Photo d’ouverture : Victor Wembanyama – France
Alors que les compétitions continentales de jeunes (comme l’Euro U18) sont soit annulées soit remplacées par des tournois « amicaux », la FIBA a conservé au programme le championnat du monde des moins de 19 ans. Une bonne initiative tant le plateau paraît excitant. Avec en supplément de bonnes chances de médaille pour les Français (mais ils ne sont pas seuls…).
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Voilà une compétition alléchante, l’occasion de voir en action quelques-uns des plus beaux prospects du basket mondial ! Du 3 au 11 juillet, les villes lettones de Riga et Daugavpils vont accueillir ce qui se fait de mieux en matière de jeunes basketteurs à l’occasion du Mondial U19.
16 équipes des cinq continents vont s’affronter dans un système de compétition quelque peu original : les quatre groupes de la première phase, opposant chacun quatre équipes, ne servent qu’à établir un premier classement permettant de déterminer le tableau des huitièmes-de-finale. Autrement dit, il n’y aura aucun éliminé lors de ce premier tour !
Le tournoi prendra ensuite un format plus classique avec, donc, huitièmes puis quarts, demi-finales et finale.
Comme souvent avec les équipes de jeunes gens, dont on ne connaît pas toujours le niveau, il est difficile de cerner la hiérarchie a priori. Avec toutefois une certitude : les États-Unis sont les immenses favoris d’une compétition dont ils sont les tenants du titre. Mais la concurrence est dense. Le Canada, vainqueur en 2017, arrive avec de forts arguments, tout comme la Lituanie, l’inévitable Serbie, la tout aussi incontournable Espagne ou le Mali, qui avait surpris tout son monde en 2019 en atteignant la finale au détriment des… Français.
Des « petits » Bleus qui arrivent en Lettonie avec de légitimes ambitions, avec à leur tête Matthew Strazel et Victor Wembanyama. Ils auront intérêt à ne pas traîner en chemin et à sortir en tête de leur groupe afin d’éviter les États-Unis jusqu’en finale. Mais les Espagnols, qui figurent dans le même groupe que la France, vont avoir les mêmes ambitions…
Groupe par groupe, voici les 16 pays participant à ce Mondial U19 et les joueurs à suivre.
Groupe A
Sénégal
38e au classement mondial des jeunes – 15e au Mondial U19 2019
Comme souvent, le Sénégal présente un effectif de grande taille (2,01 m de moyenne) et ne manquant pas de talent. On pense surtout à Khalifa Diop (2,12 m, 2002, Gran Canaria), auteur de 13,1 points, 7,0 rebonds et 14,7 d’évaluation lors du dernier Mondial U19. Mais aussi à Ibou Badji (2,14 m, 2002, Barcelone), qui avait produit 6,9 pts, 5,1 rbds, 3,1 ctrs et 9,0 d’éval lors de la même compétition. À noter la présence dans la sélection de trois joueurs évoluant en France : Mor Laye Diop (2,06 m, 2003) à Nanterre, Hassane Gueye (2,09 m, 2003) à Pau et Dahaba Magassa (1,91 m, 2002) au Mans
Lituanie
5e au classement mondial des jeunes – 4e au Mondial U19 2019
École de basket réputée, la Lituanie peut se targuer d’excellents résultats dans les compétitions de jeunes de manière régulière. La sélection U19 comporte deux noms qui devraient se distinguer : Augustas Marciulonis (1,93 m, 2002, Rytas Vilnius), fils du légendaire Sarunas, et Azuolas Tubelis (2,08 m, 2002, Arizona/NCAA), qui tourne déjà à plus de 12 pts/match outre-Atlantique après avoir affolé les compteurs lors du Next Gen Tournament de 2019 avec Vilnius (22,0 pts)
Canada
2e au classement mondial des jeunes – 8e au Mondial U19 2019
Champion du monde U19 en 2017 par la grâce d’une génération exceptionnelle (RJ Barrett notamment), le Canada s’est montré moins performant en 2019, mais il a cette année de sérieux arguments à faire valoir. Elijah Fischer (2,01 m, 2004, Crestwood Prep) est ainsi attendu en 1e place à la draft 2024, alors que Benedict Mathurin (2,01 m, 2002, Arizona/NCAA) est promis au premier tour de draft en 2022. Quant à Charles Bediako (2,11 m, 2002, Alabama/NCAA), il est prévu pour se présenter à la draft 2023 – et il a déjà fait étalage de son talent en 2019 lors du Mondial U19, avec deux ans d’avance : 8,9 pts, 5,1 rbds, 12,0 d’éval.
Japon
27e au classement mondial des jeunes – absent du Mondial U19 2019
Le Japon n’est toujours pas une nation majeure de basket pour les jeunes, mais il figure tout de même parmi les meilleurs en Asie. Dans un effectif qui, comme souvent, se caractérise par une taille moyenne assez limitée (trois joueurs au-dessus de 2,00 m, pas un à plus de 2,04 m), c’est un meneur, John Harper Jr (1,83 m, 2003), qui attire l’œil. Déjà par son patronyme : il est le fils d’un Américain et est né au Japon. En outre, il a marqué l’histoire en devenant, à 17 ans et 11 mois, le plus jeune joueur à être entré en jeu en B.League, le championnat japonais, pour le compte des Ryukyu Golden Kings.
Groupe B
Porto-Rico
12e au classement mondial des jeunes – 6e au Mondial U19 2019
Voici une équipe que ses adversaires n’auront pas intérêt à sous-estimer. En effet, la moitié de l’effectif a participé en 2019 au CentroBasket U17 (le championnat d’Amérique latine), avec une belle médaille d’argent à la clé. Le fer de lance de l’équipe est Rafael Pinzon (1,96 m, 2002, Capitanes de Arecibo), qui tournait à 16,2 points lors de ce championnat continental.
Iran
29e au classement mondial des jeunes – absent du Mondial U19 2019
Difficile d’estimer le niveau de l’effectif iranien, si ce n’est pour dire que Amirhossein Yazarloo (1,95 m, 2002) a produit 10,0 pts et 6,5 rbds au championnat d’Asie U16 de 2018, un an d’avance. Originalité, il fera équipe avec son frère jumeau Nosratollah (1,97 m).
Serbie
7e au classement mondial des jeunes – 7e au Mondial U19 2019
Inépuisable réservoir de talents, la Serbie n’a pas toujours les résultats qu’elle pourrait obtenir, par la faute d’absences majeures parfois, de mésententes d’autres fois ou encore de trop-plein de confiance. La sélection qui va disputer ce Mondial est pétrie de talents mais il lui faudra vaincre ces écueils pour donner sa pleine mesure. S’ils évitent les crises internes et ne se montrent pas arrogants, les Serbes ont de quoi viser le podium, avec des joueurs comme Nikola Djurisic (2,01 m, 2004), 16,1 pts en KLS avec l’OKK Belgrade, un match à 8 pts 2 rbds en Ligue Adriatique avec Mega Soccerbet, 16,9 pts, 7,6 rbds 21,4 d’éval au dernier ANGT. Ou Matija Belic (2,00 m, 2003, Mladost), 10,7 pts en KLS, et Mihalo Musikic (2,13 m, 2002, OKK Belgrade), 11,3 pts en KLS. Mais la perle serbe à suivre de près, c’est Nikola Jovic (2,08 m, 2003) qui, en 4 matchs de Ligue Adriatique avec Mega Soccerbet, a produit 11,8 pts à 55,2 % aux tirs, 5,5 rbds, 15,8 d’éval. Et au dernier ANGT 2021, il a laissé une ardoise gigantesque : 24,7 pts, 9,7 rbds, 5,4 pds, 32,7 d’éval !
Lettonie
16e au classement mondial des jeunes – 12e au Mondial U19 2019
Les jeunes Lettons auront l’avantage d’évoluer à domicile, avec le soutien de leurs supporters. Pour autant, difficile d’en faire ne serait-ce que de gros outsiders, peu de ses joueurs ayant eu l’occasion de se distinguer en Europe lors de précédents championnats continentaux. Notons que Valters Briedis (1,82 m, 2003) était la meilleure évaluation lettone (10,1) à l’Euro U16 de 2019 alors que Ricards Klanskis (2,01 m, 2003, Orlandino/ITA) était le meilleur rebondeur (5,3). La vedette de l’équipe devrait cependant être Kriss Helmanis (2,12 m, 2002), qui a fait quelques pas en Eurocup avec la Joventud Badalone.
Groupe C
Argentine
9e au classement mondial des jeunes – 11e au Mondial U19 2019
Bien placée sur le continent américain mais moins à son aise à l’échelon mondial, la sélection U19 argentine est principalement composée de joueurs évoluant au pays, à l’exception de Gonzalo Corbalan en NCAA et de deux « exilés » en Espagne, Mateo Diaz (1,86 m, 2002, Breogan) et Juan Francisco Fernandez (2,05 m, 2002, Fuenlabrada), le fer de lance de l’équipe : 8,7 pts, 7,4 rbds, 10,1 d’éval au Mondial U17 de 2018 (Argentine 11e) puis 7,4 pts, 4,0 rbds au Mondial U19 2019.
France
4e au classement mondial des jeunes – 3e au Mondial U19 2019
L’équipe de France U19 va forcément attirer les regards de par la présence de Victor Wembanyama (2,19 m, 2004, Nanterre). Le phénomène, qui va rejoindre LDLC Asvel après l’été, n’est cependant pas le seul centre d’intérêt des Bleuets. Certes, il manque à ceux-ci Moussa Diabaté, Juhann Bégarin et Daniel Batcho (parce qu’en workouts ou pas encore remis de blessure), mais l’équipe présente beau avec notamment Matthew Strazel (1,83 m, 2002, Asvel), le seul joueur présent sur ce Mondial à avoir un vrai temps de jeu en Euroleague. L’équipe est un savant mélange de jeunes pousses faisant leurs premières armes en Pro A ou B (Rudy Demahis-Ballou, Jayson Tchicamboud, Lucas Ugolin), d’élèves du Pôle France (Armel Traoré, Brice Dessert), de forts joueurs Espoirs (Clément Frisch, Kevin Marsillon Noléo) et d’expatriés outre-Atlantique (Louis Lesmond, Yvan Ouedraogo). De quoi rêver d’une médaille ? L’objectif semble réaliste, pour peu que tout ce petit monde soit au niveau. Et il faudra finir 1er ou 3e du groupe pour éviter de se retrouver dans la moitié de tableau des États-Unis, l’ogre de la compétition…
NOM | PRÉNOM | DATE DE NAISSANCE | POSTE | TAILLE | CLUB 2020/2021 |
DEMAHIS BALLOU | Rudy | 26/02/2002 | 1 | 191 | AS MONACO |
DESSERT | Brice | 25/03/2003 | 5 | 210 | PÔLE FRANCE |
EYANGO | Guillaume | 06/02/2002 | 4 | 202 | NANTES |
FRISCH | Clement | 07/01/2002 | 4 | 201 | SIG STRASBOURG |
LESMOND | Louis | 06/01/2002 | 2 | 196 | NOTRE DAME |
MARSILLON NOLEO | Kevin | 06/05/2002 | 3/4 | 201 | CHOLET BASKET |
OUEDRAOGO | Yvan | 22/03/2002 | 5 | 203 | NEBRASKA (NCAA) |
STRAZEL | Matthew | 05/08/2002 | 1 | 183 | ASVEL |
TCHICAMBOUD | Jayson | 28/01/2002 | 1 | 195 | SIG STRASBOURG |
TRAORÉ | Armel | 23/01/2003 | 2/3 | 202 | PÔLE FRANCE |
UGOLIN | Lucas | 23/04/2002 | 2 | 196 | SLUC NANCY |
WEMBANYAMA | Victor | 04/01/2004 | 4 | 219 | NANTERRE 92 |
Corée du Sud
19e au classement mondial des jeunes – absent du Mondial U19 2019
Encore une équipe qui constitue une énigme. Pas par le fait de clichés éculés. Mais bien parce que, à l’heure où ces lignes sont écrites, la page du site du Mondial consacrée à la Corée n’indique la taille que de trois des 12 joueurs de la sélection… En outre, seul Jun Seok Yeo (2,04 m, 2002, Yongsan High School) est quelque peu référencé : il a participé au championnat d’Asie U18 en 2018 (avec pratiquement deux ans d’avance) pour 16,2 pts, 6,2 rbds, 18,2 d’éval. Il sera à suivre de près, même si la Corée risque de souffrir dans un groupe très relevé.
Espagne
3e au classement mondial des jeunes – absent du Mondial U19 2019
L’anomalie est réparée : l’Espagne a certes raté sa qualification au dernier Mondial U19, mais elle reste une nation majeure chez les jeunes gens. Bien sûr, lorsqu’on parle de U19, il y a une absence majeure, celle d’Usman Garuba. Mais le pivot madrilène a d’autres préoccupations, entre sélection « adulte » et visées NBA. Ce qui n’enlève rien à la qualité de la sélection ibère. Certes, aucun n’a joué plus de quelques bribes de match en Liga ACB. Mais il y a de beaux prospects. Et en premier lieu Juan Nunez Garcia (1,90 m, 2004, Real Madrid), auteur de 10,6 pts, 4,1 rbds, 3,7 pds, 10,9 d’éval à l’Euro U16 2019 (que l’Espagne a gagné), réalisant, à 16 ans, 13,0 pts, 7,0 rbds, 6,5 pds, 15,0 d’éval à l’ANGT 2021.
Groupe D
USA
1e au classement mondial des jeunes – 1e au Mondial U19 2019
Sauf surprise, il n’y a pas besoin d’aller chercher bien plus loin pour trouver le prochain champion du monde U19. Ce n’est pas être défaitiste de dire cela, c’est du simple réalisme. Les 12 joueurs de la sélection sont considérés, pour ceux qui ne sont pas encore en fac, comme des recrues quatre ou cinq étoiles. Et la moitié d’entre-eux est prévu dans les toutes premières places des draft 2022 et 2023. Chet Holmgren, énergumène de 2,13 m, pivot de 86 kg !, est attendu à la première place de la draft 2022, Patrick Baldwin à la 4e place, etc. Sauf surprise, les autres équipes se battront donc pour la médaille d’argent…
Turquie
6e au classement mondial des jeunes – absent du Mondial U19 2019
Avec toutes ses forces vives, la Turquie ferait peur. La tête d’affiche de la génération 2002 turque s’appelle en effet Alperen Sengun, rien moins que le MVP de la BSL turque. Mais il est actuellement occupé avec l’équipe nationale senior à tenter de décrocher un billet pour les JO de Tokyo – avec un vrai rôle, qui plus est (11,0 pts, 7,0 rbds, 17,0 d’éval – il n’a vraiment plus rien à faire avec les U19…). La Turquie n’est pas démunie pour autant, avec quelques beaux joueurs. Batin Tuna (1,97 m, 2003, Tofas Bursa) a joué 9 matchs en BSL pour 1,9 pt, 1,7 rbd et, surtout, il a été performant à l’Euro U16 2018 avec un an d’avance : 5,8 pts, 5,8 rbds, 6,5 d’éval. Adem Bona (2,07 m, 2003, Pinar Karsiyaka), lui, a produit 4,9 pts et 5,1 rbds lors de l’Euro U18 2019, un beau progrès par rapport à son Mondial U17 2018 : 1,4 pt, 2,3 rbds. Enfin, Furkan Haltali (2,06 m, 2002, Besiktas) a été impressionnant lors du Mondial U17 2018 – 11,1 pts, 7,7 rbds, 12,7 éval -, mais un peu plus en retrait lors de l’Euro U18 2019 : 4,7 pts, 4,7 rbds, 7,1 d’éval.
Mali
20e au classement mondial des jeunes – 2e au Mondial U19 2019
Ils ont été la sensation du Mondial U19 de 2019, battant la France en demi-finale avant de s’incliner contre les États-Unis en finale. Cela avait été l’occasion de (re-)découvrir Oumar Ballo (2,08m, 2002, Gonzaga/NCAA), qui avait déjà fait un carnage au Mondial U17 2018 (Mali 12e) – avec 20,6 pts, 16,9 rbds, 1,3 ctr, 28,4 d’éval – avant de récidiver lors de ce Mondial U19 : 17,6 pts, 11,8 rbds, 3,8 ctrs, 27,0 d’éval. Inutile de dire qu’il sera scruté de près, tout comme ses petits camarades de sélection, dont Mohamed Sidibé (2,05 m, 2002, Nancy), qui avait produit 3,1 pts et 3,3 rbds au Mondial U19 2019.
Australie
11e au classement mondial des jeunes – 9e au Mondial U19 2019
Dans un groupe tout sauf facile, les Australiens feraient presque figure de petit Poucet, alors qu’ils ont fini 9e du dernier Mondial U19 ! Seul petit bémol, la plupart des joueurs de la sélection sont novices à ce niveau, seul Tamuri Wigness (1,80 m, 2002, Brisbane Bullets) ayant participé au Mondial U19 2019 : 7,6 pts, 3,0 rbds, 3,3 pds, 9,7 d’éval.
Photos : sauf indication contraire, crédit FIBA
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Voilà une compétition alléchante, l’occasion de voir en action quelques-uns des plus beaux prospects du basket mondial ! Du 3 au 11 juillet, les villes lettones de Riga et Daugavpils vont accueillir ce qui se fait de mieux en matière de jeunes basketteurs à l’occasion du Mondial U19.
16 équipes des cinq continents vont s’affronter dans un système de compétition quelque peu original : les quatre groupes de la première phase, opposant chacun quatre équipes, ne servent qu’à établir un premier classement permettant de déterminer le tableau des huitièmes-de-finale. Autrement dit, il n’y aura aucun éliminé lors de ce premier tour !
Le tournoi prendra ensuite un format plus classique avec, donc, huitièmes puis quarts, demi-finales et finale.
Comme souvent avec les équipes de jeunes gens, dont on ne connaît pas toujours le niveau, il est difficile de cerner la hiérarchie a priori. Avec toutefois une certitude : les États-Unis sont les immenses favoris d’une compétition dont ils sont les tenants du titre. Mais la concurrence est dense. Le Canada, vainqueur en 2017, arrive avec de forts arguments, tout comme la Lituanie, l’inévitable Serbie, la tout aussi incontournable Espagne ou le Mali, qui avait surpris tout son monde en 2019 en atteignant la finale au détriment des… Français !
Des « petits » Bleus qui arrivent en Lettonie avec de légitimes ambitions, avec à leur tête Matthew Strazel et Victor Wembanyama. Ils auront intérêt à ne pas traîner en chemin et à sortir en tête de leur groupe afin d’éviter les États-Unis jusqu’en finale. Mais les Espagnols, qui figurent dans le même groupe que la France, va avoir les mêmes ambitions…
Groupe par groupe, voici les 16 pays participant à ce Mondial U19 et les joueurs à suivre.
Groupe A
Sénégal
38e au classement mondial des jeunes – 15e au Mondial U19 2019
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