Le Directeur Général de la LNB, Michel Mimran, était l’invité du SportBusiness Club. Il y évoqué son travail en confinement, ses contacts permanents avec les présidents de club et la situation financière actuelle de la Ligue.
«On espère rejouer en septembre mais ça dépend des conditions sanitaires (…) C’est très compliqué de décaler un championnat car, comme vous le voyez, le fait d’avoir suspendu des matchs et donc suspendu en quelque sorte la saison, des sponsors ne nous paient plus, notre diffuseur ne nous paye plus (…). Les échéances que l’on attendait ne sont pas tombées et ça rend la situation compliquée car financièrement on n’est pas en situation d’asphyxie, mais on pourrait l’être rapidement si ces partenaires et diffuseur ne comprennent pas qu’il ne s’agit que d’une suspension et en aucun cas de l’arrêt des compétitions (…). Il y a deux catégories de partenaires : ceux pour qui les choses continuent, ils comprennent que l’on traverse une période difficile mais que le contrat s’applique. On a communiqué avec eux pour leur expliquer ce qui se passait, notre volonté de reprendre, on les a mis au courant de certaines initiatives. Et il y a ceux, malheureusement pas les moindres, qui ont décidé de suspendre leurs paiements. C’est difficile pour nous à gérer et même à comprendre. Cela donne une définition du terme “partenaire” qui n’est pas exactement la mienne. (…) J’ai essayé d’être en dialogue avec notre diffuseur, c’est très difficile à partir du moment où la décision qu’ils ont pris est de ne pas nous payer, c’est très difficile d’avoir un contact (…) Je ne dis pas que la ligue, alors qu’elle a arrêté les compétitions, doit exiger la totalité des sommes dues à cet instant T (…) Je dis qu’il y a deux types de dettes et de relations. Ce qui se passe à partir du moment où l’on a arrêté et ce qui était déjà du au jour où on a arrêté (…) Tout le monde dans les ligues rencontrent aujourd’hui des problèmes avec les diffuseurs et les partenaires car cette situation est inédite (…) Ce que paye RMC Sport au basket vis à vis de ce qu’ils payent au football c’est infinitésimal. En revanche, ne pas payer ces sommes là dont une grande partie est du c’est mettre la ligue et les clubs dans une situation d’asphyxie. »
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