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Marco Belinelli (Virtus Bologne) : "Je ne pense pas à la retraite"

Marco Belinelli a fêté en mars ses 38 ans et l'ailier de la Virtus Bologne n'envisage pas d'arrêter sa carrière dans quelques semaines.

Marco Belinelli © Virtus Bologne

Il n'est pas permis à n'importe qui d'être à 14,1 points de moyenne en Euroleague à 38 ans. Mais justement Marco Belinelli, 860 matches en NBA au compteur, n'est pas n'importe qui. L'âge ne semble pas avoir de prise sur lui.

"La flamme que j’ai en moi malgré mon âge, l’amour du basket me poussent à faire cela, confie-t-il à Basket Zone. Je le fais pour le défi, pour prouver que je peux encore être un joueur important. Je le fais parce que j’ai toujours un grand désir d’ajouter des titres à mon armoire à trophées, mais surtout d’ajouter des titres à l’armoire à trophées de la Virtus Bologne. Ce que je fais n’est pas seulement mon mérite, mais aussi celui de l’équipe, du club, de l’entraîneur. J’aime les défis, je vais sur le terrain en essayant d’être moi-même, de faire mes preuves, d’aider l’équipe à gagner. Tant qu’il y aura ce désir de faire, ce désir de compétition, je continuerai. Ensuite, bien sûr, le moment viendra où je serai en difficulté et ce sera probablement le moment où je dirai : 'OK, ça suffit maintenant'… mais ce n’est pas encore le moment. J’ai 38 ans, je me sens bien physiquement, nous verrons d’année en année. Je ne pense pas à la retraite. Quand je plaisante avec ma femme, je dis que je prendrais ma retraite à 40 ans, mais nous verrons bien d’année en année. La chose importante est de garder l’amour du basket, le désir de s’entraîner, le désir de me défier et de défier le gars qui est plus jeune que moi, qui me pousse à aller sur le terrain et à faire mes preuves."

Pas de retraite dans l'immédiat mais visiblement pas non plus de retour en équipe nationale pour le Tournoi Pré-Olympique.

"Je suis heureux d’entendre mon nom mentionné en relation avec l’équipe nationale, mais nous devons aussi être honnêtes : le groupe de l’équipe nationale est un bon groupe déjà créé, donc je ne sais pas si ma présence pourrait apporter quelque chose de positif ou de négatif. En ce moment, il y a d’autres priorités dans ma vie, et même si l’équipe nationale n’en fait pas partie, j’ai toujours accordé beaucoup d’importance aux Azzurri. Je suis père de deux petites filles et après une très longue saison au cours de laquelle nous avons joué beaucoup de matches entre le championnat et l’Euroleague, j’ai besoin de me reposer, d’être avec ma famille, j’ai besoin de faire mes entraînements et ensuite je pourrai commencer la saison avec la Virtus d’une manière positive, donc en ce moment il est difficile pour moi de répondre mais c’est compliqué."

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