Les 13 lauréats de la promotion 2022, qui vont être intronisés au Hall of Fame en septembre prochain, ont été dévoilés. Et parmi eux, un génie argentin, ancien membre du Big Three des San Antonio Spurs : Manu Ginobili.
Véritable magicien, couronné champion NBA avec les San Antonio Spurs à quatre reprises (en 2003, 2005, 2007 et 2014), multi-médaillé avec l’équipe nationale argentine, champion olympique (aux Jeux d’Athènes, en 2004), Manu Ginobili va entrer au Hall of Fame de la NBA, le panthéon du basket américain. L’ancien arrière, 44 ans désormais, fait partie des 13 lauréats de la promotion 2022 qui va être intronisé à Springfield (Massachusetts), le week-end du 9 et 10 septembre prochains. Une nouvelle reconnaissance on ne peut plus méritée pour un joueur issu du basket FIBA, drafté en 57ème position en 1999 – par un Gregg Popovich adepte de ce genre de coups de poker bien sentis – et qui aura réussi à imposer sa patte en NBA.
En attendant Tony Parker, qui sera éligible l’année prochaine et qui ne devrait pas tarder à imiter ses anciens compagnons de route, Manu Ginobili va devenir le deuxième joueur du Big Three des San Antonio Spurs à être intronisé au Hall of Fame après Tim Duncan. Pour rappel, l’Argentin, qui aura passé pas moins de 16 saisons sur les parquets de NBA, n’aura porté qu’un seul et même maillot, celui de cette même franchise texane des Spurs. « Voilà une autre chose à laquelle on ne s’attend jamais quand on commence à jouer au basket. Merci à tous ceux qui m’ont aidé pendant ce voyage », a-t-il réagi sur son compte Twitter.
Parmi les autres lauréats, on trouve une véritable légende de l’équipe nationale yougoslave en la personne de Radivoj Korac. Reconnu à titre posthume, près de 53 ans après sa disparition, dans un accident de voiture à l’âge de 30 ans, il a notamment remporté une médaille d’argent aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, deux médailles d’argent en Coupe du monde (en 1963 et 1967), ainsi que deux médailles d’argent et une de bronze à l’EuroBasket (respectivement en 1961, 1965 et 1963).
Photo : Manu Ginobili (FIBA)