Le Figaro a réalisé un dossier sur le basket à Tours en évoquant évidemment le prestigieux ASPO qui fut finaliste de la Coupe des Coupes (C2) en 1976 et champion de France par deux fois (1976 et 1980). C’est l’UTBM qui a pris le relais avec comme président Bruno de L’Espinay, fondateur d’Artus France -une société de travail d’intérim- et qui a bâti un budget de 1,20M€ pour la Nationale 1.
L’auteur de l’article fait remarquer qu’en dehors du président et de son manager, Romain Régnard, non-salarié du club, il n’y a pas d’administratif, ni de financier au club. Ce manque de structure fait tousser Michel Bergeron, ancien joueur et coach à Tours et de l’équipe de France féminine:
« La venue de Bruno de l’Espinay part d’un bon sentiment mais le club n’est pas bien géré… C’est remarquable d’avoir eu cette volonté de faire renaître le basket à Tours, mais s’il entend réussir, il faut qu’il admette qu’il n’y arrivera pas seul. Ce truc-là n’est pas un joujou, il faut s’entourer de personnes qui connaissent le basket. »
L’autre problème majeur, c’est la salle puisque le palais des sports Robert-Grenon (4 000 places) est occupé par le volley, aussi l’UTBM utilise la Halle Monconseil à la capacité de seulement 1 500 places. Or pour la Pro B, il faut au moins une enceinte de 2 000. Le président rêve d’en avoir une qui fasse le double.
Xavier Dateu, candidat aux municipales et pour le développement du basket dans la cité est du même avis :
« Le basket est dans l’ADN de la ville, mais il ne peut pas y avoir de sport de haut niveau sans infrastructure. Il faut mettre les moyens pour rallumer le feu du basket et du sport à Tours en général. La ville n’est pas endormie, mais elle est frustrée. C’est de la responsabilité de tous. »