L’ailier croate Mario Hezonja (2,03 m, 27 ans) a réalisé une superbe saison d’Euroleague avec UNICS Kazan (14,2 points et 6,1 rebonds) avant que le club russe soit mis au piquet. Lui qui a joué pour Orlando, New York et Portland de 2015 à 2020, certifie dans une interview pour Tatar-inform qu’il n’a pas spécialement envie de retourner en NBA.
Hezonja considère cette saison comme l’une des plus accomplies de sa carrière.
« Oh, bien sûr. A Barcelone, j’étais très jeune. Et puis, en NBA, j’étais jeune aussi, je n’étais pas toujours le premier violon. Et à Kazan, j’ai eu beaucoup de chance, ne serait-ce que parce que trois de nos entraîneurs parlent croate (Velimir Perasovic, Milan Karakash et le Serbe Djordje Varagic). Ils me soutiennent beaucoup, m’aident, tout comme le président du club. Super organisation ici. »
Et donc, à la question de savoir si c’est son projet de faire un nouveau saut en NBA, il répond :
« Non. Il y a beaucoup de choses que je n’aime pas là-bas. Il n’y a aucune envie de revenir en NBA, j’y ai vu beaucoup de choses. L’été, quand commencent les préparatifs de la saison NBA, il y a un niveau complètement différent, c’est quelque chose d’incroyable. Par conséquent, chaque été, je retourne en Amérique et je prépare la saison là-bas, avec de grands joueurs, je le répète, c’est un niveau complètement différent. Mais si nous parlons de savoir si je retourne en NBA ou non, alors tout peut arriver, mais je n’y retournerai pas. Je n’ai pas eu autant de respect sur le terrain que je le méritais. De plus, à mon avis, le basket en NBA est plus un spectacle qu’un match. »
Par ailleurs, le Croate parle du fait que son père, et aussi son oncle, ont été des joueurs professionnels de water-polo.
« Mon père a été à un moment donné le meilleur gardien de but d’Europe en water-polo. Il était excellent dans ce sport. Mais la guerre a commencé et il a dû partir au front. Et quand mon père est revenu de la guerre, j’ai toujours joué au water-polo avec lui et ses amis, bien que j’étais tout petit à l’époque. Parallèlement, je jouais au football, au handball et au basket. Et mon père m’a dit : choisis une chose. Et j’ai choisi le basket. »
Photo : Euroleague