Olimpia Milan est devenu champion d’Italie après une victoire, 81-64, dans le Match 6 des finales des playoffs, remportant la série 4 à 2.
Il s’agit du 29e titre de champion d’Italie de l’histoire du club et le premier depuis 2018. Les Milanais ont contrôlé le match du début à la fin, et ont compté jusqu’à 26 points d’avance (73-47), en profitant de la faiblesse offensive de la Virtus.
Pour Milan, Gigi Datome a marqué 23 points, Shavon Shields 15 points et il a été élu MVP de la finale, Sergio Rodriguez a cumulé 12 points et 8 passes. A la Virtus, Amara Alibegovic et Mam Jaiteh avec respectivement 11 points et 5 rebonds et 9 points et 7 rebonds ont été les plus productifs, mais Milos Teododic (5 points et 3 passes), Toto Shengelia (8 points et 6 rebonds) et encore Isaia Cordinier (2 points en 15 minutes) ont été en-dessous de leurs standards.
« La meilleure façon de terminer la saison est la suivante. Pendant trois mois, tu en profites parce que tu es Champion d’Italie. On a gagné la Coupe d’Italie, on a gagné le Scudetto, on a perdu des joueurs sur le chemin, entre blessures et cas de dopage, en plus nos adversaires se sont considérablement renforcés en ajoutant deux joueurs exceptionnels en cours de route. A Milan avec le soutien du public je pense que ce furent trois matchs du plus haut niveau. Mon objectif personnel, et celui du club, est de décrocher la troisième étoile et éventuellement de revenir dans le Final Four », a commenté le coach milanais Ettore Messina, qui a ajouté à propos de la rivalité avec la Virtus, le club qui l’a lancé : « Le plus beau moment pour moi dans cette série a été lorsque nous avons honoré le 90e anniversaire de Sandro Gamba. Il a quitté Milan pour Varese, un ennemi acharné, où il a remporté deux titres de champion et deux titres européens, puis il est également allé à la Virtus. Je crois qu’aucun des 13 000 fans du Forum, ni aujourd’hui ni il y a 30 ans, n’a jamais pensé à discuter ou à manquer de respect à un tel personnage. Cela me fait très mal d’aller à Bologne et de recevoir les insultes d’une partie de ses fans, ou de ne pas pouvoir amener ma femme ou ma mère au match. La seule chose que je souhaite à Virtus, c’est de continuer à bien faire, d’avoir un bel avenir sans oublier son passé. Nous nous accrochons certainement à notre passé. Tous les matins dès que nous arrivons au bureau la première photo que nous voyons est celle de Cesare Rubini, puis il y a Sandro Gamba, Massimo Masini, Bill Bradley, Arthur Kenney, Mike D’Antoni et tous les autres. Et nous en sommes fiers. Chacun choisit d’être comme il veut ».