Dans le groupe de la France, la Serbie, championne d’Europe en titre, a loupé son entrée dans la Coupe du Monde avec une défaite face au Canada (60-67). La coach Marina Maljkovic demande de la patience vis à vis d’une équipe qui a perdu plusieurs cadres.
« Elles étaient prêtes pour le match, tout allait bien. C’est difficile d’expliquer à l’équipe à quel point les duels physiques contre le Canada sont difficiles et vous l’avez vu dans le match. Le fait que ce soit le premier match a certainement affecté les filles, mais ce n’était pas de la nervosité classique. On a fait un très mauvais deuxième quart-temps. Le premier était bon, mais nous n’avons pas réussi à continuer comme ça. Nous avons essayé au troisième et au quatrième quart-temps de revenir et de changer différents types de défense pour arrêter leur élan. Nous avons réussi à les égaler au rebond. Cependant, lorsque vous jouez comme vous l’avez fait en deuxième période et que vous perdez 19 balles, vous ne méritez pas de gagner.«
Sans des joueuses comme Sonja Petrovic-Vasic, la Serbie est en reconstruction.
« La génération précédente avait aussi sa propre façon de grandir et celle-ci doit passer par là. Je vous le répète et vous le répéterai tous les jours, c’est que je crois en elles. Je l’ai dit en février, ainsi qu’en mai après trois mois de travail. Elles sont en train d’apprendre. Avant le match avec le Japon et le Mali, on n’a pas d’entraînement. Cependant, comme c’est pour tout le monde, c’est aussi pour nous –
Cette nuit, les Serbes ont affronté le Japon. Marina Maljkovic prévenait :
« Le Japon joue un basketball totalement différent de celui du Canada. Ce sera un match très difficile, le Japon est une bien meilleure équipe. Il a disputé la finale des Jeux olympiques de Tokyo. Les Japonaises n’ont pas la force des Canadiennes, mais elles ont une vitesse et des shotteuses incroyables. Elles sont ensemble depuis six mois et en tant qu’équipe, elles sont fortes. »
Photo : FIBA
