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Livio Jean-Charles : « Le plan c’est de retourner en G-League »

Après une saison partagée entre la D-League et les playoffs en Pro A, Livio Jean-Charles (2,06m, 23 ans) est de retour à l’INSEP, là il a effectué sa formation. Mais cette fois, c’est pour découvrir la grande équipe de France. Lors de la journée des médias hier, il a répondu à nos questions.

Après une saison partagée entre la D-League et les playoffs en Pro A, Livio Jean-Charles (2,06m, 23 ans) est de retour à l’INSEP, là il a effectué sa formation. Mais cette fois, c’est pour découvrir la grande équipe de France. Lors de la journée des médias hier, il a répondu à nos questions.

Vous avez débuté la saison en D-League avant de revenir en France. Comment vous sentez-vous physiquement et que pensez-vous que cette expérience peut vous apporter en équipe de France ?

Ça a été une longue saison, avec ses hauts, ses bas, ses difficultés et ses joies. J’ai vraiment beaucoup appris en D-League, que ce soit sur le monde du basket ou sur moi-même. Je pense que ces épreuves ont été une sorte de préparation à ce qui va m’attendre en équipe de France où il faut que je sois performant et capable d’amener de l’énergie.

Sur quels aspects de votre jeu avez-vous progressé ?

Je dirais que j’ai une meilleure approche du jeu offensif, j’ai une grande confiance en moi. Je pense que ça s’est vu à mon retour à l’ASVEL.

Que pensez-vous apporter à l’équipe de France ?

Comme je l’ai dit, de l’énergie, de la défense et surtout de l’envie. Ce sont mes atouts, mais je ne sais pas exactement quel rôle me sera attribué. J’essaierai d’être un couteau suisse.

Qu’allez-vous faire la saison prochaine ? Allez-vous retourner en D-League ou essaierez-vous de trouver un contrat en Europe ?

La suite de l’article est réservée à nos abonnés :[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]Je ne sais pas encore ce qu’il va se passer. Le plan c’est de retourner en G-League mais rien n’est encore figé et j’ai encore la porte ouverte pour pas mal d’opportunités.

Pouvez-vous faire une comparaison entre la D-League et la Pro A ?

Tout le monde me pose cette question, c’est compliqué ! C’est pas vraiment comparable parce que déjà il n’y a pas les mêmes règles en défense et le jeu n’est pas pareil. Effectivement, il y a beaucoup de talent offensif en D-League. Mais la vision du jeu et la connaissance du basket n’est pas forcément la même. Cette culture européenne qu’on a est beaucoup moins présente qu’en Pro A.

Si vous deviez aider un jeune joueur à faire son choix, que lui conseilleriez-vous entre la D-League et la Pro A pour continuer à progresser ?

C’est du cas par cas. Ca dépend de l’envie du joueur, de sa situation contractuelle. Si une opportunité en D-League s’ouvre à lui, pourquoi pas, s’il tombe dans une équipe avec un bon projet pour lui parce que c’est surtout ça en réalité. Il faut avoir du temps de jeu.

Avez-vous eu des contacts avec Carl Ona Embo et Boris Dallo qui eux aussi étaient en D-League mais pour qui ça s’est moins bien passé que pour vous ?

Carl je l’ai vu, j’ai même joué contre lui, mais on n’a pas trop parlé. Mais Boris c’est vraiment un ami, j’étais avec lui à l’INSEP donc je lui ai parlé. C’était un peu compliqué à un moment mais en fin de saison il a eu plus de temps de jeu et il a pu s’exprimer et faire de bons matchs. J’espère qu’il continuera comme ça. Je ne sais pas où son futur se situe, mais c’est un bosseur donc ça ira pour lui.

Pouvez-vous nous expliquer comment se passe la vie d’une équipe en D-League ?

En France, la D-League a une connotation un peu péjorative mais, je vais parler pour la franchise que je connais (Austin Spurs) et peut-être Brooklyn aussi par rapport aux retours de Boris, il y a un vrai suivi, une réelle volonté de développer le joueur.

Si jamais vous deviez retourner en D-League, ça serait via un two-way contract ou un contrat classique ?

Si je retourne en D-League ça sera avec un contrat classique parce que je crois que les Spurs ont déjà donné leur deux two-way contract. C’est un pari, mais on est des compétiteurs. On aime ça.

Etes-vous inspiré par un parcours à la Axel Toupane qui après deux ans de D-League va jouer au Zalgiris Kaunas ?

Oui, comme j’ai dit c’est une transition pour un après. Si on arrive à bien en tirer parti, ça peut vraiment être bénéfique.

Vous retrouvez un autre Guyanais ici en équipe de France avec Kevin Séraphin. Vous vous connaissiez déjà ?

Oui je le connais même si on n’est pas de la même génération. C’est vraiment un gars sympa. D’ailleurs on est en train de réécrire l’histoire non ? Je ne suis pas sûr qu’il y ait déjà eu deux Guyanais en même temps en équipe de France. On va essayer de représenter les couleurs de la Guyane.[armelse][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

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