Frédéric Weis, 44 ans, est le consultant basket d’Eurosport pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Pendant la quinzaine, le vice-champion olympique à Sydney en 2000 apporte son éclairage sur l’équipe de France sur Basket Europe. Sixième épisode après la qualification des Bleues en quarts de finale malgré la défaite contre les Américaines (93-82), avec notre rivale l’Espagne en ligne de mire.
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Elles nous ont fait rêver, ces Françaises. On y a crû de bout en bout. Ça commençait mal avec les deux fautes de Sandrine Gruda et Helena Ciak. On s’est dit que ça serait compliqué, qu’on se ferait pilonner à l’intérieur. Et là, l’étincelle est arrivée par Iliana Rupert, la jeunesse. C’est vraiment incroyable ce qu’elle nous a proposés. Elle n’avait pas eu beaucoup de minutes jusque-là, mais elle a prouvé qu’elle pouvait être très rentable sur le terrain. La jeunesse aussi avec Marine Fauthoux avec qui elles ont créé une bonne relation. C’est super intéressant pour le futur mais déjà pour maintenant. Les Françaises ont fait ce qu’il fallait. On a eu une grande Endy Miyem, une très bonne Marine Johannes pour pouvoir rivaliser avec cette équipe des USA, qui a tremblé et qui finalement s’en sort plutôt pas mal.
C’est vraiment un plaisir de voir l’équipe de France évoluer à ce niveau face à Team USA, qui est composée de super super stars. On est ravi de les voir en quart-de-finale, elles le méritent et largement. On a aussi été satisfait de voir que le Japon est une très belle équipe, étant donné l’écart qu’elles ont mis au Nigéria. On se dit qu’à partir de là, finalement, la défaite contre elles étaient une contre perf’, oui, mais pas si terrible que ça. L’équipe de France a fait le taf, elle a été solidaire, elle a travaillé dur, on méritait d’être en quart. Ce que je retiens le plus, c’est que Team USA n’a pas fait la maline face à l’équipe de France, qui a joué dur de but en bout, avec une grosse adresse créée par une bonne circulation de balle. Ça a peut-être un peu péché au niveau de la défense sur la première mi-temps, mais ça a été beaucoup mieux ensuite. De bonne augure pour ce quart où on ne tombe pas contre Team USA !
Il y aura donc un France-Espagne en quart, et c’est le moment de montrer que l’on est meilleur qu’elles ! Les Espagnoles font plutôt un bon tournoi, on les connaît très bien. On les a notamment affrontées à Bercy, on avait fait un très bon match et on avait gagné. Je pense que l’on a toutes les armes pour le refaire. On est en train de monter en puissance dans ce tournoi. On l’a prouvé contre les Etats-Unis. Après, en cas de victoire, ça serait soit les Belges que l’on connaît très bien, une très belle équipe, soit le Japon, et ça pourrait être une revanche super intéressante. Pas facile évidemment. A la position où l’on a terminé (NDLR : 3e du groupe avec 1 victoire et 2 défaites), c’est logique, mais plutôt possible, et on se retrouverait avec une finale France-USA. C’est dur mais accessible, et au vu des rotations qui apportent, notamment Iliana Rupert, je me dis : pourquoi pas aller chercher cette médaille.
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Elles nous ont fait rêver, ces Françaises. On y a crû de bout en bout. Ça commençait mal avec les deux fautes de Sandrine Gruda et Helena Ciak. On s’est dit que ça serait compliqué, qu’on se ferait pilonner à l’intérieur. Et là, l’étincelle est arrivée par Iliana Rupert, la jeunesse. C’est vraiment incroyable ce qu’elle nous a proposés. Elle n’avait pas eu beaucoup de minutes jusque-là, mais elle a prouvé qu’elle pouvait être très rentable sur le terrain. La jeunesse aussi avec Marine Fauthoux avec qui elles ont créé une bonne relation. C’est super intéressant pour le futur mais déjà pour
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Photo : Montage Basket Europe (FIBA / DR)