Privée de Nando De Colo (ménagé), Mbaye Ndiaye, Tarik Black et Melvin Ajinça, quarante-huit heures après avoir équilibré son bilan en Euroleague face à Vitoria, l’ASVEL s’est inclinée pour la première fois de la saison en Betclic Elite. Un revers au terme d’un match fou et trois prolongations au Colisée, contre un Elan Chalon déchaîné et qui débloque son compteur (109-107).
Edwin Jackson, l’action de l’année mais...
Malheureusement pour les Villeurbannais, la prière d’Edwin Jackson (24 points) n’a pas suffi à l'emporter. L'international a envoyé le match en prolongation alors que son équipe avait cinq points de retard à quatre secondes de la fin dans le temps réglementaire (80-75) en se présentant sur la ligne avec trois cartouches en poche, réussissant les deux premières et balançant la troisième sur l’avant du cercle pour récupérer le rebond et dégainer à 3-points sur la tête de deux Chalonnais (80-80).
« Je l’ai fait plein de fois à l’entraînement et à ce moment-là, je pensais que nous leur avions mis un gros coup sur la tête », a-t-il partagé au Progrès. Mais quinze minutes plus tard, ce sont bien les coéquipiers de Dusan Ristic (23 points, 6 rebonds) et Jamel Morris (18 points) qui l’ont emporté.
Pierric Poupet aurait « évidemment aimé éviter ces trois prolongations », lui qui a encore pu compter sur un excellent Théo Maledon (23 points, 7 rebonds, 7 passes) - tout comme Neal Sako (6 points, 16 rebonds) et Joffrey Lauvergne (17 points, 8 rebonds) - mais qui a surtout perdu Paris Lee en raison d’une blessure à la cheville lors de la deuxième prolongation. Et n’a pu ramener la victoire contre une équipe chalonnaise qui avait eu une semaine pour se préparer.
« Chalon a fait un gros match d’adresse (16/37 à 3-points), mais son histoire est presque secondaire. Nous avons encore une fois montré que nous avions du caractère dans des conditions qui n’étaient pas simples. Il faut rester soudés », a positivé le coach en conférence de presse.
L'ASVEL a porté réclamation
Mais l’ASVEL, qui a porté réclamation en raison d'une décision arbitrale à huit secondes de la fin du temps réglementaire, a bien raté l’occasion de prendre seule la tête de Betclic Elite avant d’aller à Barcelone puis à Saint-Quentin, également avec un bilan de 4-1 (comme Paris et Gravelines). Le marathon ne fait que commencer.