Actuellement calé à la septième place de la Nationale 1, le CEP Lorient est ambitieux comme le révèle son président Patrick Grenet dans Ouest France.
Le club utilise déjà les services d’un directeur sportif, d’un chargé de la logistique, d’un kiné et d’un ostéopathe. La saison prochaine, il a l’intention d’embaucher des salariés dans la logistique, le marketing et la communication.
La force du CEP, ce sont ses partenaires. Il dispose de 250 associés.
« Mais on est loin des 1 500 du club de handball féminin de Brest, qui est un exemple à suivre. Quand tu disposes d’une telle économie, tu peux avoir des bons joueurs, développer la formation et avoir des projets sportifs viables. Pour accueillir plus de partenaires privés, il est nécessaire de travailler sur un aménagement à Kervaric nous permettant d’en accueillir le plus possible. C’est indispensable pour permettre à notre projet « cap Pro B » d’aboutir. »
Le club breton veut faire bondir son budget de 150 000 à un million d’euros en cinq ans. Il veut mettre aussi l’accent sur la formation :
« On a une volonté d’avoir les meilleurs jeunes du département, et pourquoi pas demain d’avoir les meilleurs de Bretagne. Cela fait partie de notre souhait de faire de la formation notre identité. »
Le CEP a déjà connu le basket professionnel à partir du milieu des années quatre-vingt, à l’époque où son meneur de jeu était le Franco-Américain Ed O’Brien.