Et si Brion Rush (1,86m, 32 ans) allait sortir le SLUC Nancy du guêpier ! On en n’est pas encore là bien sûr, mais devant un Orléans mal en point et 5 200 spectateurs ravis –le basket est dans la capitale de la Lorraine une affaire qui compte-, l’ancien pistolero de Roanne, Chalon et Strasbourg, deux fois all-star (2007 et 2008) n’a pas perdu de sa verve contrairement à ce que l’on pouvait craindre après ses quelques semaines passées à Manresa. Il a le profil idéal pour une équipe qui a besoin de coups de chaud pour sauver sa peau.
L’arrière américain a planté 23 points avec un excellent 7/12 à trois-points, emmenant le SLUC vers la victoire (72-65) dans ce qui constituait le match de la peur. Une victoire indispensable pour le classement et le moral qui a encore été atteint par la blessure au tendon d’Achille de Gary Florimont et évacué du terrain après quatre minutes de présence. Greg Beugnot a utilisé véritablement six joueurs dont Marc Trasolini qui a joué les quarante minutes disponibles.
« Imaginez si ce soir, comme hélas devant Antibes, le scénario avait basculé dans les dernières minutes (62-58, 36’), on serait au fond du trou avec un effectif décimé », commente le coach lorrain dans L’Est Républicain qui sait que ceci peut ressembler à une victoire à la Pyrrhus. « Je pense déjà au match de Nanterre mardi, à la reconstruction de mon équipe avec la blessure de Gary (Florimont) et le départ mardi prochain de McFadden. Mais c’est vrai que ce soir, globalement, je suis satisfait. Chacun a joué dans son registre, à l’image de Dominique (Sutton). Et si on perd encore la… boule sur certaines séquences, on a été beaucoup plus cohérent et constant ».