On est tellement habitué à voir les Espagnol(e)s gagner qu'entendre Miguel Mendez analyser la défaite de son équipe en finale de l'EuroBasket face à la Belgique, est un son particulier.
"Félicitations à la Belgique. Elles ont joué le meilleur basket de l'EuroBasket et elles ont mérité la victoire. Cela a été un match difficile pour nous. Nous avons mené pendant de nombreuses minutes, mais j'avais le sentiment que nous avions besoin de quelque chose de plus. Je n'ai rien à reprocher à mon équipe. Je suis très fier de mon équipe. Je vais essayer d'être heureux dans les prochains jours.
Elles sont toujours revenues. Nous étions en contrôle pendant une grande partie du match, mais dans les dernières minutes de la troisième période, nous avions besoin de quelque chose de plus pour les arrêter. Notre système d'aide n'a pas fonctionné comme les derniers jours. Nous n'avons pas trouvé les solutions. Ce sont de petits détails. Peut-être marquer l'un des tirs ouverts au début du quatrième quart-temps. Je ne sais pas, je dois revoir le match.
Je comprends que cela ne réconforte pas mes joueuses en ce moment. Nous sommes venus pour gagner ce championnat. Cela ne nous réconforte pas parce que nous venons de perdre. Ce n'est pas une nouvelle équipe, beaucoup étaient là en 2021, mais il y a des rôles différents. Et c'est vrai qu'il nous a manqué une joueuse intérieure même si les trois que nous avons utilisés ont montré qu'elles sont parmi les meilleures en Europe. Nous sommes très fiers de l'équipe en général, mais permettez-moi de mentionner les trois intérieures.
Ce sont des détails. Dans les dernières minutes du troisième quart-temps, nous avons souffert avec Linskens. Il est difficile de supporter une joueuse de sa taille et de son poids. Et puis Meesseman est apparu avec deux shoots de loin. Jusque-là, d'une certaine manière, nous l'avons contrôlé. Tout ce qu'on peut contrôler chez une joueuse comme Meesseman, bien sûr. Dans ce 2×2 nous devions aller aider et c'est là que ça nous a peut-être manqué quelque chose. Il y a eu un play où nous avons perdu trois rebonds et ça s'est terminé par un 2+1. Ce moment a été décisif.
Nous avons la médaille d'argent accrochée. Personne ne peut l'enlever. Nous savons ce que cela nous a coûté. Nous y accordons énormément de valeur. Nous savons ce que nous avons enduré, les pertes que nous avons eues, les changements que nous avons dû apporter. Cette façon de faire sans que personne ne baisse son engagement. La qualification pour le pré-olympique est essentielle pour notre basket.»