En réalisant un triple double ce jour-là, Mateusz Ponitka (1,98 m, 29 ans) a permis à la Pologne de tomber la Slovénie et de se qualifier aux demi-finales de l’EuroBasket. A Przegląd Sportowy, le nouveau joueur du Panathinaikos raconte s’être blessé à la mâchoire et qu’il a failli perdre toutes ses dents. Il insiste aussi sur le fait que le basket est très populaire en Serbie et en Grèce.
Le Polonais joue avec un appareil dentaire depuis plusieurs matchs suite à un choc lors d’une rencontre à Belgrade et c’est sa femme qui a insisté pour qu’il aille voir un médecin sur place. Il a rencontré alors un fan innattendu.
« Nous sommes allés à la clinique. J’entre dans le cabinet, il y a un médecin et ses assistants, l’un d’eux est un vieux monsieur. Il me regarde avec surprise, me dévisage, ça a duré un moment. Le médecin a demandé ce qui s’était passé, m’a assis dans un fauteuil, a demandé des documents. L’aîné a pris mon passeport, l’a ouvert et a crié : « Non, je n’y crois pas ! » J’ai eu peur que quelque chose n’allait pas avec mon passeport. Et la personne de dire : « C’est Ponitka ? Vraiment ? Poni, Poni, Luka Dončić, EuroBasket, oh mon Dieu ! » et ainsi de suite. Il s’est jeté sur moi dans le fauteuil, a commencé à me serrer dans ses bras. Le deuxième assistant était également enthousiasmé par la situation. Ils avaient regardé nos matchs gagnés à l’EuroBasket. Ils ont pris des photos souvenirs. J’ai offert à ce vieil homme un polo Panathinaikos en souvenir parce que je n’avais rien d’autre avec moi. Enfin, on peut dire que ma femme, en me persuadant de cette visite, m’a sauvé les dents. Elle m’a sauvé la vie. Maintenant, je vais porter ce corset pendant cinq semaines. »
Ca, c’est pour la Serbie. Mais les basketteurs sont aussi au centre de l’actualité en Grèce.
« Quand il y a des conférences avec les médias, ce ne sont pas trois journalistes qui viennent, mais 25 personnes, il y a des caméras et des micros. Il y a beaucoup d’activités de fans dans les médias sociaux, de nombreux journaux sportifs, beaucoup d’articles sur les sports locaux, pas seulement sur le basket-ball. Dans les kiosques, je vois des couvertures de journaux et toujours le Panathinaikos ou l’Olympiakos dessus. Cool, car grâce à cela, vous savez que la ville est animée par le sport. »
Quant aux objectifs, ils sont clairs :
« Le Panathinaikos a toujours le même objectif. Vous jouez pour la victoire à chaque match. Le plan est avant tout de gagner le championnat grec. Et en ce qui concerne l’Euroleague, le top huit serait en effet une grande réussite et certainement un grand pas en avant après les deux saisons précédentes. »
Mateusz Ponitka, 145 sélections, a par ailleurs annoncé vouloir faire une pause dans sa carrière internationale.
Photo : FIBA