Alors que l’AS Monaco pourrait être sanctionnée de 2 à 2,5 millions d’euros lors de la saison 2023-2024 en vertu de la mise en place d’une luxury tax par la Ligue Nationale de Basket (LNB), les dirigeants de la Roca Team envisagent de jouer avec deux équipes distinctes en Euroleague et en Betclic Elite selon Basket News.
Dans quelques jours, le 6 juin, la LNB devrait se prononcer sur l’instauration d’une luxury tax visant à sanctionner les clubs disposant d’une masse salariale de plus de 8,5 millions d'euros bruts à compter de la saison prochaine. Si elle est adoptée, alors chaque euro supplémentaire dépensé au-dessus de ce seuil serait taxé entre 70 et 80 centimes.
Ainsi, l’AS Monaco, plus grosse masse salariale de la saison en Betclic Elite (10,7 millions d’euros bruts sur l'exercice 2022-2023), pourrait être contrainte de payer plus de 2 millions d'euros par an, voire jusqu’à 2,5 millions d’euros si elle projette de se fixer autour des 12 millions de masse salariale. Les dirigeants monégasques envisageraient sérieusement la possibilité de mettre sur pied une équipe B composée majoritairement de joueurs locaux afin de disputer les matches de Betclic Elite et de ne pas inscrire ses joueurs étrangers dans la liste de la LNB, selon Basket News.
« D'autant que ces millions supplémentaires, que l'AS Monaco devrait très probablement compenser de la poche des propriétaires, pourraient potentiellement entraîner des sanctions de l'Euroleague en vertu de la réglementation du fair-play financier si l'implication financière des propriétaires dans le budget du club dépasse 50 % », ajoute le média.
Une affaire qui ne manquera pas de faire réagir tandis que l’équipe de Sasa Obradovic mène 2-0 contre la JL Bourg en demi-finale de Betclic Elite et qu’elle va tenter de conquérir au mois de juin son premier titre de champion de France.
Photo : Yakuba Ouattara (AS Monaco)