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"Mon rêve est que Paris soit la meilleure équipe en Europe"

Le propriétaire principal du Paris Basketball, Eric Schwartz, 61 ans, se montre très ambitieux pour son club.

©Thomas Savoja

On connaît davantage son compatriote David Kahn, mais Eric Schwartz oeuvre dans l'ombre du Paris Basketball et dans une interview au JDD, l'Américain déclare sa flamme pour son club et la ville de Paris.

"En France, et même en Europe, je ne l'aurais jamais fait ailleurs qu'à Paris. C'était donc important avec un grand I ! Même si je vis à New York, je viens souvent ici. Paris, c'est la plus grande, la plus belle ville du continent européen. Elle est bien plus prestigieuse qu'un tas de villes de la NBA. Mais le prestige est secondaire." Il poursuit : "J'ai toujours apprécié la passion qu'on trouve ici, ce « mix » entre la ville et notre sport. Paris, c'est la mode, le style, le luxe, l'histoire, la beauté. Le basketball, c'est la puissance athlétique, la grâce, la rue, et c'est la rencontre de tout cela qui est super selon moi. Si la NBA vient à Paris une fois par an, et pas à Berlin, Madrid ou Londres, ce n'est pas pour rien : tous les billets sont partis en quatre minutes. Il y a une sorte d'« effet Paris » qui est un très grand centre économique où il existe une vraie connexion avec notre sport. Victor Wembanyama est un phénomène mondial, et il y a beaucoup de joueurs français en NBA : c'est un bon indicateur du développement de la culture basketball en France et à Paris."

Alors quels sont ses ambitions pour le Paris Basketball ?

"À mon âge, je sais qu'il faut essayer de réaliser ses rêves, mais aussi qu'il ne faut pas espérer les réaliser du jour au lendemain. Mon rêve, ce serait que l'équipe de Paris soit la meilleure et la plus titrée de toutes les équipes en Europe. Qu'au bout du compte, nous ayons une prééminence dans le monde du basketball, qui attirerait davantage de fans, jeunes et adultes, pour venir nous voir jouer et nous regarder aussi grâce à des innovations. Le basketball français doit réussir cette mutation, sans entrer en compétition avec la NBA. Nos joueurs sont très bons, notre coach est phénoménal (le Finlandais Tuomas Lisalo) – d'ailleurs il peut commencer à penser à s'installer ici (sourire). Les coachs américains qui passent d'une équipe à l'autre en Australie, en Chine ou au Japon pensent souvent à repartir à peine arrivés. Nous, nous ne partirons pas, nous n'irons nulle part ailleurs : nous sommes à Paris ! Je n'ai pas besoin de viser plus haut, je suis là où je souhaite être. L'Adidas Arena marque le début de cette nouvelle ère."

On notera que le match Paris-Saint-Quentin pour l'inauguration de l'Adidas Arena a vu le rassemblement de plusieurs personnalités : la maire Anne Hidalgo, l'ancien Premier Ministre Lionel Jospin, qui est un vrai fan de basket, les footballeurs du PSG Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani, les champions d’Europe de handball, Nikola Karabatic et Elohim Prandi, l'international de rugby Cameron Woki, la boxeuse Estelle Mossely, l’artiste Mister V et bien sûr le rappeur Zola, qui a conclu la soirée par un Showcase. Tout ceci est possible à Paris et nulle part ailleurs en France.

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