Triple médaillée d’argent aux championnats d’Europe, médaillée de bronze olympique à Tokyo avec les Bleues, vainqueur de l’Euroleague avec Koursk et de l’Eurocup avec Bourges, double championne de France – et MVP en 2019 – et même médaillée d’argent au mondial de 3×3 en 2012… Héléna Ciak a l’un des plus beaux palmarès du basket français. À 32 ans, la plus grande joueuse de l’équipe de France par la taille (1,97 m) rêve de continuer jusqu’à ce que son corps ne réponde plus, et pourquoi pas jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024. La joueuse de l’ASVEL est l’invitée de notre rubrique « mi-temps avec ».
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QT1 – Dans le rétroviseur : « Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent »
La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
« Instantanément, je pense à François Gomez. Il a été mon entraîneur quand je suis passée pro. C’est un entraîneur assez dur, assez cash. Quand j’ai débuté, j’ai pris cher, clairement (rires). Il était souvent derrière moi, à me pousser. Parfois, j’ai eu envie d’abandonner parce que c’était vraiment intense. Mais j’ai continué, et j’ai compris qu’il faisait ça parce qu’il croyait en moi. Et, au final, ça m’a donné confiance. Aussi, je ne pourrais pas répondre à cette question sans citer mon agent Jérémy (NDLR : Medjana, de Comsport). Il a toujours été là. Ça va faire 10 ans qu’on travaille ensemble. Franchement, j’ai une confiance aveugle en lui, on a une très bonne relation et j’ai toujours suivi. Sans lui, je n’aurais pas eu toutes ces opportunités dans ma carrière. »
Le coach qui vous a le plus marqué ?
« Hormis François (Gomez), qui a été l’un de mes meilleurs coachs, Lucas Mondelo m’a marqué quand j’étais en Russie (NDLR : au Dynamo Koursk entre 2016 et 2018). Tactiquement, c’est un des meilleurs que j’ai eus. J’ai énormément appris et j’ai vraiment apprécié de travailler avec lui, au-delà et de sa personnalité atypique. C’est un gagneur mais il a aussi un côté humain, c’est ce que j’ai apprécié chez lui. Grâce à lui, j’ai adoré cette expérience en Russie. »
Le plus grand coup de gueule que vous avez vécu ?
« Je n’en ai pas connu énormément. Des « petits » coups de gueule arrivent souvent après une défaite, mais un « gros » coup de gueule… Je me rappelle de celui de Tenerife avec l’équipe de France à la Coupe du monde 2018. On avait perdu en quarts de finale face à la Belgique, et de beaucoup (NDLR : 86-65), c’était un match horrible, un non-match. Après ce match, c’était assez chaud dans le vestiaire, aussi bien de la part de la coach Valérie (Garnier) que des leaders, Sandrine (Gruda) avait pris la parole… On avait un match pour la 5e place même pas 24h après, c’est sûr qu’il fallait se remobiliser tout de suite parce qu’on n’avait pas le temps. Mais c’était une très grosse désillusion. »
Le moment le plus mémorable de votre carrière ?
« Le titre d’Euroleague, forcément. Des années auparavant, je n’aurais jamais imaginé gagner un titre comme celui-là. C’est dur, on sait le boulot que c’est. D’autant que lors de ma première saison en Russie, on est restées invaincues du premier match jusqu’au dernier. On a tout gagné. Et ce titre, j’avais tellement d’émotions… Pour moi, c’était vraiment la consécration, l’aboutissement de toutes ces années de travail où je n’ai pas lâché. Surtout que cette année-là, j’étais clairement partie dans un bled en Russie. Heureusement qu’à la fin, on gagne le titre (rires). Ça a vraiment une saveur particulière. Et je rajouterais aussi cet été avec l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo avec cette médaille de bronze… On revient de loin ! En poules, on ne gagne qu’un seul match, on se qualifie in extremis, et on arrive à gagner cette médaille à l’arrachée. Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs. »
La 3e mi-temps la plus folle à laquelle vous avez participé ?
« On rentre dans les dossiers là (rires). Evidemment, quand on a des titres, on doit les fêter. Quand on est rentrées à Koursk pour célébrer le titre d’Euroleague, on a fait une première partie avec les dirigeants, les joueuses, il y avait des grandes tables avec des gens dont on ne savait même pas qui c’était, des gens hauts placés. Et ils ont la tradition des shots de vodka. Là-bas, c’était à chaque discours. Et c’était limite « si tu bois pas, tu es malpolie ». Et pour moi, c’était assez chaud, parce que je ne suis pas trop fan de ça, mais c’était l’euphorie. Puis nous avons fait la deuxième partie entre nous, les joueuses, et… on l’a bien fêté ce titre ! La suite n’appartient qu’à nous. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas (rires). »
Pourquoi portez-vous le numéro 16 à Lyon et 8 en équipe de France ?
« Quand j’étais plus jeune, c’était « les grands numéros pour les grandes ». A chaque fois, j’avais le 15, le 14, je ne pouvais pas aller en-dessous, c’était comme ça. Plus tard, j’ai commencé à prendre le 8 parce que j’étais fan de Yannick Souvré. Rien à voir avec mon poste de jeu mais j’aimais beaucoup son leadership, ses qualités en tant que joueuse. Je me souviens de l’Euro 2001, je l’admirais. J’aimais bien Isabelle Fijalkowski aussi, mais c’est le numéro 8 qui est resté. Et ensuite, j’ai pris le 11 et le 16… Pourquoi d’ailleurs ? Le 8 devait être pris (rires). »
QT2 – Au révélateur : « C’est un petit chaudron à Mont-de-Marsan. Le public, j’ai l’impression que c’est la foire pendant 40 minutes. J’entends l’orchestre, les supporters, c’est impressionnant. Quand on va là-bas, on sait que ça va être plein et qu’il y aura du bruit. »
Quel bilan dressez-vous de votre début de saison ?
« Après un été très intense (NDLR : EuroBasket suivi des Jeux Olympiques avec les Bleues), la transition a été très rapide. Il a fallu enchaîner, et pas que physiquement, parce que mentalement aussi, l’année a été très intense, notamment le fait de jouer avec des bulles sanitaires, je ne peux pas le cacher. Puis je suis revenue à l’ASVEL après ma parenthèse à Fenerbahçe (transfert avorté). Tony (Parker) a été énorme, il m’a accueilli encore une fois à bras ouverts. Il a ensuite fallu un temps d’adaptation car, même si c’est le même club, il y a un nouvel entraîneur, de nouvelles joueuses, et un jeu vraiment différent de celui qu’on a pu avoir auparavant avec Valéry Demory. En tout cas, j’adore ce groupe. Il y a une bonne entente entre nous, il y a une bonne ambiance. C’est un plaisir de travailler avec elles. Sur le terrain, on a eu besoin de temps pour avoir les connexions et s’approprier le jeu. Si on fait abstraction du match d’hier (NDLR : interview réalisée au lendemain du quart de finale aller d’Eurocup perdu contre Mersin), on est sur une pente ascendante. On finit par récolter les fruits d’un grand travail en première partie de saison et on ressent que ça prend. On ne perd pas de vue l’objectif, celui d’aller chercher des titres. »
Que manque-t-il à votre équipe pour atteindre le top de sa performance ?
« Il ne nous manque que du temps. En fait, je suis vraiment confiante pour la fin de saison, je ne sais pas comment l’expliquer. L’équipe a grandi depuis le début de saison, chacune a trouvé ses marques. En début de saison, c’est sûr qu’on a eu des doutes. Mais, d’un autre côté, on a fait confiance au coach. Il fallait laisser du temps au temps. »
La coéquipière la plus bosseuse à l’ASVEL ?
« Les jeunes. Juste (Jocyte) et Dominique (Malonga), elles sont très souvent à la salle avant ou après l’entraînement. Forcément, la jeunesse, ça bosse beaucoup. Julie (Allemand) bosse aussi énormément. Je la vois souvent pour des extras muscu ou des séances de shoot. »
La plus drôle ?
« Le duo Alexia Chartereau – Marine Johannès. Ces deux-là, elles me font trop rire ! Quand elles sont ensemble, c’est quelque chose, on se marre tellement (rires). »
La plus râleuse ou mauvaise perdante ?
« Elle va m’en vouloir si je dis ça (rires) mais c’est Julie (Allemand). C’est mignon, ce n’est pas râleuse relou, c’est râleuse drôle. Elle peut râler dans le vestiaire mais après, elle va taper un gros entraînement. Et sur le terrain, elle fait du Julie. »
La joueuse la plus coriace que vous avez affronté cette saison en championnat ?
« Ça fait quelques années maintenant qu’on s’affronte mais c’est Isabelle Yacoubou. C’est hyper dur. Forcément, elle fait le double en carrure, elle est hyper physique. Même les bras en l’air, elle arrive à marquer. C’est vraiment la joueuse sur laquelle j’ai le plus de mal à défendre. Il y a des fois où je me questionne en me disant : « qu’est-ce que je vais faire pour essayer de l’arrêter ? » »
Les supporters les plus fervents en Ligue Féminine ?
« La salle la plus chaude, c’est à Basket Landes. C’est le petit chaudron à Mont-de-Marsan. Le public, j’ai l’impression que c’est la foire pendant 40 minutes. J’entends l’orchestre, les supporters. Et puis c’est la fête pendant tout le match, c’est impressionnant. Quand on va là-bas, on sait que ça va être plein et qu’il y aura du bruit. C’est chaud. »
QT3 – Dans le viseur : « Ici à Lyon, je suis vraiment bien. C’est presque ma ville de coeur. Je suis hyper reconnaissante par rapport à Tony (Parker) et ce qu’il fait pour le basket féminin. »
Vous n’êtes jamais restée plus de deux ans dans un club, hormis Lyon si on fait abstraction du transfert avorté à Fenerbahçe. Pourquoi ?
« Le fait de rester deux ans à chaque fois, c’est vraiment par opportunité. Je ne me suis jamais dit « c’est bon, deux ans, j’ai fait mon temps ». Vraiment, ce sont souvent des opportunités que je ne pouvais pas refuser. C’était des choix sportifs avant des choix financiers. Mais je n’ai jamais fui un club, c’est l’étranger ou l’occasion d’aller découvrir un autre club qui m’ont attiré. A chaque fois, j’étais émerveillée. Chaque année, je me fixais des objectifs et j’ai eu l’occasion de pouvoir les accomplir. Coïncidence, c’est arrivé à chaque fois au bout de deux ans dans ma carrière, mais ce n’était pas prémédité. »
Vous auriez pu découvrir la Turquie cette saison. Est-ce que l’étranger reste une possibilité pour vous dans la suite de votre carrière ?
« J’ai adoré découvrir une autre culture à l’étranger. J’ai toujours eu tendance à dire que l’étranger, je suis un peu restée sur ma faim. Si une offre se présente, un club, une expérience de fou, ce sera difficile de ne pas l’étudier, on reste des sportifs et l’aspect compétition est super important. Après, j’arrive en fin de carrière, même si j’ai un peu de mal à me l’avouer et que je me sens bien, je suis obligée de voir année après année pour étudier ce qui se présente. J’ai un peu plus de mal à me projeter loin. Mais quand une opportunité nouvelle se présente, j’ai du mal à faire semblant, je réfléchis forcément à deux fois. Après, ici à Lyon, je suis vraiment bien. C’est presque ma ville de coeur. Je suis hyper reconnaissante par rapport à Tony (Parker) et ce qu’il fait pour le basket féminin. C’est ce qui m’a séduit. »
Peut-on encore progresser à 32 ans ?
« Evidemment. Je suis une éternelle bosseuse. Jusqu’à ce que je raccroche, je serai toujours là pour travailler et faire des extras. Je l’ai toujours fait, et j’aime le faire. Je m’arrête jamais. C’est vrai que, parfois, on me dit « tu n’as plus 20 ans », mais je me sens tellement bien physiquement. Je fais tout pour me sentir bien jusqu’au bout. J’ai envie de continuer le plus longtemps possible, donc je fais le maximum pour, et je me sens en forme. Et il faut aussi dire que je continue d’apprendre au quotidien, notamment avec Pierre (Vincent). Là, je viens de me blesser, c’est un coup du sort (NDLR : fissure de fatigue au pied, quatre à six semaines). Le corps répond moins bien qu’il y a quelques années, ça commence à plier un peu. Quand je me suis blessée il y a quelques jours, je me suis dit « je ne suis pas fatiguée, pourquoi j’ai ça ? ». Et peut-être que si, inconsciemment, mon corps a peut-être beaucoup donné. A part ça, je garde la même éthique de travail. »
Vous avez 32 ans. A quel âge vous verriez-vous prendre votre retraite sportive ?
« Mon objectif ultime à long terme, c’est d’aller aux Jeux de Paris 2024. Ce serait le bouquet final. Je verrai forcément comment le corps et la tête réagissent d’ici là. Mais, tant que le corps suit, je continuerai. J’ai encore très envie de jouer, j’ai du mal à me donner un âge (rires). Peut-être que j’aurai des objectifs personnels à accomplir aussi. »
Que comptez-vous faire après votre carrière de basketteuse ?
« Je commence à y penser. Il faut, parce qu’une carrière de joueuse passe très vite. J’avoue que j’ai vraiment commencé à y réfléchir pendant le confinement. J’étais à fond. J’ai commencé à me renseigner. C’est hyper compliqué parce qu’on a tellement l’impression d’être dans un autre monde, le monde sportif… C’est tellement différent de la vie de quelqu’un qui se lève pour aller au bureau, on est tellement loin, c’est difficile de savoir dans quoi on se voit plus tard. Je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire mais je sais que je ne me verrais pas dans un bureau, toute seule, toute la journée. Au quotidien, je suis entourée et j’ai besoin de ça, d’être active, de voir de nouvelles choses. Je suis très maternelle (rires). Il y a une période où j’aurais bien voulu faire kiné. J’ai un bac scientifique, j’ai fait un an et demi de fac de science avant de me lancer complètement dans le basket. Je dois encore réfléchir. Peut-être que des opportunités s’ouvriront après ma carrière, je ne sais pas. »
Avant-même l’équipe de France, vous avez joué au 3×3. Quel est votre regard sur cette discipline ?
« Avant tout, le 3×3, c’est l’une de mes plus belles expériences. En 2012, j’ai fait partie de l’équipe médaillée d’argent aux premiers championnats du monde. On faisait office de pionniers quand même. J’en garde un excellent souvenir. L’ambiance fille-garçon, j’avais l’impression d’être en colonie de vacances, c’était génial. Quand je regarde le 3×3 aujourd’hui, je vois l’évolution de la discipline… Et je suis tellement impressionnée. Surtout les Jeux Olympiques l’été dernier, le niveau d’intensité a tellement augmenté par rapport à 2012. J’ai été bluffée. Ça a pris de l’ampleur. Je me suis presque demandée si j’aurais été capable de rejouer au 3×3, même si j’adorerais, c’est devenu tellement athlétique et intense. En tout cas, je suis très heureuse que la discipline ait grandi depuis 2012, ça a super bien marché d’ailleurs, et qu’elle soit devenue une discipline olympique. »
QT4 – Le quiz… Au buzzer : « Quand j’ai su qu’il n’y aurait pas Sandrine (Gruda) ni Endy (Miyem) ni Sarah (Michel), je me suis dit sur le moment : « mais est-ce que c’est à moi d’avoir ce rôle de leader ? ». Je n’étais pas prête. »
Combien comptez-vous de sélections en équipe de France, à 10 exceptions près ?
« Dernièrement, on a fait la remise des maillots à la fédé. Je crois que j’en suis à… 109 ou 110 ? »
Bonne réponse : 119 sélections, pour 668 points inscrits.
Contre quelle(s) équipe(s) avez-vous inscrit votre record de points (17 points) ?
« Je dirais l’Espagne et la Corée à Angers, ou quelque chose comme ça. »
Bonne réponse : contre le Japon, le 26 mai 2016 en amical à Angers, et l’Espagne, toujours en amical, le 17 novembre 2019 (victoire 65-58).
Qui détient le record de sélections en équipe de France, et surtout, avec combien de sélections, à 10 près ?
« Céline Dumerc, 262 sélections ? »
Bonne réponse : Céline Dumerc, 262 sélections, devant Paoline Ekambi, 254 sélections, et Elisabeth Riffiod, 247 sélections.
Qui a dit en février dernier : « On manque de leaders pour hausser la voix. Je prends conscience que je dois être un peu plus méchante. S’il faut le faire, je le ferai. Et, à l’avenir, je saurai que je peux le faire » ?
« C’est moi (rires). Quand j’ai su qu’il n’y aurait pas Sandrine (Gruda) ni Endy (Miyem) ni Sarah (Michel), je me suis dit sur le moment : « mais est-ce que c’est à moi d’avoir ce rôle de leader ? ». Je n’étais pas prête. Après la défaite contre le Nigéria, je me suis rendue compte que j’aurais dû le faire. Mais ce n’est pas quelque chose d’instantané. Ce rôle-là, ce n’est pas quelque chose d’inné chez moi. »
Bonne réponse : pour la première fois, elle était la doyenne du groupe en équipe de France en l’absence notamment de Sandrine Gruda.
Quelle est la plus jeune joueuse de l’effectif pro à l’ASVEL cette saison ?
« La dernière fois, je crois que j’étais trompée. C’est Dom ? »
Mauvaise réponse : Juste Jocyte (19 novembre 2005, 16 ans), trois jours plus tard que Dominique Malonga (16 novembre 2005, 16 ans).
« Juste a tellement pris en maturité cette année que j’ai l’impression qu’elle a pris cinq ans en deux ans (rires). »
En quelle année est né le FC Lyon Basket Féminin, qui est ensuite devenu en 2017 Lyon ASVEL féminin, à trois ans près ?
« C’est chaud là… Je me souviens des années où elles jouaient en robe. Je dirais 2008 ?
Mauvaise réponse : en 2000.
Hormis Pierre Vincent, pouvez-vous me citer quatre coachs passés par le club depuis 2008 ?
« Pierre Bressant (de 2008 à 2012 et 2017), Valéry Demory forcément (de 2017 à 2021), Marina Maljkovic (de 2013 à 2016) et… je donne ma langue au chat. »
Mauvaise réponse : il y avait également Laurent Buffard (de 2012 à 2013), Etienne Faye (de 2016 à 2017) et Gurvan Morvan (2017).
En parlant de Pierre Vincent, pouvez-vous me citer les quatre autres clubs hormis l’ASVEL féminin dans lesquels il a coaché en pro ?
« Il y a Orléans (2015-2017), Schio (2017-2021), l’ASVEL masculin (2011-2014) et… et bien oui, Bourges (2003-2011) ! »
Bonne réponse : il a également coaché l’équipe de France féminine et en équipe de France jeunes.
Hormis vous, quelles sont les 8 autres joueuses rentrées en jeu avec le Dynamo Koursk le soir de la finale d’Euroleague 2017 remportée face à Fenerbahçe ?
« Nnemkadi Ogwumike, Epiphanny Prince, Angel McCoughtry, Maria Vadeeva, Anna Cruz, Elena Kirillova, Anastasiaia Logunova et Ksenia Levchenko. J’ai adoré ce groupe. »
Bonne réponse : équipe coachée par Lucas Mondelo
Combien y’a-t-il de licenciés de basket en France, à 50 000 près, en 2019 ?
« 620 000 licenciés. »
Bonne réponse : 668 367 licenciés.
SCORE : 7/10
LE CLASSEMENT « MI-TEMPS AVEC » – SAISON 2021-2022
1. Jessie Begarin
1. Hugo Robineau
3. Amara Sy
3. Alex Chassang
3. Youssou Ndoye
3. Héléna Ciak
7. Gérald Ayayi
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QT1 – Dans le rétroviseur : « Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent »
La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
« Instantanément, je pense à François Gomez. Il a été mon entraîneur quand je suis passée pro. C’est un entraîneur assez dur, assez cash. Quand j’ai débuté, j’ai pris cher, clairement (rires). Il était souvent derrière moi, à me pousser. Parfois, j’ai eu envie d’abandonner parce que c’était vraiment intense. Mais j’ai continué, et j’ai compris qu’il faisait ça parce qu’il croyait en moi. Et, au final, ça m’a donné confiance. Aussi, je ne pourrais pas répondre à cette question sans citer mon agent Jérémy (NDLR : Medjana, de Comsport). Il a toujours été là. Ça va faire 10 ans qu’on travaille ensemble. Franchement, j’ai une confiance aveugle en lui, on a une très bonne relation et j’ai toujours suivi. Sans lui, je n’aurais pas eu toutes ces opportunités dans ma carrière. »
Le coach qui vous a le plus marqué ?
« Hormis François, Lucas Mondelo m’a marqué quand j’étais en Russie (NDLR : au Dynamo Koursk entre 2016 et 2018). Tactiquement, c’est un…
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Photo : Héléna Ciak (FIBA)