Fils du mythique entraîneur Stetislav Pesic, ancien international allemand, Marko Pesic, 44 ans, est le Directeur Général du Bayern Munich. Le succès du Bayern, qui vient de se qualifier pour la première fois aux playoffs d’Euroleague, c’est beaucoup le sien. Sur Gazzetta.gr, il évoque la montée en puissance régulière de son club:
« C’est ma dixième année au Bayern. J’ai tout vécu dans ce club. Nous sommes pratiquement partis de zéro. Je suis venu au Bayern lors de la saison 2011-12 en tant que nouveau directeur sportif de l’organisation. Il y avait six personnes dans les bureaux, sept avec moi. Aujourd’hui, nous en avons 60. Les progrès que nous faisons chaque année sont impressionnants ! Entre-temps, nous avons connu de grandes déceptions, ce qui s’est passé, par exemple, l’année dernière (…) Au Bayern, nous procédons étape par étape. Il y a d’abord eu la montée en Bundesliga, puis la qualification pour les playoffs allemands. Ensuite, nous nous sommes fixés comme objectif de remporter le championnat et de garantir notre participation à l’EuroLeague. Nous l’avons fait. Vient maintenant la qualification pour les playoffs. Je ne vous dirai pas que dans les trois prochaines années nous gagnerons l’Euroleague mais nous voulons pouvoir jouer le Final 4 ! Me demandez-vous si c’est réaliste? Je crois que si nous continuons à travailler comme nous en avons l’habitude, c’est possible ».
Le « plus » du Bayern cette saison, c’est incontestablement son entraineur italien, Andrea Trincheri. Marko Pesic explique ce qui l’a poussé à le faire signer :
«La plus grande qualité d’Andrea tient au fait qu’il est capable de s’adapter très rapidement à l’environnement, à la culture et aux aspirations d’un club. Il l’a prouvé, non seulement cette année mais aussi l’année dernière au Partizan (Belgrade) ou les années précédentes à Bamberg. C’est pourquoi c’était mon premier choix. Il ne faisait aucun doute à l’époque qu’il s’intégrerait parfaitement au club. Il est également entouré d’un super staff d’entraîneurs… Je peux dire que mon père vit pour le basket et Andrea en est très proche. Il est dans son bureau toute la journée, il… est marié avec le basket-ball et c’est très important. Au début de la saison, nous avons présenté notre plan. Nous lui avons expliqué que « tout le monde ici vous respectera. Nous ne deviendrons pas fous si vous perdez un ou deux matchs. Vous pouvez être serein ». Maintenant, les choses se passent exactement comme nous l’avions prévu. Je pense que l’entraîneur Trinchieri a la capacité de travailler au Bayern sans regarder à gauche et à droite de ses épaules, mais en pensant uniquement au basket-ball. Je suis très content pour lui. Il était toujours proche de remporter l’Eurocup ou de se qualifier pour les playoffs de l’EuroLeague. Je suis content qu’il l’ait fait via le Bayern. »
Photo: Bayern Munich