La déroute du SLUC au Portel (64-98) est à la limite de l’indécence car si le Chaudron est réputé pour faire tourner les têtes, l’ESSM est un promu et à le budget et l’effectif qui vont avec. Ce grand écart (-34) est le pire de la saison pour les Lorrains, battant le peu glorieux record de -31 concédé face à Strasbourg. Surtout c’est l’incapacité de contrôler les Nordistes lors des vingt premières minutes (25-55) qui laisse très dubitatif sur la capacité du SLUC à sauver les meubles d’ici le 16 mai.
Greg Beugnot y croit toujours. C’est son job de coach.
« On va utiliser ce match pour piquer les joueurs et aller vers de la frustration », indiquait-il après le match à L’Est Républicain. « Les hommes doivent se remettre en question, je veux qu’ils comprennent et qu’ils rebondissent. Pour l’instant, on ne change rien au programme mais s’il le faut, on utilisera les grands moyens. » Lesquels ? « Vous verrez en temps voulu », lâchait-il, sibyllin.
Comme toutes les équipes non qualifiées pour la Leaders Cup, le SLUC va avoir un peu de temps pour préparer les prochaines échéances. Il va ensuite recevoir deux fois à Gentilly, Paris-Levallois et Strasbourg, ce qui n’est pas coton, avant de se rendre à Cholet. Cholet, qui est avec Antibes et Orléans, l’une des deux équipes à portée de fusil des hommes de Beugnot. Mais tout de même à deux victoires. Autant dire qu’un nouvel échec dans les Mauges les enliserait un peu plus au fond du trou.