A 18 matches de l’arrivée, la situation peut paraître désespérée lorsque vous n’en avez gagné jusqu’ici que 3 (1 sur les 9 dernières journées), que votre plus proche adversaire au classement en compte 2 de plus et que les équipes qui sont hors de la zone rouge en ont 3.
A priori, le match de ce soir est voué aux pertes et profits puisque c’est le fringant Pau-Lacq-Orthez qui se présente à Gentilly, celui même qui vient de ridiculiser Limoges pour la 100e édition du clasico (+32). Pau et son diamant D.J. Cooper, infernal machine à tout faire au poste de meneur là où le SLUC est peu à son affaire.
Dans les colonnes de L’Est Républicain, le coach Greg Beugnot a choisi de sortir le clairon et de sonner la mobilisation générale. Même si les statistiques ne le disent pas, le public lorrain est probablement celui qui avec les Villeurbannais est venu le plus en nombre en Pro A depuis l’an 2000.
La saison dernière, ils étaient 4 881 en moyenne, soit la 4e affluence de la Pro A, alors que le jeu n’était déjà pas folichon.
D’ailleurs, chacun sait que si le SLUC devait descendre en Pro B, ça serait un important manque à gagner pour la Pro A dont les affluences déjà s’effritent. En plus, le public là-bas n’est pas passif comme dans d’autres salles où le côté spectacle a remplacé la véritable émotion.
« J’ai coaché contre le SLUC à Gentilly », raconte Greg Beugnot. « Croyez-moi quand ça gronde, ça fait du bruit. Aujourd’hui, comme beaucoup de monde au SLUC, je m’investis à fond pour sauver le club. Il faut que tout Gentilly, tous les gens qui aiment ce club soient derrière nous. C’est notre salut. Lors de nos deux déplacements à Nanterre et à Villeurbanne contre deux grosses cylindrées, on n’était pas loin. Cette fois, on est à domicile, il faudra mettre le feu. Dans les tribunes et sur le parquet »