Si ce n’est fait, nous vous recommandons la lecture sur BasketUSA du très intéressant interview de Nikola Vucevic (2,13m, 26 ans), le pivot du Magic d’Orlando et du Monténégro qui a rencontré la France lors du tournoi de Toulouse.
Il faut déjà savoir que Nikola est le fils de Borislav, ancien joueur pro, et le neveu de Savo, l’actuel coach de Bourg-en-Bresse qui possède lui-même le passeport français, qu’il est né en Suisse, à Morgues, et qu’il a vécu aussi en Belgique, ce qui explique qu’il parle parfaitement français et qu’il est imprégné de culture francophone.
D’ailleurs, quand est évoqué avec lui le match disputé et gagné ce week-end face à la Belgique, il répond:
« L’an dernier, j’ai déjà joué contre eux. D’un côté, c’est bizarre car même si je suis monténégrin et que j’ai grandi au Monténégro, j’ai un passeport belge, donc ce pays fait partie de moi. Mon enfance, je l’ai vécue là-bas, j’ai des amis là-bas, ce pays représente beaucoup à mes yeux. C’est un énorme plaisir de pouvoir jouer contre des gars que j’ai connus petit. »
A Orlando, Nikola Vucevic est l’équipier d’Evan Fournier, et plus encore:
« Evan, c’est mon ami. Nous sommes très proches sur et en dehors du terrain. Dès qu’il a signé à Orlando, le courant est passé directement. On parlait beaucoup l’an dernier tous les deux. On voulait vraiment aller en playoffs, ça ne s’est pas fait et je pense que cela a été assez compliqué pour tous les deux car on pensait que c’était notre année. Ça aide de pouvoir parler avec quelqu’un dans le vestiaire, ça te permet de ne pas baisser les bras, de tout faire pour remonter la pente. Je pense qu’il est difficile dans le sport de te faire de « vrais amis » et la relation que j’ai avec Evan est très forte. Je suis très content de l’avoir revu ce week-end à Toulouse, c’est dommage qu’il n’ait pas beaucoup joué hier, ça aurait été cool de se croiser sur le terrain et de se chambrer. »
Avec le Monténégro, à l’Euro, Nikola Vucevic veut sortir des poules et il savoure ces moments passés avec l’équipe nationale de son pays:
« Quand tu viens jouer en équipe nationale, tu sais que tu es là pour représenter ton pays, ta nation. Il ne te paye pas donc c’est vraiment l’amour pour ton pays qui te guide et qui te donne cette envie de tout donner quand tu es sur le parquet. Tout le monde te soutient, tout le monde n’attend qu’une chose : que tu sois en mesure de tout faire pour remporter le plus de matchs possibles surtout pour un petit pays comme le Monténégro, qui n’a pas la chance d’être présent à chaque gros championnat. »