Matthew, racontez-nous ce tir qui permet à l’équipe de France de se sauver d’un faux-pas ?
"J’étais libéré, j’étais en confiance. Rudy (Gobert) a eu la lucidité de me sortir le ballon au bon moment. Je me suis mis dans une position préférentielle. Quand je sors de ma main gauche, ce sont des tirs que j’aime bien. J’ai eu de la chance que ça tombe dedans et je suis content d’avoir pu arracher cette prolongation qui s'est transformée en victoire.
Rudy Gobert disait qu’il vous en voulait de ne pas avoir tiré sur votre premier appui…
(Sourires) Oui, comme je l’ai dit, j’ai essayé de me mettre dans une position que j’aime bien. J'aime bien me lever après ma main gauche. En plus, ça m’a permis d’obtenir la faute. Donc je ne sais pas pourquoi Rudy m’en veut mais, sans ça, on serait restés à -1 (rires).
Est-ce un des grands moments de votre carrière ?
C'est le plus grand moment de ma carrière, le plus gros shoot de ma carrière pour l'instant, même si j'espère que je vais en vivre d'autres. Mais mettre un tir comme ça pour arracher une prolongation devant 27 000 personnes, je ne pense pas que ça arrive tous les jours.
Que ressentez-vous quand ça tombe dedans ?