs. Quelle est votre méthode pour cela ?
« Je ne sais pas si j’ai une méthode particulière mais je suis quelqu’un de proche avec mes joueurs. Je fonctionne beaucoup à l’humain, c’est en moi. Ça ne veut pas dire que je laisse tout passer, je sais être dur de temps en temps, mais c’est aussi aimer ses joueurs, essayer de les comprendre, communiquer avec eux. Avant d’être des sportifs professionnels, ce sont des hommes. Ils ont des sentiments, des émotions. Si j’ai une méthode, c’est celle-ci. Pour le reste, c’est beaucoup d’entraînement, mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles sur et en dehors du terrain, tout en étant exigeant. »
Axel Julien connait un début de saison en deçà de ses standards et commence à se reprendre avec une belle performance en Eurocup notamment. Est-il à l’image de cette méthode basée sur l’humain ?
« Sans tout dévoiler, j’ai effectivement beaucoup parlé avec Axel en début de saison. Par la suite, je l’ai un petit peu laissé tranquille et puis je suis revenu vers lui. C’est quelqu’un de très volontaire. Et je peux comprendre qu’il ait été en difficulté au départ car il a mal vécu le fait que son entraîneur de toujours soit remercié. C’est malheureusement le sport de haut niveau, et s’il faut comparer avec ma situation passée, je suis par exemple resté 18 ans à l’Elan Béarnais comme joueur, j’ai voulu y entraîner et on m’a refusé l’accès (rires). C’est la vie, ce n’est pas toujours simple, les astres ne sont pas toujours alignés. Donc Axel a entrepris un travail sur lui-même : mental, physique. Et j’étais très content de son match en Eurocup car je crois que ses efforts commencent à payer. De toute façon, nos 11 joueurs doivent être performants toute l’année si l’on veut gratter quelque chose donc on a besoin de lui comme des dix autres. »
« Le fait que le club ait très bien travaillé en amont pour obtenir l’invitation en Eurocup – même si elle n’a pas fait plaisir a tout le monde – nous a permis d’attirer des joueurs de talent comme Floyd, Palmer ou Mike »
On ne connaissait pas bien vos Américains au départ mais le début de saison nous fait dire que ces choix portent pour le moment leurs fruits. Comment l’expliquez-vous ?
« La base de joueurs français déjà présents à mon arrivée était encore sous contrat. Et tous étaient des joueurs référencés dans le championnat, la plupart participant régulièrement lors des fenêtres internationales en équipe de France, avec pour tous au moins deux ans d’expérience en Eurocup ou en BCL. Donc nous avons pris le parti, avec François Lamy, Fred Sarre et Julien Desbottes, de leur associer des joueurs complémentaires et qui n’allaient pas leur faire de l’ombre. Si on prend l’exemple du poste 4, on avait Pierre Pelos, un gros joueur d’attaque avec un niveau technique au-dessus de la moyenne, il fallait lui associer en complément un joueur beaucoup plus vif, plus athlétique, plus physique, pour pouvoir jongler sur les profils et faire ressortir les qualités de chacun. On a fait comme ça sur chaque poste. La difficulté de procéder de la sorte, c’est d’établir une hiérarchie, mais c’est notre parti pris de privilégier la complémentarité. Cela doit permettre à un joueur de briller un jour, puis à un autre de le faire le lendemain. La preuve avec notre début de saison : Jordan Floyd a été étincelant lors du premier match (NDLR : 41 points) ; contre Cluj, c’était James Palmer et Pierre Pelos. Il faudra que ça alterne pour que chacun soit performant tout au long de l’année. »
Quels sont les dessous des venues de Jordan Floyd et de James Palmer, vos deux principaux leaders offensifs ?
« Ce sont deux joueurs avec beaucoup d’ambition, qui ont envie de voir plus haut, comme beaucoup. Ce sont les deux joueurs qu’on a choisi dans la construction de notre équipe pour marquer des paniers un peu tous seuls car on peut faire toutes les stratégies du monde, toutes les créations, c’est le talent qui fait parfois la différence. Il nous fallait donc des joueurs talentueux, et ces deux joueurs le sont. Jordan (Floyd), qui était suivi par François Lamy depuis un bon moment, a vraiment commencé à exploser sur la fin de saison précédente en Grèce (NDLR : avec Kim Tillie à Kolossos Rhodes), et on s’est dit que c’était peut-être la dernière année qu’un club de la taille de Bourg-en-Bresse pouvait s’offrir ses services, même s’il n’avait jamais joué en coupe d’Europe. Ses qualités d’attaquant nous ont plu, de même que James Palmer qui a lui une panoplie beaucoup plus complète car il est capable d’évoluer sur les postes 2, 3 et 4 avec un arsenal offensif important. Aussi, le fait que le club ait très bien travaillé en amont pour obtenir l’invitation en Eurocup – même si elle n’a pas fait plaisir a tout le monde – nous a permis d’attirer des joueurs de talent comme eux deux, sans oublier d’autres joueurs comme Isiaha Mike. »
Avoir un groupe de 11 joueurs n’est-il pas trop important pour arriver à responsabiliser tout le monde entre deux compétitions ?
« (Respiration) Quelque part, responsabiliser tout le monde pour arriver à un objectif commun, c’est un peu mon métier (rires). Je suis convaincu que c’est comme ça qu’on arrivera à durer tout au long de la saison. Onze joueurs, c’est suffisant pour arriver à mixer Betclic Elite et Eurocup car il y a quand même deux fois moins de matches de saison régulière qu’en Euroleague. L’équipe a été construite pour partager les responsabilités donc ça n’est pas un problème. »
« J’étais un joueur de rotation, plutôt adroit et décisif dans les moments importants tandis que Marine est beaucoup plus douée, elle sait faire quasiment toutes les choses possibles sur un terrain de basket »
Votre fille Marine Fauthoux a disputé la Coupe du monde en Australie avec un rôle majeur chez les Bleues. Êtes-vous surpris par sa progression ?
« C’est toujours compliqué de parler de son enfant car il y a le coeur qui parle, et je ne veux pas paraître trop prétentieux. Si je devais parler d’elle comme une autre joueuse, je ne suis pas surpris. La question que je me posais surtout, c’est « à quel moment ça va arriver ? », parce que c’est une joueuse qui a beaucoup de talent et qui avait tendance à laisser venir le jeu à elle parfois. Et cette année, elle a eu les clés de l’équipe, à cause de défaillances et de blessures certes, mais aussi parce qu’elle a su saisir l’opportunité d’éclater réellement. Dans sa carrière, elle a su saisir sa chance très tôt, très vite, et plutôt bien, je pense. »
En tant que papa, comment gère-t-elle la pression de savoir qu’elle peut être amenée à mener le jeu de l’équipe de France pendant de longues années ?
« Plutôt très bien, je pourrais même dire qu’elle aime ça. Je pourrais presque dire qu’elle attend ça (rires). Pendant un moment, elle ne savait pas trop si elle voulait faire ce métier-là car c’est un métier de passion. Mais dès que c’est parti, elle m’a dit « c’est ça que je veux faire » et elle a toujours eu des ambitions très élevées, on voit qu’elle a envie d’être là ! Elle a vraiment la tête sur les épaules et elle a un esprit d’équipe assez incroyable. J’en parlais dernièrement avec Fabrice Serrano (NDLR : préparateur physique de Bourg et des Bleues) et avec Aimé (Toupane, sélectionneur de l’équipe France), qui a d’ailleurs très bien réussi à faire évoluer le groupe malgré les nombreuses absentes, Marine a su profiter de tout ça. Tant mieux pour elle ! »
Vous reconnaissez-vous dans son jeu ?
« Alors, pas du tout (rires) ! Il y a une chose qui nous rassemble, c’est cette hargne que nous avons tous les deux sur le terrain. Je peux dire que c’est commun à nous deux, et à toute la famille d’ailleurs. En revanche, Marine est beaucoup plus douée que moi intrinsèquement. J’étais un joueur de rotation, plutôt adroit et décisif dans les moments importants tandis que Marine est beaucoup plus douée, elle sait faire quasiment toutes les choses possibles sur un terrain de basket, des choses que moi je ne peux pas faire. Mais j’en suis très heureux ! (Rires) »
Etes-vous toujours son conseiller ?
« De moins en moins car elle a aussi besoin de voler de ses propres ailes, si vous voulez. Quand il y a des moments où ça va moins bien, elle me pose des questions mais sinon, elle a envie de vivre ses propres expériences. Et c’est bien car, dans une carrière, c’est toujours mieux de se tromper par soi-même pour ne pas refaire les mêmes erreurs sinon on manque de spontanéité et on n’arrive pas à devenir le joueur/la joueuse qu’on doit être. »
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C’est un personnage du basket français. Frédéric, alias Freddy, Fauthoux a fait le choix de Bourg-en-Bresse à l’intersaison pour succéder à Laurent Legname. Après le début de saison prometteur de son équipe, Petitou a accepté de converser avec Basket Europe à propos de son départ de l’ASVEL, de la construction de son groupe à la Jeu, de la situation de l’Elan Béarnais mais aussi de la progression de sa fille, Marine, après sa très belle Coupe du monde en Australie avec l’équipe de France. Entretien.
Après cinq ans à Levallois, vous avez fait le choix de rejoindre l’ASVEL en 2020 comme coach « associé ». Dans les faits, considériez-vous que vous étiez coach associé ou coach assistant ?
« Coach associé, clairement. Dans le fonctionnement au sein du staff, les rôles étaient bien clairs et définis. La collaboration était telle qu’on me l’avait expliqué au départ, il n’y a pas eu de surprise. Quand Tony (Parker) m’a appelé…
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Photo : Frédéric Fauthoux (Jacques Cormarèche)