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Monumental, l’ASVEL renverse l’Olympiakos sur un game winner d’Amine Noua !

Après avoir compté 21 points de retard, l’ASVEL a réalisé l’un des plus beau comebacks de son histoire contre l’Olympiakos ! Comme à Barcelone la semaine dernière, les Villeurbannais l’emportent sur un game winner d’anthologie, cette fois-ci celui d’Amine Noua à 3-points à 0,3 seconde du terme (77-7

Après avoir compté 21 points de retard, l’ASVEL a réalisé l’un des plus beau comebacks de son histoire contre l’Olympiakos ! Comme à Barcelone la semaine dernière, les Villeurbannais l’emportent sur un game winner d’anthologie, cette fois-ci celui d’Amine Noua à 3-points à 0,3 seconde du terme (77-75).

Quel exploit monumental ! Au courage, et en dépit d’une première mi-temps ratée, l’ASVEL a renversé l’Olympiakos dans un duel de titans. L’équipe de T.J. Parker a remonté un retard de 21 unités (33-54, 24e) et s’est imposée grâce à un shoot fantastique d’Amine Noua dans le moneytime. De quoi surfer sur une excellente dynamique et signer une quatrième victoire de rang, dans le sillage du succès contre le Partizan Belgrade deux jours plus tôt.

La meilleure attaque de la compétition avait pourtant réalisé un premier quart-temps splendide, punissant les – nombreuses – erreurs défensives villeurbannaises (8-21, 6e). Le tout glorifié par un collectif huilé (10 passes décisives au premier acte) et une magnifique adresse extérieure (5/5 derrière l’arc, 9/10 aux tirs pour débuter). Malgré la bonne entrée d’Amine Noua, l’ASVEL frôlait déjà les 10 unités de retard après dix minutes (19-28).

Une marge qui ne fut jamais comblée durant le deuxième quart-temps. La faute à une panne offensive des hommes de T.J. Parker, quand les protégés de Georgios Bartzokas sanctionnaient sur deuxième chance (17 rebonds à 6 à la pause) et récitaient leur partition, comme à chaque semaine européenne (22-42, 17e). Sans trop que cela se voit au panneau d’affichage, les Villeurbannais initiaient ni vu ni connu un retour en fin de première période (31-47).

Nando De Colo dépasse la barre des 4 000 points en Euroleague !

Ce qui se confirmait en deuxième mi-temps, dans le sillage du duo Mathews – De Colo (44-54, 27e), et d’une défense retrouvée (14 points encaissés au troisième acte). L’Astroballe poussait, mais l’ASVEL ne parvenait pas à redescendre sous la barre des 10 points dans le troisième quart (50-61).

Et pourtant, alors que l’Olympiakos maîtrisait jusqu’alors son sujet, l’ASVEL continuait sa remontée fantastique, ne laissant les Grecs qu’à 28 points en deuxième mi-temps. Jusqu’à passer devant dans le moneytime (74-73, 39e) grâce à l’inévitable Nando De Colo (13 points), qui en profita pour franchir la barre des 4 000 points en carrière, ce que seuls Nick Galis, Juan Carlos Navarro et Vassilis Spanoulis avaient fait avant lui dans l’histoire de l’Euroleague !

Seulement, la contre-attaque de Giannoulis Larentzakis faisait passer l’Olympiakos devant à 30 secondes du terme (74-75). Et sur un exploit d’Amine Noua, l’Astroballe pouvait exulter ! His-to-rique.

Désormais 13e à – provisoirement – une victoire du top 8 de l’Euroleague (6-8), l’ASVEL tentera la passe de cinq dès ce dimanche en championnat à Strasbourg. Un match important pour les deux équipes dans l’objectif d’une qualification pour la Leaders Cup. Mais sur une telle lancée, les Villeurbannais peuvent déjà savourer.

À Villeurbanne.

Boxscore ASVEL – Olympiakos / Calendrier Euroleague / Classement Euroleague

Photo : Charles Kahudi (Infinity Nine Media)

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