Plutôt discret dans les médias, Mike James a pris de son temps pour répondre aux questions des médias présents ce mardi après l’entraînement collectif sur son état d’esprit et le début de saison de la Roca Team avant d’affronter ce jour le Maccabi Tel-Aviv à Gaston-Médecin.
Comment vous sentez-vous en ce début de saison ?
J’essaie de jouer à mon meilleur niveau et de faire ce que je peux sur le parquet. Je veux rester dans mes standards habituels comme je l’ai fait par le passé. Je vais continuer à m’entraîner sérieusement. Actuellement, je me sens bien. Je travaille tous les jours, que ce soit après des bons ou des mauvais matchs. J’essaie de rester cohérent dans ce que je fais et de bien préparer les matches les uns après les autres.
Vous retrouvez le Maccabi Tel-Aviv sur le parquet de Gaston-Médecin aujourd’hui, est-ce spécial de les affronter après la série de l’an passé ?
La série contre le Maccabi l’année dernière était bien mais c’est du passé. Maintenant il faut passer à autre chose, c’est une nouvelle saison qui commence et elle va être longue. On va essayer d’enchaîner les victoires en Euroleague pour se replacer en haut du classement.
Il y a eu ces deux défaites inaugurales en Euroleague, qu’est-ce qui a changé entre la défaite contre Bologne et la victoire contre l’Étoile Rouge de Belgrade ?
Il n’y avait pas assez d’intensité au début de saison. On est arrivés en pensant que ça allait être des matches faciles mais ce n’était pas du tout le cas. Je pense que nous sommes arrivés avec un excès de confiance en Euroleague. L’équipe joue de manière plus agressive depuis la défaite contre Bologne. Nous étions trop décontractés, probablement car nous gagnons tous nos matchs en Betclic Elite. Mais le championnat n’est pas l’Euroleague. Ça peut arriver de perdre un match ou deux, nous nous sommes rattrapés. Parfois, ça fait du bien de se prendre une claque pour mieux repartir derrière.
Cette année, on vous voit plus altruiste et collectif. Comment faire le choix entre l’individualisme et le jeu en équipe ?
Je pense qu’il y a processus qui s’acquiert au fil des matcehs pour jouer avec ses coéquipiers tout en étant performant individuellement. D’ailleurs, je pense que c’est encore en construction, tout n’est pas parfait. Il y a des jours où il faut savoir être égoïste, d’autres non. C’est une question de feeling, ça dépend aussi des situations de jeu. Parfois, mes coéquipiers me demandent beaucoup le ballon. Il faut trouver un juste milieu.
Quel est l’impact d’un joueur comme Kemba Walker dans l’effectif de Monaco ?
Kemba Walker apporte beaucoup d’expérience dans l’effectif de la Roca Team, il donne des conseils à l’équipe. C’est un grand joueur que l’on aime avoir dans son équipe et qui va faire du bien à Monaco avec sa présence mais aussi dans le jeu. C’est bien d’avoir une autre manière de faire évoluer l’équipe et d’avoir d’autres personnes sur qui compter.
Propos recueillis par Romain HENRY à Monaco.
Crédit photo : Mike James (AS Monaco)