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N2 : la lassitude de Régis Racine (Châteauroux)

Cela ressemble à une débandade à La Berrichonne de Châteauroux dans le groupe B de Nationale 2 : 10 matches perdus dont l’un par pénalité pour avoir fait jouer quelques minutes un joueur non qualifié. L’apport d’un nouvel Américain DeAndre Leatherwood (2,08m) n’a pas empêché les Castelroussins de pl

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Cela ressemble à une débandade à La Berrichonne de Châteauroux dans le groupe B de Nationale 2 : 10 matches perdus dont l’un par pénalité pour avoir fait jouer quelques minutes un joueur non qualifié. L’apport d’un nouvel Américain DeAndre Leatherwood (2,08m) n’a pas empêché les Castelroussins de plonger encore face à Pornic, 51-76.

Ces résultats sportifs font en quelque sorte suite à des déboires financiers qui avaient amené le club à frôler la mort au printemps dernier et à des changements incessants à la présidence du club.

C’est la face visible de l’Iceberg –ou plutôt du Titanic- et ce n’est pas mieux de l’intérieur avec des retards aux entraînements et même des absences non justifiées. Le coach est amer, désabusé, lassé.

Le coach, c’est Régis Racine, 46 ans, qui a fait une bonne carrière de joueur pro avec même trois sélections en équipe de France au compteur. Il est par ailleurs le père d’Anthony (Orchies) et de Warren (Denain).

Régis Racine prend les devants avant le déplacement à Angers et annonce dans La Nouvelle République qu’il ne transigera pas :

« Soit l’équipe agit enfin et affiche les valeurs de combativité que j’attends, soit je prendrai mes responsabilités. »

C’est l’occasion ou jamais. Avec une seule victoire, l’Etoile d’Or Saint-Léonard d’Angers fait pour l’instant à peine mieux que Châteauroux.

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