Avec treize victoires d’affilée, deux d’avance sur son suivant immédiat, Quimper, et trois sur Souffelweyersheim, le Caen BC est solidement implanté à la première place de la Nationale 1.
Tout le monde constate que le CBC possède une armada unique pour la N1 avec un groupe de onze joueurs, ce qui a permis de faire face à quelques absences longue durée dont celle de Camille Eleka.
Les Caennais disposent d’un autre atout : leur public. Plus de 3 000 spectateurs à chaque match. Jamais dans l’histoire moderne une file d’attente aussi importante n’a été constatée aux portes du palais des sports et certains candidats n’obtiennent pas de précieux sésames.
« Depuis trois matches, on joue devant un Palais plein. Ça veut dire quelque chose : il n’y a pas que l’équipe qui est passée en mode playoffs », se félicite le coach Hervé Coudray dans Ouest France.
Tout le monde en fait le constat, tout est devenu trop petit : la capacité de l’enceinte, le parking, le guichet, sans parler de l’absence de salle VIP. Quelle sera l’envergure du futur palais des sports promis par la municipalité et dont l’implantation est encore à déterminer ? Simplement 4 000 places comme le souhaite le président du club de hand local, les Vikings, amené à partager les lieux avec le basket ? Au moins 5 000 comme le revendique le club de tennis ? Il n’est jamais facile d’évaluer des besoins à long terme. Rappelons que si la population de la ville n’est que de 100 000 habitants, l’aire urbaine en fait quatre fois plus.
« Il ne faut pas que ça sonne creux, car ce qu’on aime avant tout, c’est que la salle soit pleine », juge Franck Danet, le président du CBC dans Tendance Ouest, ajoutant : « de toute façon, les porteurs du projet devront s’en tenir en partie aux chartes exigées par les différentes ligues professionnelles »
En attendant, il ne reste plus que six journées au calendrier. Le week-end prochain, le CBC se rendra à GET Vosges, alors que Quimper recevra Souffel. Dans deux semaines, les Normands seront sur le pied de guerre pour accueillir leur dauphin quimpérois.
« Si on négocie bien les deux prochains matches, ce sera dégagé ». Personne ne contredira les propos de Hervé Coudray dans Ouest France.