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Mondial U19 – 24 joueurs qui ont marqué la compétition – et que l’on retrouvera sans doute à haut niveau

Ouverture : Chet Holmgren (USA) face à Zach Edey (Canada) Le Mondial U19 de 2021 a rendu son verdict, cruel pour les Bleuets, qui se sont inclinés de deux points seulement en finale, face aux États-Unis. La déception passée, l’heure est aux bilans, pour les 16 sélections qui ont été amenées à en déc

Ouverture : Chet Holmgren (USA) face à Zach Edey (Canada)

Le Mondial U19 de 2021 a rendu son verdict, cruel pour les Bleuets, qui se sont inclinés de deux points seulement en finale, face aux États-Unis. La déception passée, l’heure est aux bilans, pour les 16 sélections qui ont été amenées à en découdre. Dans chacune des équipes engagées dans le tournoi, un ou plusieurs joueurs ont soit confirmé leur statut, soit concrétisé les espoirs placés en eux, soit encore, pour d’autres, émergé alors qu’on ne les attendait pas. Nous vous proposons donc de découvrir, par pays, comment les 24 individualités qui suivent ont marqué ce Mondial U19 de leur empreinte, à un degré ou à un autre.

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Argentine

Gonzalo Corbalan (1,93 m, 2002, meneur, Lubbock University/NCAA

7 matchs, 24,4 minutes, 12,9 points (60,4 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 4,6 rebonds, 2,0 passes, 2,1 interceptions, 2,7 balles perdues, 13,9 d’évaluation

Le meneur argentin s’est principalement fait connaître par l’énorme buzzer beater qu’il a réussi contre la Turquie en 8e de finale, permettant à son équipe de se qualifier 76-74 pour le tour suivant. Il s’est également révélé intéressant par son adresse et sa grinta, plus que par son ratio passes/balles perdues : 2,0/2,7… En tout cas, le joueur le plus constant de l’effectif argentin.

Australie

Dyson Daniels (1,97 m, 2003, meneur, Centre of Excellence/Australie)

7 matchs, 26,6 minutes, 14,0 points (54,0 % à deux-points, 30,2 % à trois-points), 5,3 rebonds, 4,6 passes, 2,3 interceptions, 0,3 contre, 2,0 balles perdues, 16,4 d’évaluation

On attendait sans doute mieux de l’Australie, mais l’équipe a déçu, en grande partie à cause de son irrégularité. Seul joueur à vraiment proposer un niveau intéressant, Dyson Daniels s’est démené dans tous les compartiments du jeu, au risque de parfois s’essoufler. Pour un joueur ayant un an d’avance, il présente un bilan remarquable.

Canada

Zach Edey (2,20 m, 2002, pivot, Purdue/USA)

7 matchs, 23,7 minutes, 15,1 points (56,0 % à deux-points), 14,1 rebonds, 0,6 passes, 0,1 interception, 2,3 contres, 1,6 balle perdue, 23,3 d’évaluation

Le joueur le plus grand avec notre Victor Wembanyama national de ce Mondial. Jouant près du cercle (pas un seul tir à trois-points), déjà costaud, il s’est imposé comme la poutre maîtresse d’une équipe canadienne talentueuse mais manquant par moments de liant collectif. Pour passer à l’étage supérieur, Zach va devoir travailler les lancers francs : 53,7 %, ce n’est pas très brillant…

Caleb Houstan (2,05 m, 2003, ailier, Michigan/NCAA)

7 matchs, 31,7 minutes, 17,0 points (50,8 % à deux-points, 19,0 % à trois-points), 5,7 rebonds, 2,4 passes, 2,3 interceptions, 0,1 contre, 2,6 balles perdues, 13,3 d’évaluation

En avance d’un an, le joueur qui va découvrir la NCAA à la rentrée s’est imposé comme le meilleur marqueur canadien et aussi comme l’un des plus complets. Il connaît le thème de ses devoirs de vacances : le tir à trois-points…

Corée du Sud

Jun Seok Yeo (2,03 m, 2002, ailier-fort, Yongsan HS/Corée)

7 matchs, 36,4 minutes, 25,6 points (53,1 % à deux-points, 29,1 % à trois-points), 10,6 rebonds, 1,7 passe, 2,1 interceptions, 1,4 contre, 3,1 balles perdues, 25,6 d’évaluation

Au sein d’une faible équipe coréenne, Jun Seok Yeo a fait plus que surnager. Il a même réussi à attirer l’œil de nombreux scouts, agréablement surpris par son abattage et son talent. Au pays, il sera surtout vu comme celui qui, avec une grosse performance (36 pts (13/22 aux tirs), 12 rbds, 3 pds, 2 ctrs, 40 d’éval), a permis à la Corée de vaincre son ennemi héréditaire, le Japon (95-92). En Corée, cette victoire vaut tous les podiums du monde…

Espagne

Ruben Dominguez (1,97 m, 2003, arrière, Estudiantes Madrid/Espagne)

7 matchs, 28,9 minutes, 18,7 points (55,1 % à deux-points, 34,3 % à trois-points), 2,9 rebonds, 2,4 passes, 1,1 interception, 0,4 contre, 1,3 balle perdue, 14,4 d’évaluation

On attendait sans doute plus de l’Espagne U19 mais, sans Usman Garuba, ce n’est pas tout à fait la même équipe… D’autres joueurs ont dû prendre la sélection en main, dont le talentueux Ruben Dominguez, deuxième meilleur marqueur du tournoi alors qu’il a un an d’avance. Qui plus est, sans gâcher, ni aux tirs ni dans la gestion de la balle. L’un des joueurs du futur pour l’Espagne.

Milan Jimenez (1,98 m, 2002, ailier, Valence/Espagne)

7 matchs, 23,9 minutes, 14,0 points (48,0 % à deux-points, 37,1 % à trois-points), 5,7 rebonds, 1,4 passe, 2,3 interceptions, 0,3 contre, 1,7 balle perdue, 14,4 d’évaluation

Sans forcément faire exploser les compteurs statistiques, Milan Jimenez s’est imposé comme l’un des rouages essentiels au bon fonctionnement du collectif espagnol, apportant tant en attaque qu’en défense (2,3 interceptions, 2e ex-aequo du tournoi).

États-Unis

Chet Holmgren (2,15 m, 2002, ailier/ailier-fort, Gonzaga/NCAA)

7 matchs, 21,4 minutes, 11,9 points (54,9 % à deux-points, 53,8 % à trois-points), 6,1 rebonds, 3,3 passes, 0,4 interception, 2,7 contres, 1,4 balle perdue, 19,3 d’évaluation

Joueur au physique atypique, pesant 86 kg selon son staff (!), capable d’évoluer sur un peu tous les postes de l’ailier au pivot, prévu comme n°1 de la draft 2022, Chet Holmgren présente de nombreuses similitudes avec Victor Wembanyama. Du reste, sa feuille de stats est assez semblable, même si le jeune Nord-Américain est pour le moment bien plus adroit à trois-points que le Français. En finale, malgré la défaite, c’est le Français qui s’est montré le plus à son avantage. Mais c’est bien Holmgren qui a été désigné MVP de la compétition, par son rendement sur un faible temps de jeu (seul le Canadien Zach Edey présente une évaluation à la minute supérieure à la sienne).

Kenneth Lofton Jr (2,00 m, 2002, ailier-fort, Louisiana Tech/NCAA)

7 matchs, 18,4 minutes, 13,1 points (66,1 % à deux-points, 0 % à trois-points), 5,3 rebonds, 0,9 passe, 0,6 interception, 0,3 contre, 0,6 balle perdue, 15,0 d’évaluation

Kenneth Lofton Jr est l’exact contraire de Chet Holmgren : pas très grand (aux alentours de 2,00 m, tignasse comprise) mais costaud, très costaud, même, avec ses 125 kg annoncés. Pour autant, s’il semble rondouillard, Lofton n’est clairement pas gêné par son poids, qu’il utilise à merveille pour faire sa place dans la raquette. Et qui ne l’empêche pas le moins du monde d’être mobile, dans la course comme dans les déplacements latéraux. Et les Français peuvent en témoigner, il sait jouer ! En tout cas près du cercle, car il ne shoote à trois-points que sous la torture et n’est guère plus à son aise aux lancers francs : 60,0 % sur le tournoi. Des points faibles qui nuisent autant que son physique particulier à sa place dans les prévisions de draft, mais ses performances lors du Mondial lui valent un gros regain d’intérêt !

Jaden Ivey (1,93 m, 2002, arrière, Purdue/NCAA)

7 matchs, 16,5 minutes, 12,3 points (63,9 % à deux-points, 28,6 % à trois-points), 3,0 rebonds, 2,1 passes, 1,6 interception, 0,7 contre, 1,7 balle perdue, 12,3 d’évaluation

Lui aussi vient de voir sa cote grimper, après son excellent Mondial. Car il ne faut pas se fier à ses « seulement » 12,3 points, car ils ont été réalisés en 16 minutes seulement, les USA pouvant se permettre de faire tourner leur effectif sans faiblir. Et Ivey a montré un beau volume de jeu, de belles intentions défensives et de grosses qualités athlétiques. Lui reste à travailler son adresse de loin…

France

Victor Wembanyama (2,20 m, 2004, ailier-fort, Nanterre)

7 matchs, 22,5 minutes, 14,0 points (55,7 % à deux-points, 18,1 % à trois-points), 7,4 rebonds, 1,4 passe, 0,6 interception, 4,7 contres, 1,9 balle perdue, 19,1 d’évaluation

Des 10 joueurs nés en 2004 présents sur ce Mondial, Victor Wembanyama a, et de loin, les stats les plus impressionnantes. Et si la France avait battu les États-Unis, nul doute que c’est lui qui aurait décroché le titre de MVP, malgré ses deux ans d’avance. Incroyablement mobile, adroit et présent sous le cercle, Victor a impressionné tout son monde. Il lui faut bien sûr se renforcer physiquement et éviter quelques fautes bêtes (parfois également dûes à son manque de résistance aux impacts). Mais il est et reste le plus gros prospect de sa génération.

Matthew Strazel (1,83 m 2002, meneur, LDLC Asvel)

7 matchs, 29,0 minutes, 11,3 points (53,1 % à deux-points, 27,5 % à trois-points), 2,7 rebonds, 6,7 passes, 1,3 interception, 2,3 balles perdues, 13,4 d’évaluation

Pour un joueur qui a 36 matchs d’Euroleague à son compteur (à 13 mn de moyenne environ), on pourrait à première vue se dire que les stats de Matthew Strazel sont décevantes. Ce qui est intrinsèquement vrai pour ce qui concerne l’adresse à trois-points. Mais s’il n’a pas cartonné au score, le petit meneur récemment titré champion de France s’est surtout appliqué à faire tourner l’équipe, distribuant des passes (1er ex-aequo de la compétition dans le domaine), défendant dur, donnant le tempo. Avec parfois des emballements propres à son âge, malgré son expérience. Quant à sa détermination dans ce tournoi, elle s’est vue en finale lorsque l’il est revenu en jeu en fin de rencontre malgré son entorse de la cheville.

Iran

Parsa Fallah (2,02 m, 2003, pivot, Kalleh/Iran)

7 matchs, 34,3 minutes, 14,9 points (55,4 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 8,3 rebonds, 2,0 passes, 1,6 interception, 0,7 contre, 1,9 balle perdue, 18,0 d’évaluation

12e au classement final, l’Iran a fait bonne figure à l’occasion de ce Mondial, terminant du reste première nation asiatique, loin devant la Corée et le Japon. Un bon résultat en grande partie dû aux excellentes prestations de Parsa Fallah, seul joueur de son équipe à présenter un bilan statistique un peu intéressant. Il aura réussi à se faire connaître à l’occasion de ce tournoi. Et peut-être connaîtra-t-il une carrière internationale, en continuant de progresser.

Japon

Ibu Yamazaki (2,00 m, 2003, ailier, Meisei HS/Japon)

7 matchs, 25,8 minutes, 14,6 points (47,5 % à deux-points, 43,9 % à trois-points), 4,0 rebonds, 1,1 passe, 0,7 interception, 0,7 contre, 1,1 balle perdue, 13,6 d’évaluation

Le Japon a terminé 16e et dernier de ce Mondial. Pas brillant. Mais le Pays du Soleil Levant a une bonne excuse : 7 de ses 12 joueurs sont nés en 2003, un huitième (Yuto Kawashima, 2,01 m, 2,3 pts, 1,7 rbd) étant même de 2005, le seul présent en Lettonie ! Dans cette équipe quelque peu dépassée par les événements, le seul à vraiment avoir réussi à tirer son épingle du jeu est Ibu Yamazaki, qui a notamment réussi un très propre 18/41 à trois-points.

Lettonie

Kriss Helmanis (2,12 m, 2002, pivot, Badalone et Prat/Espagne)

7 matchs, 28,7 minutes, 9,9 points (42,6 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 8,0 rebonds, 3,1 passes, 0,7 interception, 1,6 contre, 1,7 balle perdue, 13,4 d’évaluation

La Lettonie a connu, à domicile, une grosse déception dans ce Mondial, ne parvenant même pas à se qualifier pour les quarts-de-finale avant de se faire écraser par l’Australie (89-44) lors des matchs de classement. Dans ce triste bilan, aucune individualité ne ressort vraiment, Kriss Helmanis montrant à peine le bout de son nez, avec des pourcentages d’adresse peu glorieux pour un pivot.

Lituanie

Azuolas Tubelis (2,08 m, 2002, Arizona/NCAA)

7 matchs, 29,2 minutes, 16,6 points (47,2 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 8,9 rebonds, 2,9 passes, 2,4 interceptions, 1,0 contre, 2,9 balles perdues, 19,1 d’évaluation

Lui qui avait « déserté » la Lituanie pour une université américaine était d’autant plus attendu qu’il est l’un des principaux espoirs lituaniens dans sa classe d’âge. Et l’on peut dire qu’il n’a pas démérité, loin s’en faut. Certes, son adresse est plutôt fluctuante, mais il s’est retrouvé à prendre beaucoup de tirs pour tenir la baraque. Un objectif à moitié atteint seulement, la 6e place finale de la Lituanie constituant une semi-déception.

Motiejus Krivas (2,12 m, 2004, pivot, Kaunas/Lituanie)

7 matchs, 22,5 minutes, 6,9 points (61,3 % à deux-points, 0 % à trois-points), 5,7 rebonds, 0,7 passe, 1,4 interception, 1,1 contre, 0,6 balle perdue, 12,9 d’évaluation

Voici le deuxième meilleur joueur né en 2004 du tournoi ! Sans faire dans la dentelle, sans s’écarter de ce qu’il sait faire (un tir à trois-points sur le tournoi), Motiejus Krivas s’est imposé comme un pion important de l’effectif lituanien. Déjà relativement robuste pour son âge, il n’a pas hésité à aller au charbon. Et à prendre soin de la balle : 0,6 balle perdue en plus de 22 minutes, c’est excellent !

Mali

Oumar Ballo (2,08 m, 2002, pivot, Arizona/NCAA)

7 matchs, 29,0 minutes, 12,6 points (53,9 % à deux-points, 0 % à trois-points), 8,9 rebonds, 3,0 passes, 0,9 interception, 2,9 contres, 2,0 balles perdues, 18,7 d’évaluation

S’il avait connu l’ivresse des sommets il y a deux ans lors du précédent Mondial U19, que le Mali avait terminé à la deuxième place, Oumar Ballo a connu cette fois-ci les profondeurs du classement. Et le déplaisir de devoir se multiplier sur le terrain, étant globalement le seul de son équipe à surnager de façon régulière. Mais cette solitude a eu un impact certain sur ses performances, lui qui valait 17,6 pts, 11,8 rbds, 3,8 ctrs, 27,0 d’éval lors du Mondial U19 d’il y a deux ans…

Porto-Rico

Rafael Pinzon (1,96 m, 2002, ailier, Saint-John’s/USA)

7 matchs, 31,2 minutes, 16,3 points (48,1 % à deux-points, 27,0 % à trois-points), 6,3 rebonds, 4,4 passes, 1,7 interception, 3,1 balles perdues, 15,6 d’évaluation

Présenté comme un possible outsider, Porto-Rico a fortement déçu lors de ce Mondial U19, se montrant incapable de constance et subissant quelques grosses défaites (-30 contre le Canada, -43 contre l’Australie). Dans de telles conditions, difficile pour une individualité de se révéler. Rafael Pinzon s’est attaché à scorer, mais avec des pourcentages d’adresse moyens et de nombreuses balles perdues.

Sénégal

Khalifa Ababacar Diop (2,12 m, 2002, pivot, Gran Canaria/Espagne)

7 matchs, 32,8 minutes, 14,0 points (55,0 % à deux-points, 27,3 % à trois-points), 9,4 rebonds, 2,1 passes, 2,0 interceptions, 1,7 contre, 2,7 balles perdues, 19,6 d’évaluation

Il n’a pas attendu que son compère des raquettes Ibou Badji ne soit plus sur le parquet pour se faire remarquer. Mais ses stats, surtout aux points, ont connu un grand bond en avant une fois devenu la principale menace offensive intérieure d’une surprenante équipe du Sénégal. Fort rebondeur, adroit de près (beaucoup moins à distance…), athlétique, Khalifa Diop a suscité la curiosité de bon nombre de scouts.

Ibou Dianko Badji (2,14 m, 2002, pivot, Barcelone/Espagne)

3 matchs, 27,6 minutes, 14,0 points (58,1 % à deux-points), 10,3 rebonds, 0,3 passe, 1,0 interception, 4,3 contres, 1,7 balle perdue, 21,3 d’évaluation

On l’attendait comme l’une des attractions de ce Mondial. Sur ses trois sorties, il n’a pas déçu, se montrant percutant en attaque (malgré un piètre 42,9 % aux lancers francs) et très dissuasif au contre. Mais il n’a joué que trois rencontres avant de quitter le groupe pour s’en aller au Pre-Draft Combine aux États-Unis, avec l’accord de son équipe semble-t-il. Ce qui reste quand même quelque peu choquant.

Serbie

Nikola Jovic (2,08 m, 2003, ailier-fort, Mega Soccerbet/Serbie)

7 matchs, 31,0 minutes, 18,1 points (55,1 % à deux-points, 36,4 % à trois-points), 8,3 rebonds, 2,9 passes, 0,1 interception, 1,7 contre, 1,9 balle perdue, 20,7 d’évaluation

Attendu comme une sorte de messie pour ce Mondial U19, Nikola Jovic a tenu ses promesses, se montrant présent dans tous les aspects du jeu et dans tous les secteurs statistiques. Troisième scoreur et troisième à l’évaluation du tournoi, il a montré toutes les facettes de son talent précoce, lui qui est un U18.

Filip Skobalj (2,01 m, 2002, ailier-fort, Rostock/Allemagne)

7 matchs, 27,5 minutes, 10,1 points (70,6 % à deux-points, 51,9 % à trois-points), 6,7 rebonds, 1,3 passe, 0,9 interception, 0,9 contre, 2,1 balles perdues, 15,0 d’évaluation

Évoluant quelque peu dans l’ombre de Nikola Jovic, Filip Skobalj a tout de même réussi à faire son trou dans la rotation serbe grâce à une adresse hors normes. Et ses pourcentages ont été réalisés sur de beaux volumes de tirs : 12/17 à deux-points et 14/27 à trois-points.

Turquie

Furkan Haltali (2,06 m, 2002, pivot, Besiktas/Turquie)

7 matchs, 23,0 minutes, 10,3 points (56,6 % à deux-points, 0 % à trois-points), 8,1 rebonds, 2,1 passes, 0,3 interception, 0,9 contre, 1,6 balle perdue, 15,4 d’évaluation

Sans sa star Alperen Sengun, la Turquie U19 ne pouvait évidemment pas avoir les ambitions qu’elle aurait eu en la présence du MVP du championnat turc. À défaut, les Turcs se sont appuyés sur Furkan Haltali, qui se présentera sans doute comme Sengun à la prochaine draft, avec toutefois moins d’espoirs de classement dans le haut du tableau. D’autant que ses prestations au Mondial n’ont pas été bouleversantes. Il n’y a rien de rédhibitoire dans ce qu’il a produit, mais rien qui ressorte du lot non plus. Et il n’a pu hisser la Turquie sur ses épaules au-delà de la 9e place finale.

Photos : FIBA

[armelse]

Argentine

Gonzalo Corbalan (1,93 m, 2002, meneur, Lubbock University/NCAA

7 matchs, 24,4 minutes, 12,9 points (60,4 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 4,6 rebonds, 2,0 passes, 2,1 interceptions, 2,7 balles perdues, 13,9 d’évaluation

Le meneur argentin s’est principalement fait connaître par l’énorme buzzer beater qu’il a réussi contre la Turquie en 8e de finale, permettant à son équipe de se qualifier 76-74 pour le tour suivant. Il s’est également révélé intéressant par son adresse et sa grinta, plus que par son ratio passes/balles perdues : 2,0/2,7… En tout cas, le joueur le plus constant de l’effectif argentin.

Australie

Dyson Daniels (1,97 m, 2003, meneur, Centre of Excellence/Australie)

7 matchs, 26,6 minutes, 14,0 points (54,0 % à deux-points, 30,2 % à trois-points), 5,3 rebonds, 4,6 passes, 2,3 interceptions, 0,3 contre, 2,0 balles perdues, 16,4 d’évaluation

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