« Ce soir, on prend des éclats sur des aberrations. Des moments où on n’a plus de lucidité. Ce sont des passages comme ça qui nous coûtent cher. Mais ce qui est rassurant c’est qu’on en a beaucoup moins par rapport à avant. Ce soir, il y a environ 35 minutes où on a produit du bon basket. Il faut désormais travailler pour éliminer ça. Sur le contenu, il y a eu de très bonnes choses. Cela se joue à plein de détails. Ce soir on est parvenu à mettre en difficulté une équipe comme Nanterre. Il faut que les joueurs en soient conscients ! »
C’est le commentaire de Greg Beugnot, le coach nancéien, que l’on peut lire sur le site de Nanterre 92.
Le SLUC a fait ce que l’on appelle un bon match mais, au bout du compte, il s’est incliné 90-91. A noter les 22 points à 10/15 aux shoots de l’Américain Dario Hunt, conforme à sa sélection au All-Star Game. Mais peu importe : Nancy repart des Hauts-de-Seine sans un indispensable succès.
Une impossible course contre la montre ?
Il reste 19 matches à jouer et avec 3 victoires seulement, le SLUC est dans une situation d’urgence absolue. Hier, parmi ses concurrents directs, seul Cholet a gagné. Un moindre mal. Seulement de son côté, les Lorrains avancent à la vitesse de l’escargot : une victoire –à domicile- en huit matches face à Orléans. D’ailleurs l’OLB est la seule équipe mal classée contre laquelle le SLUC s’est imposé ; les victoires sur Monaco et Chalon prouvent que les Nancéiens sont à leur meilleur quand il n’y a pas de pression. Tout ceci fait dire à Greg Beugnot dans les colonnes de L’Est Républicain :
« C’est le challenge le plus difficile que je me dois de relever depuis que je suis dans le basket. Mais j’ai, en moi, une terrible envie d’y croire… »
Le quotidien ajoute pour sa part que « seul un miracle » peut sauver le club de la relégation. Etant donné la valeur de l’équipe lorraine, sa position actuelle et la concurrence qui n’est pas disposée à se laisser faire, on en est presque là.