Dans une salle Gaston-Médecin fraichement rénovée, l’AS Monaco a parfaitement ouvert la saison 2021-2022 d’Euroleague en l’emportant face au Panathinaïkos (75-63). Le premier succès de l’histoire de la Roca Team en C1, grâce notamment à sa nouvelle star Mike James et Danilo Andjusic.
A domicile, devant le Prince Albert, l’AS Monaco ne pouvait rêver à de plus beaux débuts. Grâce à une dérogation de l’organisation, le vainqueur sortant de l’Eurocup a pu disputer le premier match de son histoire en Euroleague dans sa salle Gaston-Médecin, dont la capacité a été portée à 4 090 places durant l’intersaison. Le club de la Principauté a fait honneur à son nouveau statut en disposant sans trembler du Panathinaïkos, sextuple vainqueur de la compétition, en ouverture de la saison (75-63).
Comme un symbole, la recrue superstar Mike James ouvrait la marque par un dunk après un mouvement collectif bien senti. Quelques secondes plus tard, le meneur américain inscrivait un 3-points du logo, en solo… Des débuts en fanfare (5-0). S’en suivaient des mouvements collectifs prometteurs et deux interceptions pleines de malice de l’homme fort du groupe monégasque, qui filait de nouveau au smash (15-7, 7e).
Un Pana sans panache
Sans réponse collective (une seule passe décisive, aucune interception et à 1/7 à 3-points à la pause), les Grecs étaient déjà menés de 13 points en début de deuxième quart-temps (30-17, 12e). A l’inverse, le banc de la Roca Team, porté par son scoreur Danilo Andjusic (10 points) et son passeur Paris Lee (5 passes), maintenait un niveau de jeu élevé. Les deux équipes montaient d’un cran défensivement sans que l’écart ne se réduise jusqu’à la mi-temps (38-28).
Le Grec Ioannis Papapetrou continuait son cavalier seul en deuxième (16 points, 6 rebonds) sans qu’aucun de ses coéquipiers ne débloque la situation. Pour le premier match de sa carrière en Euroleague, le coach du Pana Dimitris Priftis – venu de l’UNICS Kazan, finaliste de l’Eurocup contre Monaco – fut sans voix quand le Monégasque Donta Hall pulvérisait le cercle à deux reprises. La capitaine Leo Westermann portait un écart fatal à +17 en fin de troisième quart (56-39, 30e).
Limité par les fautes en début de match, Donatas Motiejunas faisait parler son talent offensif au poste bas (10 points) pour passer à +20 (69-49, 35e). En contrôle durant dans le dernier acte, solide des deux côtés du terrain et pas diminuée par l’absence de Rob Gray, l’équipe de Zvezdan Mitrovic maîtrisait facilement les quatre périodes et décrochait un premier succès prometteur en Euroleague (75-63).
Mike James bien épaulé
Meilleure évaluation du match en seulement 15 minutes de temps de jeu, l’ancien de la JL Bourg Danilo Andjusic (17 points à 5/8 aux tirs dont 4/4 à 3-points, 2 passes, 17 d’évaluation) a fait forte impression. Tout comme Mike James (11 points à 4/12 aux tirs, 6 rebonds, 4 passes, 2 interceptions pour 15 d’évaluation en 30 minutes) et Paris Lee (10 points, 5 passes, 2 interceptions pour 15 d’évaluation en 19 minutes).
A l’inverse, le Panathinaïkos a rendu une copie très pâle avec une adresse extérieure inquiétante (4/20 à 3-points, 20 %). En attestent les feuilles de stats du rookie Kendrick Perry (0 point à 0/10 aux tirs, 3 pertes de balles pour -10 d’évaluation en 20 minutes) et du meneur Nemanja Nedovic (0 point à 0/7 aux tirs, 0 passe pour -9 d’évaluation en 12 minutes).
Un début de rêve pour le club de la Principauté, donc, alors que l’autre club français, l’ASVEL, débutera sa saison d’Euroleague à l’Astroballe ce vendredi contre les Lituaniens du Zalgiris Kaunas (20h).
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Photo : Mike James (Euroleague)