Mickaël Gelabale (2,02m) a beau être membre du cinq « All-Stars » de la dernière décennie de la LNB constitué par un jury d’experts, son retour en France, à Strasbourg, à Limoges -où il a tout de même gagné un titre de champion- puis au Mans depuis deux ans, ne s’est pas soldé par un succès. On attendait beaucoup, beaucoup plus d’un joueur qui fut un cadre très compétent de l’équipe de France, qui a joué dans de forts clubs européens (Real Madrid, Khimki Moscou), qui fut excellent avec Cholet (2010-11) et Villeurbanne (2011-12), et qui possède à son actif 145 matches en NBA à 16′ de moyenne. On a toujours loué alors son sang-froid, sa capacité à poster comme de mettre sans frémir des trois-points assassins, de très bien défendre. Des problèmes physiques n’expliquent pas tout.
A l’issue de la nouvelle défaite de son équipe face à Antibes (72-80), sans le citer le coach Alexandre Ménard le visait en filigrane, ainsi que Shannon Shorter quand il a déclaré:
« être très déçu du rendement de certains censés dynamiser l’équipe. Attention, tous les joueurs ne sont pas à mettre dans le même chapeau. Certains donnent, plongent sur les ballons, essaient de faire jouer l’équipe, n’hésitent pas à faire don de leur corps… »
Philippe Panighini, qui est le journaliste de la Rédaction du Mans de Ouest France qui suit prioritairement le MSB est plus direct, écrivant:
« Monsieur Gelabale ne doit pas vraiment se reconnaître. Toujours disponible pour un selfie ou un autographe, le multimédaillé international l’est beaucoup moins sur le parquet. Doucement en première mi-temps, pas trop vite en deuxième. Bilan chiffré de ses quatre derniers « non-matchs » : 4,5 pts, 4 d’évaluation en 18 minutes de jeu. »
On devine que Le Mans Sarthe Basket, qui s’apprête à donner un bon coup de balai dans son effectif pour la prochaine saison, n’a pas envie de prolonger le champion d’Europe 2015, qui va avoir 34 ans le 22 de ce mois.
Photo: FIBA Europe
