Michael Ruzgis a connu une destinée incroyable. Américain d’origine lituanienne, il a été champion d’Europe en 1939 avec la Lituanie et fut élu MVP de la compétition. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut sinon le premier du moins l’un des premiers joueurs américains du championnat de France, puis entraîneur de l’équipe de France, le seul étranger à ce poste, révolutionnant par ses méthodes la technique et la tactique alors très primaires, puis celui de l’équipe d’Espagne. Il eut plusieurs enfants, en Lituanie et en France, et un jour s’échappa sans jamais revenir…
L’enquête est en quatre parties. La première partie est ICI, la deuxième ICI, la troisième ICI, et la quatrième ICI.
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Avant-propos
Suivre la trace de Michael Ruzgis est un véritable jeu de piste. Il n’existe pas d’interview consistante, très peu d’écrits de sa part, les témoins de son parcours sportif sont décédés. Il subsiste de nombreuses zones d’ombre et c’est forcément frustrant. Mais ce que l’on connait de la vie et l’œuvre de l’Américano-Lituanien sont passionnants. C’est un personnage totalement méconnu du basket français et pourtant son rôle fut fondamental, notamment dans la quête de la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Londres en 1948. Cette enquête n’aurait pas été possible sans en amont le travail de fond du journaliste lituanien de LRT, Rytis Kazlauskas. On remercie également le documentaliste Vincent Janssen pour ses recherches et… Internet qui fait remonter à la surface des faits qui étaient enfouis et qui avaient échappé à la mémoire collective. Et enfin, nous sommes entrés en contact avec un personnage-clé de l’histoire de sa vie, l’un de ses fils.
Chicago, la base des émigrés lituaniens
Mykolas Paulius Ruzgys, alias Michael Paul Ruzgis, est né le 15 janvier 1917 à Chicago. Des documents militaires en font foi. Ses parents, Rafael Ruzgys et Ana Ruzgiai, d’origine finlandaise, étaient arrivés aux États-Unis à la fin du XIXe siècle en provenance du comté de Tauragė, à l’ouest de la Lituanie et ont eu sept enfants.
Chicago était la ville privilégiée pour les émigrés lituaniens, pour les juifs voulant échapper aux pogroms ou pour tous ceux souhaitant simplement une meilleure vie aux Etats-Unis. Beaucoup d’ouvriers ont trouvé un emploi dans les abattoirs, où leurs conditions de travail était abominables. Les effectifs de gens d’origine lituanienne sont passés dans la ville de 14 000 en 1900 à 80 000 vingt-quatre ans plus tard. Un texte rapporte d’ailleurs que Michael Ruzgis fut employé comme charcutier après avoir fréquenté La Salle Extension University, une institution privée disparue en 1982.
Le premier Américano-Lituanien à porter la bonne parole de la balle orange dans la patrie de ses ancêtres fut Darius Steponas lorsqu’il fut démobilisé de l’armée américaine en 1919. Il publia des brochures sur le basket-ball en langue lituanienne et créa le premier journal sportif, qui prit d’ailleurs ce nom, Sporto Žurnalas. En 1935, la Lituanie a eu l’idée de promouvoir un Congrès mondial dans sa capitale temporaire, Kaunas, en y invitant les Lituaniens disséminés partout dans le monde. La communauté lituanienne américaine y délégua une équipe de basket avec notamment la star de l’université de Notre Dame, Moose Krause (Edward Kriaučiūnas) et son frère Phil. Après le Congrès, trois joueurs sont demeurés sur place pour enseigner aux Lituaniens les secrets du jeu dont Konstantinas « Konnie » Savickus, qui devint entraîneur-joueur de l’équipe nationale. Il semble que la Lituanie bénéficia avant la Seconde Guerre mondiale de l’apport d’une vingtaine d’Américano-Lituaniens qui enseignèrent le jeu aux profanes tout en payant de leur personne sur le terrain.
Le plus connu est Frank Lubin, qui en Lituanie fut appelé Pranas Lubinas.
Frank Lubin, le premier héros du basket lituanien
Ses parents avaient été chassés de Lituanie par les Russes qui occupaient le pays et son père, un tailleur, faisait vivre une famille de sept personnes. Frank était né à Los Angeles. Avec ses deux mètres, c’était un géant pour l’époque et il avait eu une solide formation de basketteur à UCLA. Il fut champion olympique avec les Etats-Unis aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936 et fut invité ensuite en Lituanie, ce qu’il accepta. Son père, sa femme et sa sœur, qui étaient venus l’encourager en Allemagne, l’accompagnèrent. « Nous avons rencontré le président de la Lituanie et d’autres responsables. C’était merveilleux », expliqua t-il.
Les Lubin/Lubinas ne devaient rester en Lituanie que quelques semaines mais sa sœur se cassa une jambe lorsqu’une charrette où la famille avait pris place glissa sur le sol mouillé et finalement Frank s’installa dans le pays pendant trois ans. Il accepta alors de former des joueurs locaux et de disputer des matches amicaux avec l’équipe nationale. Comme toute personne d’origine lituanienne, il était considéré comme Lituanien en Lituanie. « La première impression était, non, les basketteurs lituaniens ne sont pas prêts à disputer des matches importants. Mais nous avons quand même joué. J’ai également été autorisé à jouer et, heureusement, nous avons battu les Lettons. Après cela, les Lituaniens n’ont pas voulu me laisser retourner en Amérique, », révéla t-il dans une interview au Los Angeles Times, il y a une trentaine d’années.
Frank Lubin fit ses adieux à la Lituanie en 1939, au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Il était à Milan avec l’équipe féminine lituanienne dont il était l’entraîneur lorsque le conflit éclata et c’est grâce à des officiels italiens que la délégation put retourner en Lituanie en train et en bateau en évitant de traverser l’Allemagne nazie. Après son retour aux Etats-Unis, Frank Lubin a continué à jouer au basket et il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire de l’Amateur Athletic Union, qui était alors une compétition de grande valeur. Il a joué jusqu’en 1955, alors qu’il avait 45 ans, lorsque des problèmes de genou l’ont incité à prendre sa retraite.
Mais donc en 1937, Pranas Lubinas est au cœur de l’équipe nationale lituanienne comme joueur majeur et stratège. Ses compères américains, Feliksas Kriaučiūnas et Pranas Talzūnas faisaient équipe avec lui. Il ne révéla jamais aux équipes étrangères sa nationalité américaine, la fédération lituanienne présenta à la FIBA un faux certificat de naissance en cyrillique. La Lituanie remporta une première fois le titre européen à Riga, ce qui déclencha au pays un énorme battage médiatique. C’était la première grande victoire des Baltes sur la scène sportive internationale. La passion pour le basket en Lituanie est partie de là. « Je n’oublierai jamais comment nous avons gagné à Riga et comment les gens nous ont reçu à la gare. Les gens étaient réunis à chaque station et nous ont accueillis comme nous, ici en Amérique, notre président », raconta Feliksas Kriaučiūnas à Voice of America.
La gloire à l’Euro de 1939
Michael Ruzgis a rejoint la Lituanie un an plus tard, à l’occasion de la première Olympiade nationale lituanienne, qui s’est tenue à Kaunas et Klaipeda avec plus de deux milliers de participants venus du monde entier dont vingt-cinq Américains. Plusieurs sports y furent à l’honneur dont… les danses folkloriques.
Dans le tournoi de basket, l’équipe de Michael Ruzgis parvint en finale où devant 6 000 spectateurs au Kaunas State Stadium, elle s’imposa 27-21 à l’Union lituanienne d’éducation physique conduite par Pranas Lubinas. Ruzgis marqua 13 points, soit à lui seul près de la moitié de ceux de son équipe. Il décida à son tour de demeurer en Lituanie au sein de l’équipe de la CJSO (Centrinė Jaunalietuvių Sporto Organizacija). Plutôt grand pour l’époque avec son 1,88m – moins généreux, ses documents militaires le listent à 1,85m pour 81 kg – il se distingua par son abattage sur le terrain et sa capacité à enseigner.
Michael Ruzgis rencontra Danute Vitartaite, qui devint sa femme. Elle avait étudié l’anglais à Kaunas, joué au basket et était une athlète accomplie, au point de remporter jusqu’à huit médailles dont une d’or aux 19e Jeux olympiques nationaux de Lituanie. Le mariage a été célébré au domicile de l’ambassadeur américain et au restaurant chic Metropolis. Les parents de Danute n’étaient pas favorables à ce mariage estimant que l’époux n’avait pas un « vrai » métier mais Michael Ruzgis usa de son charme pour les convaincre que leur fille n’avait pas épousé le premier venu.
La Lituanie obtint le droit d’organiser le championnat d’Europe de 1939, au Kaunas Hall spécialement construit en six mois pour cette grande occasion. Selon les coupures de presse de l’époque, on enregistra un total de 80 000 spectateurs. « Ici, on joue à « bureaux fermés ». 120 000 francs de recettes par jour, quelque 13 000 personnes à l’intérieur et plus d’un millier à l’extérieur, se contentant d’entrevoir par les portes vitrées ou de percevoir quelques échos de la manifestation », relata Le Petit Journal. Il y faisait très chaud si bien que l’on perça à la hâte plusieurs ouvertures pour faire entrer de l’air frais. Toute la ville était mobilisée. On édita trois timbres différents, des affiches à la tonne et même des cartes postales avec la caricature des joueurs.
Outre Mykolas Ruzgys, quatre autres Américano-Lituaniens, Juozas Jurgėla, Vytautas Budriūnas, Feliksas Kriaučiūnas et Pranas Lubinas renforcèrent l’équipe lituanienne. Lubinas était son entraîneur. « J’ai essayé de leur inculquer mon style de jeu. J’ai leur appris à faire des contre-attaques, à passer le ballon et défendre. Ce n’était pas comme le jeu des pros actuels où Michael Jordan prend tous les shoots. Je ne leur ai pas appris à être une équipe d’un seul homme, je leur ai appris à faire une passe au joueur qui a la meilleure position pour le shoot. »
Selon l’envoyé spécial de Paris Soir, Michael Ruzgis avait « les traits typiquement yankee avec une chevelure blonde » et aussi « une adresse incroyable sous les paniers ». Le journaliste précisa qu’une fois arrivé à Kaunas, il devient étudiant en philologie, soit l’étude d’une langue et de sa littérature à partir de documents écrits.
Avec 76 points dont 5 contre la France, Ruzgis fut le 5e marqueur du tournoi et le 2e de son équipe derrière les 97 points de Lubin. Les Lituaniens bousculèrent la France, 47-18, et pulvérisèrent la Finlande, 112-9 ! Robert Busnel, déclara en 1950, alors qu’il était entraîneur de l’équipe de France : « c’est le meilleur joueur que je n’ai jamais vu ». Bus avait été tout particulièrement impressionné par les feintes de l’Américano-Lituanien.
Le sort du championnat d’Europe se joua en fait dès le premier jour face à la Lettonie. « L’équipe lettone était bien entraînée et a offert un combat difficile », révéla Frank Lubin, qui précisa que trois Lettons s’étaient rendus à New York et Philadelphie pour apprendre le basket made-in-USA. « Tout a été décidé à la dernière minute. Les Lettons ont mené 36-35 et ont eu le ballon, mais nous l’avons repris. À ce moment, j’ai oublié la langue lituanienne. J’ai imploré : pour l’amour de Dieu, passe-moi le ballon ! Je me tenais sous le panier et finalement Arturas Andrulis, qui parlait couramment l’anglais, m’a passé le ballon. À la dernière seconde, je me suis retourné et j’ai pris un tir qui a abouti à notre victoire à 37-36. »
Selon Lubin, la foule était en liesse : « Ils ont couru vers le terrain et nous ont soulevés sur leurs épaules. Je pense qu’ils nous ont transportés pendant dix minutes. Ils ne pouvaient pas lancer le deuxième match, ils étaient tellement excités. J’essayais de leur dire : « Veuillez mettre les joueurs à terre. Nous devons jouer cinq autres matchs. Veuillez nous déposer ! (rire) » ». Si Lubin marqua 10 points dans ce match, c’est bien Ruzgis qui en fut le top scoreur avec 12 points. À la fin du match, un supporter lituanien mécontent de l’arbitrage du Français Leroy le prit à la gorge en le menaçant. Le manager de l’équipe de France Paul Giest l’écarta d’un crochet au corps.
Il est courant de dire que les champions ont remporté l’or, mais en 1939, il n’y avait ni or ni aucune autre médaille comme récompense. Les Lituaniens ont reçu une commode en argent et des montres des mains du président Antanas Smetona.
Avant ce championnat d’Europe, la délégation de Lettonie voulut interdire les joueurs à plus de 1,90 m ! Leur suggestion ne fut pas acceptée mais on distingua les joueurs en deux groupes et c’est pour cela que Michael Ruzgis fut élu Most Valuable Player au détriment de Frank Lubinas qui méritait cet honneur. À ce jour, Ruzgis partage ce trophée avec cinq autres Lituaniens : Pranas Talzūnas (1937), Modestas Paulauskas (1965), Arvidas Sabonis (1985), Šarūnas Marčiulionis (1995) et Šarūnas Jasikevičius (2003).
Dans le quotidien L’Auto, on peut lire qu’un match entre les Etats-Unis et une sélection européenne avait été envisagé à New York. Renato William Jones, le secrétaire-général de la Fédération Internationale, donna sa bénédiction. Michael Ruzgis aurait naturellement été invité. Mais la guerre allait mettre le monde à feu et à sang et ce projet ne fut jamais concrétisé. Pas plus que le match amical France-Lituanie prévu en avril 1940 à Paris.
La déchirure
Le pacte diabolique Ribbentrop-Molotov d’août 1939 associa l’Allemagne nazie aux communistes soviétiques pour se partager l’Europe centrale et orientale. Les trois États baltes furent attribués à l’URSS. Ce qui conduisit initialement à l’installation en Lituanie de garnisons de l’armée soviétique, sous couvert de « protection » contre l’invasion d’Hitler, et par de fausses assurances de respecter la souveraineté et l’indépendance du pays. Puis, en juin 1940, l’URSS rompit les accords et envahit les États baltes avec d’énormes moyens militaires. Cela marqua le début d’un demi-siècle d’occupation soviétique.
Les ressortissants américains reçurent des informations de l’ambassade des États-Unis en Lituanie selon lesquelles, en raison de l’évolution de la situation politique, il était nécessaire de retourner dans leur patrie le plus tôt possible. Michael Ruzgis, avait planifié sa vie à Kaunas lorsque sa femme était tombée enceinte. Il avait hâte que le bébé naisse et avait même eu l’idée que, s’il s’agissait d’une fille, son prénom serait Lidija. Il ne s’est pas immédiatement rendu compte qu’il devrait quitter sa famille nouvellement formée. Cette information a été confirmée par une lettre trouvée dans les archives de la famille de Danute Vitartaitė-Ruzgienė, écrite par son beau-père à sa petite-fille. « Ton père était un citoyen américain. Il a reçu un télégramme de Kaunas, puis un autre. Il n’a pas bougé. Quand il a reçu le troisième télégramme, il s’est mis à pleurer et je l’ai emmené à la gare de Šiauliai. Il est allé à Kaunas puis, après avoir reçu 300 dollars, il s’en est allé en Amérique », lit-on dans la lettre.
Selon les archives du service de l’immigration américaine, le 16 août, Michael Ruzgis a quitté le port finlandais de Petsamo pour New York, qu’il a atteint le 28 août. Sa fille est née le 30 août à Kaunas. Il ne l’a jamais vue. Un jour, Lidija Ruzgytė est tombée de son berceau, sa tête a frappé le sol et elle est restée sourde pour le reste de sa vie. Comme l’a expliqué plus tard sa mère, il n’y a pas eu à ce moment-là de décision de pratiquer une intervention chirurgicale. Lidija a pris exemple sur sa mère en devenant athlète et elle a même gagné la médaille d’or au championnat du monde des Jeux des Sourds.
A suivre.
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Avant-propos
Suivre la trace de Michael Ruzgis est un véritable jeu de piste. Il n’existe pas d’interview consistante, très peu d’écrits de sa part, les témoins de son parcours sportif sont décédés. Il subsiste de nombreuses zones d’ombre et c’est forcément frustrant. Mais ce que l’on connait de la vie et l’œuvre de l’Américano-Lituanien sont passionnants. C’est un personnage totalement méconnu du basket français et pourtant son rôle fut fondamental, notamment dans la quête de la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Londres en 1948. Cette enquête n’aurait pas été possible sans en amont le travail de fond du journaliste lituanien de LRT, Rytis Kazlauskas. On remercie également le documentaliste Vincent Janssen pour ses recherches et… Internet qui fait remonter à la surface des faits qui étaient enfouis et qui avaient échappé à la mémoire collective. Et enfin, nous sommes entrés en contact avec un personnage-clé de l’histoire de sa vie, l’un de ses fils.
Chicago, la base des émigrés lituaniens
Mykolas Paulius Ruzgys, alias Michael Paul Ruzgis, est né le 15 janvier 1917 à Chicago. Des documents militaires en font foi. Ses parents, Rafael Ruzgys et Ana Ruzgiai, d’origine finlandaise, étaient arrivés aux États-Unis à la fin du XIXe siècle en provenance du comté de Tauragė, à l’ouest de la Lituanie et ont eu sept enfants.
Chicago était la ville privilégiée pour les émigrés lituaniens, pour les juifs voulant échapper aux pogroms ou pour tous ceux souhaitant simplement une meilleure vie aux Etats-Unis. Beaucoup d’ouvriers ont trouvé un emploi dans les abattoirs, où leurs conditions de travail était abominables. Les effectifs de gens d’origine lituanienne sont passés dans la ville de 14 000 en 1900 à 80 000 vingt-quatre ans plus tard. Un texte rapporte d’ailleurs que Michael Ruzgis fut employé comme charcutier après avoir fréquenté la La Salle Extension University, une institution privée disparue en 1982.
Le premier Américano-Lituanien à porter la bonne parole de la balle orange dans la patrie de ses ancêtres fut Darius Steponas lorsqu’il fut démobilisé de l’armée américaine en 1919. Il publia des brochures sur le basket-ball en langue lituanienne et créa le premier journal sportif, qui prit d’ailleurs ce nom, Sporto Žurnalas. En 1935, la Lituanie a eu l’idée de promouvoir un Congrès mondial dans sa capitale temporaire, Kaunas, en y invitant les Lituaniens disséminés partout dans le monde. La communauté lituanienne américaine y délégua une équipe de basket avec notamment la star de l’université de Notre Dame, Moose Krause (Edward Kriaučiūnas) et son frère Phil. Après le Congrès, trois joueurs sont demeurés sur place pour enseigner aux Lituaniens les secrets du jeu dont Konstantinas « Konnie » Savickus, qui devint entraîneur-joueur de l’équipe nationale. Il semble que la Lituanie bénéficia avant la Seconde Guerre mondiale de l’apport d’une
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Photo d’ouverture: Michael Ruzgis est accroupis au 1er rang, le 2e à partir de la gauche. Frank Lubin, debout, le 3e à partir de la gauche.