QT1 – Dans le rétroviseur
"On avait l'impression que les supporters jouaient à notre place, c'était un truc de fou !"
Vous avez un parcours atypique dans le basket, à quel moment avez-vous pensé que vous pourriez être professionnel ?
Avant le basket je faisais du foot donc au départ, je voulais être footballeur professionnel. J’ai compris que j’allais avoir du mal à le devenir. Quand j’ai commencé le basket, je suis resté dans cette optique de vouloir être un sportif professionnel. Je n'ai pas “chômé”, je savais que j’avais du retard à rattraper, j’avais vraiment cette idée de réussir dans le basket. J’ai obtenu ce que je voulais assez tôt. Est-ce que j’aurais imaginé avoir cette carrière là ? Non, mais j’avais cette idée en tête de devenir professionnel, de réussir dans le sport.
La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
Je ne dirais pas que quelqu’un en particulier a changé mon parcours, je dirais plus que des coachs m’ont permis de réaliser ce que j’ai pu faire. Je pense à Willy Sénégal, qui est venu me chercher quand j’étais en région parisienne et que j’ai signé à Vichy. J’ai eu aussi Thomas Andrieux. Il m’a énormément poussé, il avait cette expérience de joueur professionnel avant de devenir coach. Il m’a beaucoup conseillé sur les possibilités de devenir pro et d’exister dans le monde du basket. Je pense que les deux ont été les premiers vrais coaches que j’ai eu, ils ont un rôle dans ce que je fais aujourd’hui.