La coach Marina Maljkovic est une référence sur le circuit féminin. Multiple médaillée avec la sélection serbe, elle est à la tête de l'équipe du Fenerbahçe avec laquelle elle espère remporter la première Euroleague féminine de l'histoire du club turc.
À la veille du 8 mars, et de la Journée internationale des droits des femmes, Marina Maljkovic a partagé son point de vue sur l'évolution du basketball féminin. Des propos à retrouver en intégralité sur le site de la FIBA.
Spécialisée dans le coaching, la fille de Bozidar - l'entraineur qui a mené le CSP au titre européen en 1993 - est avant tout revenue sur la place des coaches féminines dans ce sport et tout particulièrement sur des questions d'égalité de chances entre les femmes et les hommes.
"L'avenir est à nous, les femmes. Je suis le témoin direct d'excellentes nouvelles entraîneuses à travers l'Europe qui arriveront très bientôt sur la "scène principale". Mais si quelqu'un veut que je serve de modèle, qu'il le fasse, non pas parce que je suis une femme, mais parce que je suis une bonne entraîneuse. Le sexe n'a rien à voir avec les modèles.
J'aime cette tendance à l'émergence de jeunes entraîneurs parmi les anciens joueurs. Il n'y a pas une seule jeune équipe nationale où les femmes ne jouent pas un rôle majeur, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'elles méritent cette place. Je pense qu'en donnant des exemples aussi positifs, nous motiverons certainement plus de filles à commencer à s'imaginer entraîneuses de basketball. C'est mon objectif.
En obtenant autant de médailles que possible, nous les motiverons également. Deux médailles d'or et une de bronze de l'EuroBasket féminin, ainsi qu'une médaille de bronze olympique, m'ont certainement aidée à intéresser les filles serbes au basketball.
Si une équipe exclusivement composée de filles peut remplir une salle de basketball de 2 000 spectateurs, je pense que ces filles méritent le même salaire qu'une équipe masculine de 2 000 spectateurs. C'est tout."
Photo : FIBA
