Le coach Hervé Coudray n’a pas quitté la Normandie. Après l’USO Mondeville chez les filles et le Caen BC, le voici au STB Le Havre qui vient de chuter en Nationale 1.
Ce n’est pas parce que le STB fut longtemps un pensionnaire de la Pro A qu’il va rebondir automatiquement car la N1 est piègeuse.
« Qui, l’an dernier, aurait pu prévoir que Gries et Chartres monteraient en Pro B ? Je pense que tout le monde avait d’abord misé sur Saint-Vallier. Cela n’empêche que nous allons tout faire pour nous rapprocher de ce que l’on recherche », confie t-il à Paris-Normandie.
Attention, la Nationale 1 expérimente une nouvelle formule avec 28 équipes réparties en deux poules et trois phases. Qu’est-ce que cela va t-il changer?
« Qu’il va falloir partir vite, accélérer sur la deuxième phase et finir à fond. (sourire) C’est un championnat au cours duquel on ne pourra pas se permettre d’avoir des trous, à la différence de l’ancienne formule. Quand je suis monté avec Caen (2016-2017), on était encore 3es en décembre avant d’enchaîner 13 ou 14 victoires qui nous avaient permis de monter. Cette année, le droit à l’erreur est quasi inexistant. »
Ceci dit, les Havrais n’ont pas l’intention de moisir dans la division. Le coach a l’ambition au contraire de faire monter le STB en Pro B comme il l’a fait avec le CBC.
« Bien sûr, et cela ne vaut pas uniquement pour les dirigeants. Je crois qu’il s’agit également de la volonté de l’agglo, de la ville. Lors de la réunion de mardi, le président a été très clair là-dessus. »
