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Marco Belinelli (Virtus Bologne) : « Qu’est-ce qui me manque à propos de la NBA ? Rien du tout « 

Revenu dans son pays et à la Virtus Bologne après 860 matches en NBA, l’Italien Marco Belinelli  (1,96m, 35 ans) n’est absolument pas nostalgique du temps passé, comme il le déclare à  Il Foglio. Un extrait de l’interview.

Revenu dans son pays et à la Virtus Bologne après 860 matches en NBA, l’Italien Marco Belinelli  (1,96m, 35 ans) n’est absolument pas nostalgique du temps passé, comme il le déclare à Il Foglio. Un extrait de l’interview.

«Qu’est-ce qui me manque à propos de la NBA ? Rien. Pour être honnête, rien du tout. Je n’ai même pas vu de match à la télé. Je suis content de mon choix et quand je vais m’entraîner, je le fais avec le sourire. Après 13 ans, je voulais rentrer chez moi et m’impliquer dans une ligue autre que la NBA. En Amérique, j’ai beaucoup joué, beaucoup volé, toujours voyagé. Ici, j’ai la chance de pouvoir passer beaucoup plus de temps avec ma femme, d’être plus proche de ma famille et de mes amis qui ont toujours été très importants pour moi. »

Il estime que le championnat italien est piégeux et excitant :


« Je pense que c’est un bon championnat. Beau et particulier. Il y a des équipes qui sont plus fortes sur le papier comme Milan, Venise, Sassari, Brindisi, nous, mais c’est une ligue tellement équilibrée qu’il ne faut jamais rien tenir pour acquis. Je suis heureux de jouer pour ça et de le faire avec Virtus, une équipe qui a à juste titre des ambitions. Je suis revenu pour ça. Parce que le projet vise haut, parce que nous pouvons rêver de remporter le championnat. Nous voulons atteindre l’objectif pour nous, le club et la ville de Bologne, dans l’espoir de pouvoir bientôt récupérer nos fans.«

Son statut est différent à la Virtus et il veut faire profiter à tous de son expérience.

« Je voulais redevenir un leader. Quelque chose qui me met la pression, mais j’en avais besoin. Avoir un club qui veut grandir et gagner. J’avais besoin de ressentir ça. Pouvoir apporter mon expérience dans les vestiaires, sur le terrain, mais aussi dans le club car j’en ai vu tellement en Amérique et j’ai appris quelque chose d’organisations parfaites comme celle de San Antonio. Je ne suis pas une personne qui parle beaucoup, mais j’aime ce sport et je crois pouvoir transmettre ma passion. J’ai une excellente relation avec le président Zanetti, avec Baraldi, avec Paolo Ronci et j’essaie d’apporter ma contribution aussi d’un point de vue organisationnel et je vois que nous pouvons grandir et atteindre des objectifs importants. J’ai déjà remporté un championnat, mais je suis ici pour réessayer. Et puis le rêve des Jeux Olympiques demeure «

Photo: Virtus

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