Appelé pour la première fois en équipe de France comme partenaire d’entraînement lors de la fenêtre de novembre, Malcolm Cazalon (1,98 m, 21 ans) poursuit son développement à Mega MIS. Un tremplin avec pour ligne de mire la NBA.
Malcolm Cazalon s’est établi depuis 2020 à Belgrade, dans le club de Mega en Ligue Adriatique. Un choix payant puisque l’ailier s’est installé dans le cinq de départ de l’équipe, tout en améliorant constamment ses statistiques. Lors de la saison 2020-21, il tournait à 6,9 points et 1,5 rebond de moyenne en 20 minutes (24 matches). En sept rencontres cette saison, il a atteint les 13,7 points de moyenne et 3,9 rebonds en 28 minutes de jeu.
Grâce à ses performances, le Français, resté dans les radars de Vincent Collet et de son staff, a rejoint le groupe bleu au mois de novembre : « J’échange beaucoup avec Rudy Nelhomme qui me disait que je pourrais être appelé prochainement. Donc quand j’ai eu la confirmation, ça m’a ravi », nous a-t-il confié à Nanterre.
Joueur majeur de la génération 2001 aux côtés de Théo Maledon et Killian Hayes, Malcolm Cazalon veut suivre leurs traces en NBA. Pour cela, il a continué sa formation professionnelle au sein d’un club réputé pour envoyer ses pépites vers la ligue américaine. Nikola Jokic, Ivica Zubac, le Français Timoté Luwawu-Cabarrot et biens d’autres encore sont passés dans les rangs de Mega avant de se présenter à la Draft NBA.
« Je ne regrette en aucun cas mon choix. Mon ancien coéquipier Nikola Jovic a été drafté l’an dernier. Il n’a pas beaucoup de temps de jeu car la concurrence est forte à son poste au Miami Heat. Mais tout se passe bien, il prend beaucoup d’expérience des joueurs confirmés. Depuis mon arrivée en Serbie, c’est dans les détails, tactiquement, je dirais que j’ai franchi un palier. J’ai vraiment appris les bons placements. Être au bon endroit au bon moment. »
La saison passée, Malcolm Cazalon avait retiré son nom de la Draft, ne se sentant pas prêt physiquement après une longue période de blessure. « Mes workouts avec les franchises n’avaient pas été bons mais j’ai eu des retours qui m’ont aidé à progresser », confiait-il. Cette année est différente et encore plus cruciale pour lui puisque c’est la dernière où il peut se présenter à la Draft : « Je ne me mets pas de pression. Je fais tout pour y arriver mais ce n’est pas une fin en soi pour aller en NBA. Je n’y pense pas quotidiennement. Je me focalise surtout sur le présent, ma saison actuelle. »
Photo : Malcolm Cazalon (Equipe de France)