Pour 20 minutes, la présidente déléguée de Lyon ASVEL Fémininin, Marie-Sophie Obama, explique que ce n’est pas un vrai désavantage de jouer les deux matches de quart-de-finale d’Euroleague face à Sopron en Hongrie.
« La règle des bulles sanitaires est connue depuis le début de la saison d’Euroligue : il ne pouvait pas y avoir d’aller-retour classique dans le contexte Covid-19. Les contraintes et l’impact économique d’une bulle sanitaire sont assez lourds donc on a fait le pari de ne pas candidater. Et puis ce n’est pas forcément évident pour les joueuses d’être enfermées toute une semaine à 20 minutes de leur domicile. Jusque-là, dans la compétition, ça s’est avéré être un faux avantage pour les équipes ayant accueilli des hubs. Enfin, quasiment toutes à part Sopron (rires). À chaque fois, on a vécu des moments forts en partant avec tous les salariés. Il y a un esprit de mission avec tout le club mobilisé, ce qui crée une énergie positive. »
Sur un tout autre point, et après avoir répondu qu’elle n’est pas choquée que Marine Johannès soit surnommée la « Steph Curry au féminin », Marie-Sophie Obama se dit agacée par certaines exigences formulées à l’encontre de sa joueuse :
« Ça m’agace qu’on lui fasse toujours le procès de ne pas être assez leader. Beaucoup de monde attend d’elle qu’elle reprenne le flambeau de Céline Dumerc en équipe de France. Regardez déjà tout ce qu’elle peut vous offrir et foutez-lui la paix à Marine ! Que chacun soit comme il est. Elle ne raffole pas des caméras, c’est comme ça. On voudrait des sportifs qui soient à la fois des bons communicants, des ambassadeurs, des militants… »
Photo: FIBA